JUSTICE - La directrice d'une école privée de Jurançon (Pyrénées-Atlantiques) a été mise en examen lundi pour viols et atteintes sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans. Elle est en arrêt depuis avril 2021.
Elle avait été placée sous le statut de témoin assisté, mais un juge d’instruction nouvellement affecté au tribunal judiciaire a décidé de changer ce statut. Ce jeudi, la procureure de la République de Pau Cécile Gensac confirme que la directrice d'une école maternelle privée de Jurançon (Pyrénées-Atlantiques) a été mise en examen "des chefs de viols et agressions sexuelles sur mineurs de quinze ans".
La procureure précise qu'"aucune mesure restrictive de liberté n’était ordonnée par ce magistrat, et notamment aucune interdiction d’exercice de la profession".
Des enfants de 2 à 4 ans
La mise en cause exerçait dans cet établissement jusqu'en avril dernier, date à laquelle des enfants l'ont accusée. Elle y était directrice, mais également institutrice. Le 22 avril, la procureure de la République de Pau Cécile Gensac avait ouvert une information judiciaire le 22 avril 2021 des chefs de" viols et agressions sexuelles sur mineurs de quinze ans".
Selon France Bleu Béarn Bigorre qui a révélé l'affaire, les faits auraient été commis à l'encontre de très jeunes enfants "âgés de 2 à 4 ans". "Les enquêteurs disposent de témoignages d'enfants rapportés par leurs parents qui font état de 'pénis décalottés' et de 'doigt dans les fesses' au moment où les élèves sont aux toilettes. D'autres évoquent des coups sur le bas ventre", ajoutent nos confrères. La mise en cause conteste les faits qui lui sont reprochés. Selon une source, "5 ou 6 plaintes auraient été déposées à l'encontre de l'institutrice quinquagénaire".
"À ce jour, les investigations se poursuivent sur commission rogatoire. La fragilité du dossier, attestée par le défaut de mesures coercitives, impose de rappeler que la mise en examen bénéficie de la présomption d’innocence", rappelle la procureure de la République de Pau.
Contacté par LCI, Michel Bernos, maire de Jurançon indique qu'il était au courant du placement sous le statut de témoin assisté de cette directrice et affirme n'avoir appris que très récemment sa mise en examen. "Si ces faits sont avérés, c'est évidemment très grave. Laissons pour l'heure la justice faire son travail", insiste l'édile qui précise se tenir à la disposition de tous les parents de la commune qui souhaiteraient le rencontrer.
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