Polynésie : un père de famille battu à mort par des jeunes alcoolisées

Publié le 17 septembre 2015 à 16h18
Polynésie : un père de famille battu à mort par des jeunes alcoolisées

FAIT DIVERS – Tabassé par des jeunes ivres, Sandy Ellacott, un père de famille de 34 ans, est décédé de ses blessures mardi. Deux personnes ont été interpellées et mises en examen.

Dramatique agression sur fond d'alcool sur l'île de Bora Bora, qui choque aujourd'hui toute la Polynésie. Dans la nuit de dimanche à lundi, entre 2 et 3 heures du matin, Sandy Ellacott, âgé de 34 ans et accompagné de deux amies, croise en voiture la route d'un groupe de jeunes passablement alcoolisées, sans doute deux hommes et une femme. Pour une raison floue, une altercation éclate entre les deux groupes, rapporte La Dépêche de Tahiti. Mais le véhicule de Sandy Ellacott parvient à reprendre la route.

Pas pour longtemps. Les jeunes prennent en chasse Sandy Ellacot en voiture et parviennent à le bloquer. Le malheureux est alors extrait de l'habitacle et roué de coups. Le laissant dans un état critique, les agresseurs s'enfuient avec la voiture de leur victime. Cette dernière transportée au Centre hospitalier de Polynésie française (CHPF) de Taaone est finalement décédée mardi de ses blessures.

Une marche blanche samedi

Deux hommes ont été interpellés après les faits. L'un d'entre eux, âgé de 23 ans, a été mis en examen et écroué mercredi en Polynésie (jeudi à Paris), soupçonné de s'être acharné contre la victime, lui portant de multiples coups de pieds à la tête. Le deuxième mis en cause, qui n'aurait pas porté de coups, a été mis en examen pour violence volontaire avec arme (son véhicule) et non assistance à personne en danger. Il a été laissé libre mais placé sous contrôle judiciaire. "Une jeune femme qui accompagnait les deux individus devrait elle aussi être mise en examen dans le dossier mais à une date ultérieure", précise La Dépêche de Tahiti.

Sandy Ellacott était le fils du président de la Fédération d’entraide polynésienne de sauvetage en mer, très populaire en Polynésie. "J’ai l’intention de mener une action car je m’investis pour sauver des vies, et là, je ne peux rien faire pour mon fils", a déclaré le père à La Dépêche de Tahiti . La famille de la victime a appelé à une marche blanche samedi à Tahiti et Bora Bora.

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La rédaction de TF1info

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