NOUVEAUX CRÉNEAUX - À compter de ce 7 novembre, et pour une durée indéterminée, les essais mensuels changent d'horaire pour être désormais entendus entre 11h45 et 12h15, selon les régions. Explications.
Trois séquences d'une minute et 41 secondes, puis un son continu de 30 secondes. Le signal retentissait jusqu'alors à 12h précises chaque premier mercredi du mois. A compter de ce mercredi, les sirènes du système d’alerte et d’information des populations (SAIP) vont changer d'horaire temporairement.
La raison ? La mise en place d'un nouveau logiciel national nécessitant une nouvelle organisation du signal, a indiqué le ministère de l'Intérieur à franceinfo, ce mardi. Si le jour de la semaine et du mois où sont effectués ces essais mensuels reste inchangé, l'alarme sera désormais entendue entre 11h45 et 12h15, selon les régions.
Le traditionnel signal national d'alerte (sirène) habituellement testé le 1er mercredi de chaque mois à midi se fera dorénavant à 11h45. Ceci commence dès aujourd'hui mercredi 7 novembre 2018, ne soyez pas surpris ! 👍😀 #SaintBrieuc #StBrieuc pic.twitter.com/g9Gkzo6v4T — Ville de St-Brieuc (@VilledeStBrieuc) 7 novembre 2018
La Sécurité civile, qui dépend du ministère de l'Intérieur, aurait en effet décidé de scinder en trois zones distinctes le territoire métropolitain, par crainte que le nouveau dispositif ne puisse pas déclencher les 2000 sirènes en même temps. Dans le détail, si midi reste l'heure de référence, les sirènes sonneront tous les premiers mercredi du mois à 11h45 dans une zone Nord de la France, à midi dans une zone Centre et à 12h15 dans une zone Sud, certaines maries et préfectures ayant déjà informé les habitants de ces nouveaux créneaux.
Dispositif élargi à d'autres menaces
Pour rappel, les sirènes d'alerte ont peu à peu remplacé le tocsin au sortir de la Seconde guerre mondiale. "La mise en place du Système d’alerte et d’information des populations (SAIP) répond à la nécessité pour le maire, le préfet et le ministère de l’Intérieur, de diffuser un signal ou un message, lors d’un événement d’une particulière gravité ou en situation de crise (catastrophe naturelle et industrielle, attentat terroriste), aux personnes qui sont susceptibles ou sont en train d’en subir les effets", en a profité pour souligner le ministère.
Inutile de paniquer donc si pendant quelques temps, celle que l'on surnomme "la sirène des pompiers" qui doit être testée régulièrement pour garantir son efficacité, résonne en dehors de l'horaire attendu.