La France a refusé d'accueillir des migrants, parmi ceux arrivés par milliers à Lampedusa, sauf ceux qui relèvent du droit d'asile.Le ministre de l'Intérieur a d’ailleurs renforcé la présence policière aux frontières avec l'Italie.Une équipe de TF1 a accompagné les équipes qui tentent d'intercepter les clandestins.
Les agents montent à bord du premier train en provenance d'Italie, à 5h30 du matin, comme on le constate dans le reportage de TF1 en tête de cet article. Comme tous les jours désormais, la police aux frontières effectue des contrôles de papiers systématiques. Ce matin, plusieurs adultes et plusieurs enfants de moins de dix ans sont interpellés, faute de documents à présenter. Une vingtaine de migrants clandestins seront interrogés par la police française, avant d'être reconduits en Italie.
Une exception sera faite pour une femme, sur le point d'accoucher et transportée à l'hôpital. Elle est originaire de Côte d'Ivoire, et son enfant aura mécaniquement la nationalité française. La jeune maman pourra, elle aussi, rester dans l'Hexagone. Tous les matins, on assiste aux mêmes scènes dans la gare frontalière, où les forces de l'ordre reçoivent le renfort de réservistes, pour répondre à la vague migratoire qui s'est accentuée depuis l'arrivée à Lampedusa de milliers de migrants entre le 10 et le 13 septembre dernier.
Pendant que des équipes contrôlent les passagers à bord des trains, d'autres inspectent les abords de la voie ferrée transfrontalière, que certains migrants utilisent pour passer à pied. Des contrôles routiers sont également réalisés, ainsi que des patrouilles dans les montagnes entre la France et l'Italie.
Découvrez la suite du reportage en immersion de François-Xavier Ménage dans la vidéo en tête de cet article.