Mi-avril, une jeune femme avait porté plainte disant avoir été piquée dans une discothèque du Loiret.Les investigations ont permis d'établir que les "allégations de la plaignante n'étaient pas vraisemblables", annonce ce mardi le parquet d'Orléans.
Après la première mise sous écrou d'un homme le premier week-end de juin à Toulon, un autre fait inédit survient dans le mystérieux dossier dit des piqûres sauvages. Ce mardi, le parquet d'Orléans annonce en effet dans un communiqué avoir ouvert une enquête le 6 mai dernier du chef de "dénonciation mensongère de faits constitutifs d'un crime ou d'un délit qui ont exposé les autorités judiciaires à d'inutiles recherches".
Cette ouverture d'enquête fait suite au dépôt de plainte, le 18 avril dernier, d'une jeune femme âgée de 19 ans, pour "administration de substance nuisible à son insu" par un homme et une femme dans une discothèque de Saint-Loup-des-Vignes dans le Loiret. "La victime a déclaré avoir ressenti une vive sensation de brûlure à l'avant-bras, s'être affaiblie au point de ne plus être en mesure de bouger et de perdre connaissance, détaille le parquet. Elle présentait une trace rougeâtre s'apparentant à une trace de piqûre".
Suite à cette plainte, le parquet d'Orléans avait immédiatement ouvert une enquête. Celle-ci avait alors été confiée à deux unités du groupement de gendarmerie départementale du Loiret pour "administration de substance nuisible à l'insu d'une personne".
Coup de théâtre
Ce mardi 7 juin, après près de deux mois d'investigations, le parquet d'Orléans annonce que "les investigations réalisées par la communauté de brigades de Beaune-la-Rolande et de Pithiviers et les auditions de la victime, de ses amis et des videurs de l'établissement de nuit ont établi que les allégations de la plaignante – qui avaient alerté plusieurs médias- n'étaient pas vraisemblables". Le vendredi 6 mai, la plainte a été classée pour "absence d'infraction".
Le parquet d'Orléans précise qu'actuellement "trois enquêtes préliminaires sont en cours sur le ressort du tribunal judiciaire d'Orléans pour administration de substance nuisible pour des faits commis en février 2022 dans un établissement de nuit, en mars 2022 dans un bar et en mai 2022 dans un établissement de nuit."
Les investigations se poursuivent.
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