Plus de 200 chats retrouvés morts dans une station balnéaire de l'Aude : que se passe-t-il à Saint-Pierre la Mer ?

Publié le 6 juin 2017 à 9h51
Plus de 200 chats retrouvés morts dans une station balnéaire de l'Aude : que se passe-t-il à Saint-Pierre la Mer ?

ANIMAUX - La station balnéaire de Saint-Pierre la Mer, dans l'Aude, voit ses chats disparaître. Plus de 200 félins - errants ou appartenant à des particuliers - auraient été tués. Une enquête a été ouverte pour retrouver un possible empoisonneur en série.

Que se passe-t-il à Saint-Pierre la Mer ? Et qui en veut aux chats de cette station balnéaire rattachée à la commune de Fleury (Aude) ? Plus de 200 félins seraient morts empoisonnés ces dernières semaines, selon le décompte de la SPA, citée par les médias locaux. 

Des chats qui auraient été retrouvés agonisants sur le trottoir ou dans des containers. "Ils vomissaient quelque chose de bleu, ils miaulaient et mouraient", a raconté à la Dépêche une habitante qui a perdu son chat. La présidente de l'association des chats errants de Saint-Pierre, interrogée par le quotidien, évoque la présence de "mort-aux-rats, d'huile de vidange ou même de cannabis" qui auraient pu être mis dans des boulettes. Face à ce phénomène "au proportion énorme", l'association a décidé de déposer plainte à la gendarmerie de Gruissan.

Un empoisonneur en série ?

"Il y a une personne qui empoisonne. Mais veut-il s’en prendre aux chats errants ou vise-t-il les goélands ? s’interroge de son côté André Ruiz, l’adjoint au maire à la sécurité dans l’Indépendant. Car nous sommes en période de nidification et ils nichent sur les toits, et on entend des coups de carabine parfois". 

Les chats de Saint-Pierre sont-ils des victimes collatérales ou sont-ils directement visés ? Si pour l’heure, ces décès ne sont pas clairement expliqués, les rumeurs elles vont bon train et les esprits s’échauffent dans le voisinage. "On voudrait que la pression retombe pour le respect de l'ordre public", a expliqué le chef de la police municipale, Franck Régnier à La Dépêche. L’enquête menée par la gendarmerie, qui est appuyée par la police municipale, devrait permettre d’en savoir plus. En attendant, les propriétaires des chats survivants ne veulent plus les laisser sortir par peur qu’ils connaissent le même sort. 


La rédaction de TF1info

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