Procès des attentats de 2016 à Bruxelles : Salah Abdeslam refuse de comparaître

Publié le 12 septembre 2022 à 10h28, mis à jour le 12 septembre 2022 à 11h10
JT Perso
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Source : JT 20h Semaine

Le procès des attentats de Bruxelles s'est ouvert ce lundi devant la cour d'assises de Bruxelles.
Ces attaques djihadistes commises le 22 mars 2016 avaient fait 32 morts.
Parmi les accusés, Salah Abdeslam qui refuse ce matin de comparaître.

Trente-deux morts et beaucoup d'autres vies brisées par les graves blessures physiques ou psychologiques. Deux mois après la fin du procès des attentats du 13-Novembre 2015 à Paris, le procès des attentats jihadistes de mars 2016 à Bruxelles s'est ouvert ce lundi dans la capitale belge. 

Lundi matin, les neuf accusés qui doivent comparaître ont tous été extraits de prison (un dixième, présumé mort en Syrie, est jugé par défaut). Mais plusieurs ont immédiatement critiqué ces boxes après s'être présentés devant la cour.

Salah Abdeslam a été extrait de sa cellule alors qu'il ne prévoyait pas de comparaître à cette audience procédurale, selon ses avocats. Quelques minutes après l'ouverture de l'audience, alors qu'il avait finalement exprimé le souhait de rester, le djihadiste, fine barbe et polo rayé bleu et blanc, a changé d'avis en constatant que Mohamed Abrini, Sofien Ayari et d'autres coaccusés se faisaient escorter hors de leur box. il a souhaité quitter le box. "La manière dont vous nous traitez, c'est inéquitable", a-t-il dénoncé à l'adresse de la présidente.

Il a lancé à la présidente : "Je sais que ce n'est pas votre décision, ces boxes", mais à cause de cela "le procès commence de manière équitable". "La plupart des accusés ne veulent pas comparaître, moi aussi je vais les rejoindre" dans les cellules du bâtiment de justice, a-t-il ajouté. Seuls trois accusés ont accepté de rester.

"Qu'on ne le traite pas comme un animal"

Son avocat Michel Bouchat avait prévenu ce week-end de cette absence, notamment en raison des conditions dans lesquelles allaient se tenir ce procès, avec des boxes individuels fermés aménagés dans la salle d'audience pour les accusés, comparés à des "cages" par leurs avocats. Plusieurs d'entre eux ont dit vouloir obtenir leur "démolition".

"Je ne lui demande pas un fauteuil, je veux simplement qu'on ne le traite pas comme un animal", avait déclaré à l'AFP Michel Bouchat, avocat de Salah Abdeslam. 

"On est comme des chiens ici", a tonné   matin le Tunisien Sofien Ayari, complice de la fuite d'Abdeslam, en frappant du poing la paroi de son box.

960 parties civiles

Au matin du 22 mars 2016, deux jihadistes s'étaient fait exploser à l'aéroport international de Bruxelles-Zaventem, et un troisième une grosse heure plus tard dans le métro de la capitale européenne. Bilan : 32 morts et plus de 340 blessés.

À ce stade, le parquet fédéral a recensé 960 parties civiles, des blessés ou proches de victimes réclamant la réparation d'un préjudice, dans le plus grand procès jamais organisé en Belgique devant un jury populaire.

L'enquête a rapidement révélé, notamment grâce à un ordinateur retrouvé dans une poubelle, que les auteurs des attaques du 22 mars étaient liés à ceux du 13 novembre, membres d'une même cellule de l'État islamique formée en bonne partie sur le sol belge. 

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C'est vraisemblablement l'interpellation de Salah Abdeslam le 18 mars à Bruxelles qui a précipité le passage à l'acte des autres membres de la cellule.

Outre Salah Abdeslam, condamné à la perpétuité incompressible en France, ce nouveau rendez-vous judiciaire concerne le dirigeant présumé de cette cellule, Oussama Atar, déjà jugé par défaut pour le 13 novembre (il est présumé mort en Syrie), ainsi que quatre autres condamnés du procès fleuve qui s'est achevé fin juin à Paris.


La rédaction de TF1info

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