ÉCOLOGIE - Le tribunal correctionnel de Paris a condamné ce mercredi huit militants écologistes à 500 euros d'amende chacun pour "vol en réunion". Ils avaient décroché des portraits d'Emmanuel Macron en février dernier pour critiquer la politique environnementale du gouvernement.
C’est la première fois que la justice inflige une amende aussi lourde à des "décrocheurs". Huit militants qui ont retiré et dérobé les portraits du président de la République dans les mairies de trois arrondissements de la capitale ont été condamnés ce mercredi 16 octobre par le tribunal correctionnel de Paris à 500 euros d’amende chacun.
Un "scandale" pour les militants
S'ils disaient "connaître les risques" d'une telle action, et être prêts à "l'assumer", les activistes condamnent aujourd'hui la sentence. Décrite comme un "scandale", elle est la plus lourde peine jamais infligée aux "décrocheurs". Car la juge n’a, cette fois-ci, pas considéré que "l'état de nécessité", avancé par un tribunal lyonnais le mois dernier, était "constitué". Elle a donc sanctionné les accusés, tout en relaxant le vidéaste d'une des actions. Agés de 23 à 36 ans, ils sont condamnés pour "vol en réunion", en février dernier, dans les 3e, 4e et 5e arrondissements parisiens.
🚨SCANDALE🚨 La sentence est tombée ! Nos huit militants sont condamnés à une amende de 500 euros ferme. C'est la plus lourde peine infligée jusque là dans la série de procès #decrochonsMacron un peu partout en France. — Alternatiba Paris (@alternatiba75) October 16, 2019
Ces militants ont, pour l'heure, dérobé 125 portraits afin de dénoncer la politique environnementale d'Emmanuel Macron qu'ils jugent inexistante.