Quelque 4.000 fêtards sont rassemblés depuis deux jours pour une rave-party en Dordogne.Un important dispositif est déployé par la gendarmerie pour garantir la sécurité de la manifestation.D'autant que le site, une friche minière, est normalement interdit d'accès, car jugé dangereux.
Près de 4000 personnes, venues de toute la France, se sont données rendez-vous à Jumilhac-le Grand, une petite commune de Dordogne, pour un festival de musique techno. "On vient, on se rassemble là, on fait la bringue, c'est génial. On fait du son, on fait ce qu'on aime. On prend du bon temps, tranquille, quoi", se réjouit une participante dans la vidéo du JT de 13H en tête de cet article. Mais cet événement est non déclaré.
150 gendarmes mobilisés
Depuis vendredi, les fêtards ont détruit des clôtures et ont laissé passer 900 véhicules sur un terrain communal, une ancienne friche minière qui est interdite au public. L'un des organisateurs temporise : "On fait attention au terrain et on est respectueux. On a tous ramené nos sacs-poubelles, on a tous ramené de quoi nettoyer. On est là, on s'entraide tous. Si quelqu'un n'est pas bien, on est tous là pour eux", dit-il.
Toutefois, face à l'ampleur de la fête, les forces de l'ordre ont mis en place un important dispositif. 150 gendarmes sont mobilisés, des contrôles ont lieu à chaque sortie, et il y a même un hélicoptère de surveillance. "Pour nous, l'enjeu, c'est d'éviter de permettre à cet événement de grossir et de prendre une ampleur qui devient incontrôlable. Notre contrôle vise avant tout à nous assurer que les personnes qui sortent sont dans un état compatible avec la circulation. Et aussi de saisir tout produit illicite qui serait en leur possession", confie le Colonel Louis Pauty, commandant du groupement de gendarmerie de la Dordogne.
Des risques pour les festivaliers, mais aussi des nuisances pour les riverains. "Le bruit, ça commence à me prendre la tête. Ça fait deux nuits que je ne dors pas. Ça commence un peu à m'énerver, mais bon après je prends sur moi", avoue un habitant. "Qu'ils fassent la fête, le bruit, ce n'est qu'un week-end, on va pas en mourir, c'est pas ça le souci. Le souci, c'est juste qu'ils viennent en voiture et ils rentrent dans les propriétés. Vendredi, ils sont arrivés, il y avait presque 100 voitures dans la cour", déplore un autre.
Plusieurs plaintes pour tapage ont déjà été déposées, mais les habitants devront s'armer de patience. Car même si certains fêtards sont partis, la fête devrait durer jusqu'à lundi matin.
Sur le
même thème
Tout
TF1 Info
- Sujets de sociétéTaxes, carburants, inflation... Les Français face à la vie (très) chère
- InternationalHaut-Karabakh : l'enclave au centre des tensions entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan
- Police, justice et faits diversDisparition inquiétante de Lina, 15 ans, en Alsace
- Police, justice et faits diversAttentat de Magnanville : sept ans après, l'heure du procès
- SportsRC Lens