REVIVEZ - La 3e journée du procès de Georges Tron : "Il s’asseyait en face et commençait à me masser les pieds"

Publié le 14 décembre 2017 à 21h21, mis à jour le 15 décembre 2017 à 9h45
REVIVEZ - La 3e journée du procès de Georges Tron : "Il s’asseyait en face et commençait à me masser les pieds"

JUSTICE - Georges Tron, ancien secrétaire d'État et actuel maire de Draveil (Essonne), et son ex-adjointe à la culture, Brigitte Gruel, comparaissent depuis lundi devant la cour d'assises de Seine-Saint-Denis. Ils sont jugés pour viols et d’agressions sexuelles en réunion sur deux anciennes employées. Ce jeudi 14 décembre, leurs accusatrices, Virginie Ettel et Eva Loubrieu, ont témoigné à la barre.

Ce live est à présent terminé. 

La parole est aux accusatrices. Ce jeudi 14 décembre, les deux femmes qui poursuivent Georges Tron et Brigitte Gruel, Virginie Ettel et Eva Loubrieu, doivent témoigner à la barre, au troisième jour du procès devant la cour d'assises de Seine-Saint-Denis à Bobigny. L'ancien secrétaire d'Etat à la Fonction publique de Nicolas Sarkozy, actuel maire de Draveil (Essonne), et son ex-adjointe à la culture sont accusés de viols et d’agressions sexuelles en réunion sur ces deux ex-employées de la mairie. Suivez les débats en direct grâce au live-tweet de notre journaliste présente à l'audience. 

Les deux femmes devaient témoigner mercredi mais n'ont pu le faire par manque de temps. Eva Loubrieu et Virginie Ettel accusent l'actuel maire de Draveil et ancien Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique de Nicolas Sarkozy (entre 2010 et 2011) de viols et d'agressions sexuelles entre 2007 et 2010. Des violences qui auraient été infligées sous couvert de réflexologie plantaire, avec la participation de l'ex-adjointe du maire à la Culture, qu'elles décrivent comme sa maîtresse. Les plaignantes dénoncent l'emprise et les pressions que l'homme aurait exercées sur elles et leur incapacité à s'opposer  à leur puissant employeur. 

Lors du deuxième jour du procès, l'ancien DRH de la mairie de Draveil, Jean-Yves Herry, a affirmé que Georges Tron lui avait imposé "un recrutement plastique, c'est-à-dire de belles femmes" qui rencontraient des difficultés financières, "à compétences égales".

Défendu par Maître Eric Dupond-Moretti, Georges Tron clame son innocence et dénonce un complot ourdi par ses adversaires d'extrême droite. 


La rédaction de TF1info

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