JUSTICE - Maeva S. a été condamnée à 8 ans de prison pour association de malfaiteurs à visée terroriste. Cette française de 24 ans était accusée d'avoir, depuis la Syrie, conseillé des jeunes femmes, parfois mineures, qui voulaient se rendre en terre de djihad. Elle était également suspectée d'avoir incité des mineures à commettre un attentat en France.
Est-ce que Maeva S., 24 ans, a incité des mineures à commettre des attentats en France ? C'est la question qui était posée lors du procès de cette française, qui a rejoint la Syrie en mai 2014 avant de rentrer en France à l'été 2015. Cette "revenante", qui a admis avoir donné des conseils à des jeunes filles qui souhaitaient se rendre en Syrie, a été condamnée ce vendredi par le tribunal correctionnel de Paris à 8 ans de prison.
Seule dans le box des prévenus, Maeva devait être jugée avec un autre prévenu, Brahim E., poursuivi lui aussi pour association de malfaiteurs terroristes et pour soustraction de mineure. Suspecté d'avoir incité au djihad une mineure, Sarah M., disparue depuis 2 ans, Brahim a lui même disparu et a été condamné à 5 ans d'emprisonnement en son absence.
Des candidates au djihad parfois mineures
Le cas des deux prévenus a été étudié séparément, car ils ne se sont pas côtoyés. Mais tous deux ont échangé avec des jeunes filles mineures qui souhaitaient se rendre en Syrie.
Maeva elle même s'est rendue en Syrie après avoir conversé avec un djihadiste français déjà sur place, Ziyeid S.. Alors âgée de 20 ans, après une enfance marquée par l'abandon de son père dès sa naissance, de sa mère à son adolescence, et par les violences de son beau père, elle part en Syrie, trois ans après s'être convertie et parce qu'elle disait y pouvoir mieux vivre sa pratique rigoriste de l'islam. Là bas, elle épouse Ziyeid et tous deux partent sur le territoire du califat islamique récemment proclamé.
Au cours de l'audience, Maeva a admis avoir conseillé des jeunes candidates au djihad, parfois mineures, expliquant que son mari, lui, s'occupait des hommes.
Une "ambivalence" qui pose question
Mais un élément a semé le doute. Sur Facebook, Maeva était connue sous le nom de "Oum Zahra" et, dans une conversation entre deux mineures dont le projet d'aller en Syrie a avorté, l'une d'elle a affirmé que "Oum Zahra" lui avait conseillé de commettre un attentat en France. À l'audience, Maeva a répété que ce n'était pas elle qui avait écrit ce message.
La prévenue a finalement quitté la Syrie a l'été 2015 puis à été incarcérée en France. Ensuite placée sous contrôle judiciaire, elle a trouvé un emploi mais est aussi tombée amoureuse de Redoine T., un djihadiste incarcéré en France. Maeva assume cet amour qu'elle présente comme une preuve de sa volonté de réinsertion. Elle a cependant caché plusieurs fois à ses autorités pénitentiaires qu'elle allait voir Redoine, tout en prévenant d'autres autorités.
Devant "l'ambivalence" de Maeva, dénoncée par le procureur et reconnue par la défense, le ministère public a requis 6 ans de prison. Le tribunal a fini par aller au-delà, condamnant Maeva à 8 ans de prison. Celle-ci n'a pas encore indiqué si elle souhaitait faire appel.
Ce live est à présent terminé.
🔴 #Maeva S., revenante de Syrie, a été condamnée à 8 ans de prison, 2 ans de plus que les réquisitions. — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 21:41:29 +0000 2018
Pour sa dernière prise de parole, #Maeva reste sur son message principal et admet les faits pour lesquels elle est poursuivie — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 20:47:15 +0000 2018
"#Maeva est partie pour un homme, pas pour une idéologie djihadiste", poursuit la défense, qui assure que la pratique rigoriste de l'islam de Maeva n'est pas du takfirisme, ni du djihadisme — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 20:22:19 +0000 2018
"Le parcours de #Maeva ne doit pas vous inquiéter, il doit vous rassurer, même sa rencontre avec Redoine" — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 20:20:48 +0000 2018
La défense remet en cause l'existence du message de #Maeva à une mineure, incitant cette dernière à commettre un attentat en France, car c'est une conversation rapportée par cette même mineure à une autre — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 20:14:56 +0000 2018
La défense affirme que #Maeva a pris conscience de son erreur un mois après son arrivée en Syrie, mais qu'elle restait dans une "ambivalence" — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 20:09:50 +0000 2018
"Etre une femme dans le califat, c'est d'abord être une mère au foyer #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 19:53:36 +0000 2018
L'avocat de la défense commence sa plaidoirie. #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 19:51:58 +0000 2018
Après un réquisitoire qui estime que #Maeva "n'est pas sortie de son ambiguïté", le procureur demande 6 ans de prison et un maintien en détention — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 19:51:14 +0000 2018
Le procureur dit croire que #Maeva part en partie par une peur sincère des bombardements, mais doute qu'elle a abandonné toute idéologie extrémiste — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 19:29:37 +0000 2018
Le procureur termine avec le départ de #Maeva de Syrie. Il n'apprécie pas que la prévenue ait dit à l'audience avoir voulu rentrer dès juillet 2014 et pas en janvier 2015 comme elle l'avait dit pendant l'instruction — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 19:28:06 +0000 2018
Pourtant, dit le procureur, #Maeva s'occupait de converser avec les femmes et Ziyeid avec les hommes — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 19:23:06 +0000 2018
Le procureur revient sur le message du compte de #Maeva, "Oum Zahra" à des mineures, les incitant à commettre un attentat en France — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 19:22:18 +0000 2018
Pour le procureur, #Maeva et Ziyeid forment "un binôme" — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 19:20:51 +0000 2018
"Les bombardements, les exactions et la réalité de la vie sur la place, elle les tait" auprès de ces femmes contactées #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 19:16:43 +0000 2018
Le procureur évoque "une démarche proactive" à cause d'un message dans lequel #Maeva dit aux femmes qui veulent rejoindre la Syrie de la contacter — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 19:14:40 +0000 2018
Le procureur évoque maintenant son rôle de "recruteuse d'épouser #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 19:12:22 +0000 2018
Le procureur évoque "l'ambiguïté fondamentale" de #Maeva, dans son rapport à Ziyeid qu'elle "aime tout en le trouvant détestable" — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 19:09:28 +0000 2018
Pour le procureur, #Maeva part en Syrie en connaissance de cause, à la fois sur la réalité du terrain et sur les vraies intentions de son mari Ziyeid — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 19:06:47 +0000 2018
Le procureur revient sur les raisons du départ de #Maeva "Tous les éléments montrent qu'elle souscrivait aux thèses les plus radicales" — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 19:04:25 +0000 2018
(C'est le procureur qui requiert 5 ans, pas le tribunal, vous aurez corrigé) #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 18:57:22 +0000 2018
Le tribunal ne poursuit Brahim que pour "soustraction de mineur" (pour le fait d'avoir rejoint l'Etat islamique, il est dans un autre dossier) et demande la peine maximale : 5 ans de prison. #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 18:56:10 +0000 2018
Brahim E., "c'est un terroriste, mais pour s'attaquer à des petites filles de 14 ans, c'est aussi un prédateur" #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 18:53:10 +0000 2018
Il commence par évoquer Brahim E., "combattant de l'état islamique" qui "séduit des jeunes filles, parfois très jeunes", qui alterne "menaces" et "promesses". Il en a séduit 4 et a réussi à en faire venir une. C'était Sarah. #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 18:50:24 +0000 2018
Le procureur prend la parole. Il évoque une "affaire oh combien délicate" #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 18:47:31 +0000 2018
Elle rappelle que Sarah avait 14 ans quand elle s'est rendue en Syrie. A l'époque, Manuel Valls avait évoqué la jeunesse de certaines candidates au djihad devant l'assemblée #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 18:43:33 +0000 2018
L'avocate des parties civiles prend la parole. Elle défend les parents de Sarah, qui n'est pas directement liée à #Maeva mais à son co-prévenu Brahim E., disparu en Syrie. Sarah aussi a disparu en Syrie. — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 18:41:37 +0000 2018
"Je suis très proche de la famille de Redoine, et Redoine a un vrai respect pour les femmes, c'est un vrai féministe" #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 18:38:47 +0000 2018
#Maeva dit avoir donné des informations à la DGSI à son retour — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 18:34:28 +0000 2018
"La deuxième raison c'est la guerre. J'ai fait une fausse couche et aujourd'hui je touche du bois, je me dis que ça aurait fait un malheureux" #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 18:33:45 +0000 2018
"Je n'ai pas retrouvé ce que je voulais", dit #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 18:32:27 +0000 2018
#Maeva répond que la pratique de l'islam était moins sérieuse, les prières n'étaient pas faites à l'heure. Elle évoque esclaves Yezidis sans justification du coran, les décapitations devant sa fenêtre. — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 18:31:25 +0000 2018
L'avocat de la dépense revient sur ma période janvier 2015 - été 2015 : pourquoi êtes vous revenue ? demande-t-il #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 18:28:51 +0000 2018
Questions de la défense: - Combien de personnes pensez-vous avoir fait venir en Syrie ? - Aucune. Personne n'est venu, répond #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 18:26:19 +0000 2018
Fin de la très longue session de questions/réponses avec la présidente. #Maeva : "Ça fait 3 ans que je suis rentrée mais j'ai grandi par rapport à ça, même si ma relation avec Redoine peut vous faire douter. On a déjà préparé son projet pour sa sortie" — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 18:22:05 +0000 2018
#Maeva dit reconnaître qu'elle a violé son contrôle judiciaire et affirme toujours aimer Redoine — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 18:14:06 +0000 2018
La présidente* #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 18:13:25 +0000 2018
Ma présidente, très pédagogue, ajoute que la juge d'instruction a permis à #Maeva de la prévenir simplement par mail quand elle quittait le département où elle devait résider — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 18:13:03 +0000 2018
Petite précision: l'administration pénitentiaire savait quand même que #Maeva rendait visiste à Redoine au parloir. Mais Maeva n'en parlait pas à son conseiller spip et à la juge d'instruction qui suivait #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 18:09:58 +0000 2018
La présidente : "vous comprenez qu'on se peut se poser des questions sur cette relation avec quelqu'un qui est en détention pour association de malfaiteurs visée terroriste" #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 18:05:10 +0000 2018
Le souci, c'est que #Maeva a caché a l'administration pénitentiaire cette idylle naissante — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 18:03:36 +0000 2018
#Maeva peine à expliquer la raison de ses sentiments pour ce djihadiste. Elle dit qu'il la comprenait, par exemple sur sa peur des bruits d'avions à cause du souvenir des bombardements — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 18:02:58 +0000 2018
Elle a commencé à lui parler par téléphone en 2016 et est allée le voir au parloir de la prison de Villepinte, où il est détenu #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 18:00:33 +0000 2018
L'explication : #Maeva est tombée amoureuse de Redoine — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 17:58:59 +0000 2018
Le contrôle judiciaire de #Maeva a été révoqué et elle a été de nouveau incarcérée début 2018 car elle est entrée contact avec Redoine T., condamné à 8 ans de prison pour djihadisme — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 17:58:03 +0000 2018
Quand #Maeva est passée sous bracelet électronique, elle a manqué plusieurs rendez-vous de suivi psychologique. Elle a tenté de travailler mais a arrêté à cause d'un conflit. La prévenue se défend et dit qu'elle a finalement réussi à trouver du travail en 2017 — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 17:40:21 +0000 2018
Suspension de quelques minutes. #Maeva a fondu en larmes — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 17:21:29 +0000 2018
Apparemment, #Maeva a très mal supporté sa détention. A plusieurs reprises, elle avale de fortes doses de médicaments, elle a tenté de se pendre, de se taillader le bras — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 17:11:30 +0000 2018
#Maeva, incarcérée en France et encore amoureuse de Ziyeid, a appris que ce dernier s'était remarié. Pendant un moment elle a même cru qu'il s'était marié à Émile König — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 17:02:12 +0000 2018
"Je l'aimais encore. J'ai mis du temps à me rendre compte de ce qu'il voulait", explique #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 16:56:23 +0000 2018
En prison en France, #Maeva parle encore à son grand père de Ziyeid en des termes plutôt élogieux: "il me manque, je l'aime trop" — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 16:55:44 +0000 2018
"Il voulait que je parte pour prendre d'autres femmes", poursuit #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 16:53:41 +0000 2018
On parle maintenant du départ de #Maeva "Ziyeid m'a aidé mais ça l'arrangeait bien que je parte", dit-elle — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 16:52:59 +0000 2018
Maeva "marieuse de Daech" ? "Ce n'était pas mon travail, je l'ai fait une fois pour dépanner", explique la jeune femme vendredi après-midi lors de son procès
#Maeva reconnait avoir envoyé ces photos et s'être promenée avec une Kalachnikov dans les rues — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 16:36:28 +0000 2018
La présidente évoque ces photos sur lesquelles #Maeva pose avec une Kalchnikov — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 16:35:25 +0000 2018
"Ce n'était pas mon travail, je l'ai fait une fois pour dépanner", poursuit #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 16:33:34 +0000 2018
Pour #Maeva, Laura a été influencée par les premiers articles de presse qui parlent de "marieuse de Daech" — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 16:32:51 +0000 2018
La présidente évoque maintenant le cas de Laura D., qui a vécu dans le califat et est revenue. Elle dit à propos de #Maeva "Elle est venue me voir pour me trouver mon mari. C'est son métier dans l'Etat islamique. Elle voulait me marier à un combattant tunisien" — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 16:29:44 +0000 2018
La présidente demande à #Maeva comment elle n'a pas pu voir ces messages appelant à commettre des attentats en France dans ses conversations ? Elle répond ne pas les avoir vus et répète qu'elle ne les a pas écrites — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 16:25:22 +0000 2018
"Ce n'est pas moi qui ait dit ça à Chloe et Afiya" #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 16:20:51 +0000 2018
"Oum Zahra a dit soit tuer des gens, sois exploser, soit venir mais c'est compliqué", dit l'une des deux mineures #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 16:17:29 +0000 2018
La présidente arrive à l'une des parties les plus sensibles. Elle évoque les discussions de 2 mineures, Chloe et Afiya, qui parlent d'un éventuel attentat en France. #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 16:16:07 +0000 2018
#Maeva continue à dire qu'elle reconnaît avoir écrit et qu'elle n'évoque pas la présence de Ziyeid pour atténuer sa responsabilité — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 16:13:55 +0000 2018
La présidente fait remarquer que dans ses messages à son grand père et à d'autres correspondants, #Maeva n'évoque jamais les difficultés sur place — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 16:10:06 +0000 2018
Son grand père lui propose de revenir. "Si on revient, l'Etat français va nous mettre en prison", répond #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 16:09:13 +0000 2018
#Maeva pleure à la lecture de ses messages à son grand père par la présidente — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 16:07:55 +0000 2018
#Maeva écrit à son grand père en septembre 2014. Elle l'appelle "pépé", entre des descriptions de bombardements, elle demande à son ailleul sa recette de pâte à pizza — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 16:06:52 +0000 2018
#Maeva raconte que la situation s'est tendue avec Ziyeid. Elle dit que celui-ci lui a fait "quelque chose de mal" mais n'ose pas en dire plus. Elle semble ne pas pouvoir aborder certains thèmes intimes à cause de la présence de public et de journalistes dans la salle — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 16:05:20 +0000 2018
#Maeva : "Je ne nie pas ces faits. C'est moi qui ai écrit. Mais il y avait les circonstances. Il y avait Ziyeid" — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 16:01:11 +0000 2018
Un enquêteur demande à la mineure si #Maeva l'a incitée à venir en Syrie : "Oui, indirectement. Elle faisait partie de l'Etat islamique. Elle avait mis le drapeau sur son profil" — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 16:00:25 +0000 2018
"A chaque fois que son profil Facebook était censuré, il réapparaissait avec un autre nom : Oum Zahra 1, Oum Zahra 2", raconte aussi cette mineure #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 15:58:50 +0000 2018
Une mineure en lien avec #Maeva a raconté aux enquêteurs que "Oum Zahra (donc Maeva) disait que c'était obligatoire de venir", rappelle la présidente — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 15:57:16 +0000 2018
"J'ai pas d'explication, c'est très grave. Il y avait Ziyeid avec moi, Afiya qui voulait se marier...", dit #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 15:53:18 +0000 2018
"Si vous vivez mal en Syrie, pourquoi aider des filles à venir ?", demande la présidente #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 15:52:06 +0000 2018
#Maeva dit qu'elle lui a trouvé un mari qui vit en France et qui veut faire sa hijra — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 15:50:41 +0000 2018
Dans cette conversation, Afiya veut partir et se marier à "un frère". #Maeva tente de trouver une solution pour qu'elle paie son billet : "t'as de l'or à vendre?", demande-t-elle à Afiya — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 15:49:55 +0000 2018
En août 2014, #Maeva parle avec Afiya, une mineure qui habite en France. Afiya lui dit qu'elle a 18 ans. — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 15:47:56 +0000 2018
C'est à ce moment que #Maeva se fait appeler "Oum Zarah", notamment sur Facebook. Un pseudo en lien avec celui de son mari Ziyeid, "Abou Zahra" — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 15:40:29 +0000 2018
#Maeva assume le côté "paradoxal" de ces messages où elle dit être heureuse. Mais elle affirme qu'elle avait envie de partir. Elle dit que, pour Ziyeid, quitter le califat est l'un des pires péchés — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 15:38:18 +0000 2018
La présidente lit un long message que #Maeva a envoyé le 5 juillet à son grand père dans lequel elle vante la vie sous l'Etat islamique. Justice, sécurité, morale, place de la femme. Ce sms "trouble" la présidente. #Maeva voulait-elle vraiment rentrer ? — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 15:36:31 +0000 2018
Juin 2014, pardon. #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 15:30:24 +0000 2018
#Maeva affirme qu'elle a voulu rentrer une première fois en juin 2015 — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 15:29:34 +0000 2018
Un jour, #Maeva à entendu des coups de feu. Ziyeid sort avec son arme. Mais ce n'était pas un combat. Le califat venait d'être proclamé. — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 15:28:46 +0000 2018
En juin 2015, #Maeva est témoin de son premier bombardement, sur la maison de son voisin. Là, "avec les femmes du groupe, on s'est demandé ce qu'on faisait là" — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 15:25:39 +0000 2018
Alors que le groupe faisait halte, les hommes sont partis faire allégeance à Daech et l'ont expliqué aux femmes une fois revenus. #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 15:24:02 +0000 2018
Un soir, tout le groupe part vers les territoires tenus par Daech dans 2 pick up. Les hommes disaient que d'anciens groupes par lesquels ils étaient passés venaient pour les tuer #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 15:22:27 +0000 2018
Son mari Ziyeid avait quitté Jabhat al Nosra et "traînait avec d'autres anciens membres". A ce moment là, il n'avait pas encore rejoint Daech #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 15:19:27 +0000 2018
Il l'emmène dans un village puis ils se marient. La dot : un coran et un ordinateur, tout ce que possédait #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 15:16:56 +0000 2018
Arrivée en Syrie, elle est d'abord emmenée dans une maison où elle croise d'autres française puis son futur mais, Ziyeid vient la chercher #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 15:15:03 +0000 2018
Ses passeurs la récupèrent à l'aéroport, près de la frontière, lui disent d'enfiler un niqab puis la font monter dans un bus. #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 15:12:37 +0000 2018
#Maeva parvient à passer la douane en Turquie, ne répond pas aux messages que lui a laissé son grand père — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 15:06:13 +0000 2018
"J'ai appris ensuite que si j'avais été mineure ils auraient pu m'arrêter" #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 15:04:18 +0000 2018
Là, un homme l'interroge. Elle raconte sa vie mais nie aller en Syrie. #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 15:03:40 +0000 2018
"Je prends le train jusqu'à Marseille. Je vais à l'aéroport. Là on m'arrête et on m'emmène dans une salle #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 15:02:47 +0000 2018
C'est sa grand mère qui emmène #Maeva à la gare, pensant que sa petite fille partait au Mans — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 15:00:57 +0000 2018
#Maeva ne s'explique pas la rapidité avec laquelle elle a eu envie de partir en Syrie — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 14:59:52 +0000 2018
Elle emmène son lisseur à cheveux. "Vous n'êtes pas la seule à avoir fait ça", remarque la présidente. #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 14:59:08 +0000 2018
Peu avant de partir, elle va faire des achats. Des médicaments, des vêtements, une grande valise. "J'étais dans une logique où je rejoignais mon futur époux, ce qu'il fallait pour être une femme" #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 14:57:57 +0000 2018
Dans le dossier, sa grand mère disait qu'avant son départ, #Maeva avait des propos très durs sur les juifs, les franc-maçons et les témoins de Jehovah. "Seulement les témoins de Jehovah", répond la prévenue — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 14:55:21 +0000 2018
"C'est complètement puéril de ma part d'avoir pensé faire de l'humanitaire", poursuit #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 14:51:41 +0000 2018
Avec ses petits revenus, #Maeva s'achète des billets d'avion, qu'elle cache dans son coran. "Ma grand mère ne l'aurait jamais ouvert" — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 14:50:30 +0000 2018
"C'est en parlant avec Ziyeid que j'ai eu envie de partir en Syrie", raconte #Maeva, qui affirme que tout s'est fait en quelques semaines — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 14:49:01 +0000 2018
L'homme se fait appeler Abou Zahra. C'est en réalité Ziyeid S., qui avait intégré Jabhat al Nosra, une brigade djihadiste. #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 14:45:05 +0000 2018
Cet homme lui parle alors d'un émir qui protège les gens en Syrie, lui parle de la "hijra", l'émigration des musulmans vers la terre promise #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 14:39:43 +0000 2018
Elle reçoit alors une demande d'ami sur Facebook de la part d'un français qui vit en Syrie. "C'est bizarre, je pensais pas qu'ils pouvaient parler à des femmes, vu qu'ils partent là bas à cause de la religion" #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 14:34:59 +0000 2018
"J'étais touché par ce qui se passait en Syrie, mais comme tout le monde. Je regardais des vidéos mais je ne me disais pas que je devais aller en Syrie" #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 14:30:27 +0000 2018
"J'étais enfermée dans ma chambre, je ne faisais rien. J'ai perdu mes amis. Ils étaient salafistes mais je voulais juste être musulmane, c'est juste que je pratiquais beaucoup" #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 14:23:19 +0000 2018
Elle enchaîne avec un petit boulot de vendeuse, mais la boutique ferme. "Je retourne à la religion, seule dans ma chambre" #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 14:21:02 +0000 2018
Elle commence une nouvelle formation dans un lycée à Draguignan, où le CPE la questionne sur son port du voile. Elle décide de quitter le lycée après quelques mois. #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 14:19:07 +0000 2018
Un soir, alors qu'elle va à la prière du soir, elle met son hijab. "Je ne l'ai plus jamais enlevé, c'était comme une protection" #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 14:17:23 +0000 2018
#Maeva est ensuite accueillie par son grand père. Elle s'intéresse à l'islam, se convertit et commence à porter le voile en 2011 — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 14:15:37 +0000 2018
En fin de lycée, #Maeva s'en va vivre chez une amie. Au bout de quelques mois, elle raconte qu'elle trouve un apprentissage et emménage dans un appartement au Mans. Sa mère l'aide à emménager. C'est la dernière fois qu'elles se voient. — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 14:11:21 +0000 2018
"Au début il ne me tapait pas devant ma mère. Puis il a commencé. Et ma mère m'a menacé à son tour" #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 14:03:33 +0000 2018
Cet homme la battait, lui imposait un emploi du temps "militaire". Elle avait une "peur bleue", raconte-t-elle. #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 14:02:12 +0000 2018
Sa mère revient finalement alors que #Maeva entrait au lycée. Elle l'emmène au Mans, chez son nouvel ami, un autre ancien militaire. Sa mère lui annonce qu'elle vivra uniquement avec ce dernier. — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 14:00:14 +0000 2018
#Maeva raconte son éducation "à la dure, à l'ancienne" dans une famille à laquelle sa mère l'a laissée — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 13:57:21 +0000 2018
"Mon père était casque bleu en Bosnie. Il a raconté l'horreur à ma mère qui venait d'accoucher de moi. Ma mère lui a dit de s'en aller. Il n'est jamais revenu et n'a jamais donné de nouvelles" #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 13:55:23 +0000 2018
Premières paroles de #Maeva : "Je voulais dire que tous les faits (dans l'instruction) sont vrais" — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 13:53:42 +0000 2018
#Maeva est née en octobre 1993 à Nice. Son père ne l'a pas reconnue. — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 13:52:44 +0000 2018
Au tour de #Maeva d'être interrogée par la présidente — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 13:48:42 +0000 2018
Après une interruption des contacts, Sarah a repris contact jusqu'en avril 2015. Puis une fois en 2016. Puis plus rien. #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 13:38:54 +0000 2018
Sarah a dit à son père qu'elle voulait partir. Mais impossible de trouver quelqu'un pour la ramener à la frontière turque. La guerre faisait rage en Syrie. #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 13:37:10 +0000 2018
Sarah raconte à ses parents qu'elle était dans une "maison de femmes", où "tout le monde pleurait". "Elle nous disait que dehors, il y avait des têtes sur des piquets" #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 13:36:03 +0000 2018
"Tout les jours, sa mère pleurait. Elle a fait une dépression", dit le père de Sarah #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 13:33:19 +0000 2018
"Elle est restée en contact avec nous jusqu'en novembre 2014, avec l'application Viber", dit le père de Sarah #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 13:31:52 +0000 2018
"Je n'ai plus de nouvelles de Sarah depuis 2 ans", continue son père. #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 13:29:42 +0000 2018
Avant son départ, Sarah a discuté en ligne avec un certain Abu Saad al Maghrebi, qui était en réalité Brahim E., le co-prévenu de #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 13:28:55 +0000 2018
"Elle était influençable. Elle a dû être guidée par quelqu'un", poursuit le père. #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 13:25:39 +0000 2018
Le temps que son père rentre à son domicile après avoir appris la fugue, Sarah était déjà à Istanbul. #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 13:24:42 +0000 2018
"Le jour où elle est partie, elle n'a pas fait de bisou à sa maman", poursuit le père de Sarah #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 13:23:21 +0000 2018
"4 mois avant son départ, Sarah a voulu porter le voile", contre l'avis de son père. Ses parents laissent passer, pensant que c'était "une crise d'adolescente, qui peut arriver à tout le monde" #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 13:22:29 +0000 2018
"Sarah, c'était une jeune fille très gentille, très calme, qui travaillait bien à l'école. Elle avait 14 de moyenne à l'école", raconte son père #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 13:20:23 +0000 2018
Parmi ces mineures évoquées, une a réussi à arriver en terre de djihad. Elle s'appelle Sarah. En 2014, alors âgée de 14 ans, elle quitte son domicile pour la Syrie. Elle n'est jamais revenue. Ses parents sont parties civiles. #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 13:14:45 +0000 2018
La présidente commence son rappel des faits en évoquant le parcours des nombreuses mineures du dossier, dont certaines ont voulu partir Syrie ou évoqué des actions en France. #Maeva — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 13:02:43 +0000 2018
Un message adressé en 2014 depuis son compte Facebook aurait suggéré à ces mineures de "soit exploser, soit se procurer une arme et tuer".
#Maeva est également accusée d'avoir incité des mineures, qui ne pouvaient se rendre en Syrie, à commettre un attentat en France. — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 12:57:55 +0000 2018
#Maeva devait être jugée avec un co-prévenu, Brahim E. Mais ce dernier serait encore en Syrie, ou mort. — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 12:50:34 +0000 2018
#Maeva est derrière le box vitré de la 12e chambre du tribunal correctionnel de Paris. Brune, cheveux longs détachés — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 12:48:39 +0000 2018
En direct : procès de #Maeva S., 24 ans, revenante de Syrie. Elle est accusée d'avoir incité des jeunes femmes mineures à rejoindre la Syrie. Début du live tweet. @LCI — Matthieu Jublin (@MatthieuJublin) Fri Mar 23 12:47:13 +0000 2018
Revivez le live-tweet de notre envoyé spécial au procès ci-dessus.
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