Mort du militant indépendantiste corse Yvan Colonna

Alessandri et Ferrandi, complices de Colonna, "transférés d’ici la mi-avril" vers une prison corse, annonce Matignon

A.S
Publié le 22 mars 2022 à 18h52
JT Perso

Source : JT 13h Semaine

Le Premier ministre a fait l'annonce de ce transfert au lendemain de la mort d'Yvan Colonna.
Pierre Alessandri et Alain Ferrandi rejoindront l'île de Beauté d'ici à la mi-avril.
Comme Yvan Colonna, ils avaient été condamnés pour l'assassinat du préfet Érignac survenu en 1998.

L'agression d'Yvan Colonna le 2 mars puis son décès le lundi 21 mars des suites de ses blessures a a accéléré les choses pour la Corse. Après la venue de Gérald Darmanin la semaine dernière, qui avait annoncé pouvoir aller jusqu'à l'autonomie pour l'île de Beauté, c'est cette fois Jean Castex qui annonce l'application d'une nouvelle mesure dans un communiqué.

"Le Premier ministre a décidé le 11 mars dernier de lever le statut de détenu particulièrement signalé (DPS) de Messieurs Alain Ferrandi et Pierre Alessandri. Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, s’est rendu en Corse la semaine dernière à la demande du Président de la République, et a confirmé l’engagement d’accéder à une demande de rapprochement de ces deux détenus vers la Corse, permise par la levée de ce statut", rappelle le communiqué.

"Les deux intéressés ont depuis formalisé leur demande de transfert vers la prison de Borgo. Après échanges avec leurs avocats respectifs, ces détenus seront transférés d’ici la mi-avril, après mise en œuvre de la procédure habituelle prévue pour les transferts de détenus", assure Matignon. 

Condamnés en 2003 à la réclusion criminelle à perpétuité

Pierre Alessandri, 63 ans, et Alain Ferrandi, 62 ans, arrêtés en 1999, ont été condamnés en 2003 à la réclusion criminelle à perpétuité pour leur participation à l'assassinat du préfet Claude Erignac le 6 février 1998, à Ajaccio. Ils purgent leur peine à la maison centrale de Poissy (Yvelines).

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Depuis plusieurs années, MM. Alessandri et Ferrandi contestaient le refus de leur rapprochement dans une prison corse, qu'ils jugent "discriminatoire" et synonyme de "vengeance d'État".


A.S

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