JUSTICE - Georges Tron, ancien secrétaire d'État et actuel maire de Draveil (Essonne), et son ex-adjointe à la culture, Brigitte Gruel, comparaissent depuis lundi devant la cour d'assises de Seine-Saint-Denis. Ils sont jugés pour viols et d’agressions sexuelles en réunion sur deux anciennes employées. Ce jeudi 14 décembre, leurs accusatrices, Virginie Ettel et Eva Loubrieu, ont témoigné à la barre.
Ce live est à présent terminé.
L'audience vient de reprendre avec un incident contre "la diffusion du reportage d’hier soir et les attaques dont le président a fait l’objet dans la presse et les tweets", dit Me Vey. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Fri Dec 15 08:45:32 +0000 2017
Hier soir, l'audience #Tron a été suspendue sur le récit d'Eva Loubrieu. Elle doit reprendre aujourd'hui avec les questions à la plaignante. Un peu plus tôt, Virginie Faux avait été interrogée durant près de sept heures. A lire ici => https://t.co/gGM36gbJje — Maud Vallereau (@maudvallereau) Fri Dec 15 08:00:43 +0000 2017
C'est dans un silence de plomb que la déposition d'Eva Loubrieu, en larmes, se termine. L'audience est suspendue jusqu'à demain. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 19:33:39 +0000 2017
"J'ai commencé à parler. Tout le monde savait. Et personne n'a rien dit, personne n'a rien fait". #Tron l'aurait menacée de mettre son fils à la DASS. Elle est virée. Elle décrit la descente aux enfers. "Je voulais juste mourir, je me réveillais tétanisée". Elle fait une TS. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 19:32:41 +0000 2017
Elle raconte qu'elle essayait d'"esquiver" les rendez-vous mais Mme Gruel "me rappelait à l’ordre" : "Monsieur le maire veut te voir Eva, ça fait trop longtemps" #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 19:29:10 +0000 2017
Elle dit avoir parlé des faits à son nouveau compagnon : "Je lui ai demandé de l’aide pour que je puisse m’extraire" #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 19:27:14 +0000 2017
Et puis, un jour, elle se retrouve "un pied massé par Mme Gruel, un pied massé par M. #Tron". Elle décrit le bureau fermé à clé, "la mise en scène se remet en place". Eva Loubrieu parle comme d'"un protocole" : "Je devais me taire, fermer les yeux, Brigitte se met dans mon dos". — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 19:22:54 +0000 2017
Eva Loubrieu évoque l'ambiance particulière qui régnait à la mairie sous, selon elle, l’autoritarisme de M. #Tron. "Il hurlait souvent 'j’exige, j’exige, j’exige !'" — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 19:15:15 +0000 2017
Ensuite, elle est de nouveau convoquée à son bureau et lui "dit : Monsieur le maire, il faut que cela cesse. Pendant 15 jours, je n’ai plus eu d’appels de la secrétaire de monsieur #Tron" — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 19:11:04 +0000 2017
Un jour, elle va boire un café avec Christelle S. "Elle me parle de ses relations avec M. #Tron et décrit à la virgule près, la gestuelle (...) la totalité de ce que je vis. A la virgule près, monsieur le président. Je suis choquée." — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 19:09:40 +0000 2017
"Je n’avais pas le droit de le toucher donc à partir du moment où vous ne pouvez pas toucher quelqu’un, il n’y a plus partage". Elle s’interroge alors sur la nature de cette relation. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 19:06:51 +0000 2017
Eva Loubrieu parle d'une "relation d’ordre affective et sexuelle" qui commence. "Il y a pénétration digitale mais jamais de relation sexuelle classique. Je commence à m’interroger sur ce procédé, cette répétition", dit-elle. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 19:02:38 +0000 2017
"Puis une sorte de rituel s’est mis en place (dans son bureau), il était souvent au téléphone. Puis rangeait de façon méticuleuse, maniaque, toutes les choses qui traînaient, fermait la porte à clé, prenait la chaise, s’asseyait en face, et commençait à me masser les pieds" #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 19:01:11 +0000 2017
Elle explique qu'après, il s'intéresse à elle, la complimente. "S’instaure une relation de séduction, je ne suis pas insensible, je suis flattée", explique Eva Loubrieu. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 18:56:56 +0000 2017
"A la fin, il dit 'nous déjeunons ensemble demain', il est très difficile de refuser présenter de la sorte", explique-t-elle. Le lendemain, rebelote. Il saisit son pied, le caresse.. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 18:55:29 +0000 2017
Et puis, lors d'un salon, il la croise avec un ami et dit "Vous restez dîner n'est-ce pas ?" Durant le repas, "je sens tout d’un coup un pied se poser sur le mien. Je crois qu’il m’a heurtée par inadvertance mais il continue avec insistance, je suis très gênée". #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 18:54:01 +0000 2017
#Tron dit qu'il transmettra son dossier aux affaires culturelles. Elle est ensuite invitée à un vernissage. "Il me fait la bise, ça m'a décontenancée, nous ne nous étions vus qu'une fois". — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 18:50:35 +0000 2017
Eva Loubrieu est désormais à la barre. "J’ai espoir que cette audience puisse reconnaître que j’ai été victime de M. #Tron et Mme Gruel. Que ma dignité soit retrouvée et permette également que cet agissement n’existe plus jamais, voilà mes espoirs" — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 18:45:01 +0000 2017
Les faits remonteraient à 1997. EDM et l'avocat général se fritent. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 18:39:34 +0000 2017
"ça ne pouvait pas être amical ?" demande l'AG. "Non, pour que j'appelle mes parents au secours", répond le témoin. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 18:34:42 +0000 2017
"J’étais sûre qu’il allait me faire la peau d’instinct", poursuit la dame. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 18:28:56 +0000 2017
"Ce qui est à l'origine, c'est la main qu'il vous attrape", commente le président. Au commencement, il n'y aurait donc pas toujours le pied. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 18:28:14 +0000 2017
Elle dit qu'elle était sûre qu'il allait "y avoir un scandale", "ma main au feu !". Et la dame de poursuivre : "Est-il un violeur ? Je ne sais pas. Mais perversité et harcèlement à la mairie de Draveil ? Oui, oui, oui !" #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 18:26:35 +0000 2017
Sa voix s'étrangle dans les aiguës, elle a une façon de raconter qui, avec la fatigue, fait (me fait) sourire nerveusement la salle. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 18:24:12 +0000 2017
"Tout d’un coup, tout bascule, il m'attrape la main et me dit 'si vous voulez être directrice' il faudra être bien gentille". Elle a retiré sa main. Elle dit que suite à ça, elle a été écartée. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 18:22:54 +0000 2017
On écoute Karine qui a travaillé pour la mairie de Draveil il y a longtemps (j'ai pas la date). Elle avait 24 ans et raconte un repas où elle est assise à côté du député #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 18:19:19 +0000 2017
C'est fini pour les questions de la défense à Virginie Faux. Le président explique qu'un témoin va être entendu puis Eva Loubrieu... #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 18:11:18 +0000 2017
"Ce n’est pas de l’invention, c’est de la croyance. C’est difficile de se rappeler, d’avoir une cohérence, explique à nouveau Virginie Faux. Je peux comprendre que mes incohérences me portent préjudice.Je n'ai pas d’excuses, je peux juste vous dire avec mes mots une vérité" #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 17:54:42 +0000 2017
Me Vey parle notamment sur l'incohérence de date mais "surtout de récit". Après les faits présumés, elle raconte s'être lavée, s'être cachée de ses enfants pour pleurer. Or, le soir de ce fameux déjeuner, elle a fait une TS. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 17:53:41 +0000 2017
Me Vey évoque "les incohérences" de Virginie Faux. "A la rigueur, vous ne vous souvenez pas, mais il y a une série d’inventions", estime l'avocat qui revient sur plusieurs points. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 17:48:17 +0000 2017
Me Vey questionne Virginie Faux sur ses relations avec Jacques Olivier. "C'est un très bon ami maintenant, il m’a toujours proposé son aide (à l'époque), que je n’ai jamais acceptée". #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 17:38:24 +0000 2017
Virginie Faux précise que ça se passe autour "d'une table ronde", qu'elle a "senti" M. #Tron saisir sa jambe mais ne l'a pas vu. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 17:35:11 +0000 2017
Me Vey prend le relais et revient sur l'épisode fromages où Virginie Faux se rend compte que #Tron a les deux mains sur la table et comprend que c'est Mme Gruel qui lui caresse la jambe (ou les pieds j'ai perdu le fil). — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 17:32:48 +0000 2017
Virginie Faux a déjà répondu à toutes ces questions juste avant. Pour l'heure, la défense n'arrive pas à la déstabiliser. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 17:25:46 +0000 2017
Virginie Faux rereconfirme que François-Joseph Roux, ancien collaborateur de #Tron, a avancé les billets pour aller au rendez-vous avec Collard à Marseille. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 17:23:56 +0000 2017
On revient désormais au complot du FN agité par #Tron. EDM questionne à nouveau sur le choix de Collard. "Je me suis dit que c’était quelqu’un qui avait beaucoup de bagout comme vous", répond Virginie Faux. Sourires dans la salle. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 17:21:35 +0000 2017
Sur la lettre de démission, Virginie Faux dit qu'elle a écrit "sous les directives" de l'assistante de #Tron. Sur la photographie de sa mère, elle répète que c'était à la demande d'une collègue, qu'elle ne voulait pas faire de vagues et cacher ce qui s'était passé. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 17:16:30 +0000 2017
"Allez, vous expliquerez ça sur Twitter les militantes !", lance EDM aux PC. L'avocat revient ensuite sur le fait qu'elle ait appelé sa mère photographe pour faire le calendrier de la mairie : "Vous demandez à votre mère de photographier votre violeur !" #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 17:13:26 +0000 2017
L'avocat lit la lettre de démission de Virginie Faux adressée à Georges #Tron qui dit "Merci pour votre soutien (...) J'ai adoré travailler avec vous". — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 17:09:42 +0000 2017
Virginie Faux a dit avoir "entendu" que Brigitte Gruel faisait une fellation à Georges #Tron. EDM : "C'est bien pratique de fermer les yeux, vous ne racontez rien ! Est-ce que Georges #Tron éjacule dans son caleçon ? Vous n'avez pas de détails à nous donner !" — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 17:07:21 +0000 2017
L'avocat revient sur le mensonge autour du cancer de l'utérus. A l'époque, elle en parle aux autres en pleurant. Virginie Faux renvoie EDM à ses précédentes explications. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 16:57:11 +0000 2017
EDM revient sur le fait qu'elle dit avoir "vu" Brigitte Gruel faire une fellation à Georges #Tron et dans d'autres déclarations, qu'elle a fermé les yeux. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 16:54:20 +0000 2017
"Je comprends que cela puisse être incompréhensible. Il y a bien des problèmes de cohérence, ce qui prouve bien que ce n'est pas un complot, que je n’ai pas tout préparé à l’avance", répond Virginie Faux. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 16:52:00 +0000 2017
"Je dis que si vous aviez été violée et qu'à la suite vous faîtes une tentative de suicide, vous vous en souviendriez", poursuit EDM. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 16:50:12 +0000 2017
Eric Dupond-Moretti revient sur les dates du fameux repas des pêcheurs à l'issue duquel Virginie Faux dit avoir été violée : "Vous séparez les faits et la tentative de suicide de plusieurs semaines". #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 16:48:50 +0000 2017
Les avocats de Georges #Tron ont écrit au CSA pour faire différer le reportage. Pour lire la lettre => @antoinevey — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 16:44:02 +0000 2017
Eric Dupond-Moretti revient sur le thème de la médiatisation et sur le reportage diffusé sur Envoyé Spécial ce soir (que nous ne verrons pas puisque nous serons ici tard). #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 16:40:35 +0000 2017
L'audience vient de reprendre, on passe aux questions de la défense. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 16:37:06 +0000 2017
Suspension de dix minutes. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 16:13:07 +0000 2017
Sur la théorie du complot, Virginie Faux confirme qu’elle n'a pas rencontré Philippe Brun et les frères Ollivier avant sa plainte et qu'elle n'a parlé des faits aux personnes du FN que six mois après #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 15:41:07 +0000 2017
Son avocat démine point par point avec sa cliente à la barre les éléments dans lesquels vont tenter de s'engouffrer la défense : approximations, erreurs de date, comportement, complot... #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 15:30:08 +0000 2017
Virginie Faux dit que durant cette soirée, elle avait trop bu et son talon s'est coincé dans une grille d'aération. Sur le reste, elle demande pourquoi cet adjoint "n'a pas porté plainte car dans ces cas-là, c’est une agression très grave" #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 15:28:31 +0000 2017
Georges #Tron y relatait une scène qu'on lui avait raconté disant que Virginie Faux avait "saisi les parties génitales d'un adjoint" et "fini pieds nus dans la neige". — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 15:24:04 +0000 2017
L'avocat revient sur cette soirée des vœux à la mairie en janvier 2010 où elle aurait eu un comportement "inqualifiable". Georges #Tron en a parlé dans une interview au JDD avant le procès. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 15:23:08 +0000 2017
Après les faits, "il m’est arrivé en rentrant le soir de prendre 2 verres d’alcool parfois 3, de mettre un fond de whisky dans une bouteille en arrivant au travail." #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 15:18:18 +0000 2017
Mise au point faite, l'avocat revient sur la supposée alcoolisation de sa cliente. Avant les faits, "je prenais de temps en temps l’apéritif", explique Virginie Faux. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 15:17:55 +0000 2017
L'avocat aurait aimé voir en introduction des débats des experts expliquer "pourquoi les victimes ne parlent pas ou reviennent vers leur agresseur". "La sidération et l’emprise sont deux notions parfaitement documentées (...) et qui peuvent éclairer les débats" #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 15:14:20 +0000 2017
"Si ces femmes suivent les débats, elles seront confortées dans leur décision de laisser les choses sous le boisseau", assène Me Ollivier. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 15:12:18 +0000 2017
Me Ollivier, son avocat, prend désormais la parole et s'adresse sans le nommer au président en revenant sur les 600.000 femmes et 200 000 hommes agressé(e)s sexuellement chaque année dont une infime partie entreprend des démarches judiciaires. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 15:11:51 +0000 2017
"C’est un combat difficile, mais il faut dénoncer ce genre d’agression. Ça vaut le coup de se battre, j’ai pas plus de courage que n’importe qui. Ne pas dénoncer, c’est autoriser, il ne faut pas laisser faire ce genre de choses.", développe-t-elle. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 15:06:14 +0000 2017
Elle a seulement témoigné la semaine dernière chez Europe 1 car le journaliste les a "suivies depuis le début". Et ce soir dans Envoyé Special mais dans une démarche plus générale pour les futures victimes, explique-t-elle. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 15:05:16 +0000 2017
Elles ont fini par remercier l'avocat : "Au départ, j'ai pris Me Collard car c’était une grande gueule mais je me suis aperçue finalement que ce n’était que ça" #Punchline #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 15:01:52 +0000 2017
Sur leur médiatisation à l'époque, Virginie Faux assure que Me Collard "a donné nos numéros de téléphone à tout le monde". Elle n'était pas pour mais "c’était lui l’avocat". #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 15:00:46 +0000 2017
"Si quelqu’un devait bien se taire, c’est lui", dit Virginie Faux. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 14:53:00 +0000 2017
Mais elle entend à la radio Georges #Tron qui commente l'affaire DSK : "Il dit 'oui je pense à la victime'. Je pars dans une colère, dans un état pas possible, j’appelle Me collard, je lui dis 'je me fiche de DSK', on la dépose maintenant ! Je me fiche qu’on mélange tout" — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 14:51:52 +0000 2017
Me Collard les appelle en mai 2011 pour décaler le dépôt de leur plainte : l'affaire DSK vient d'éclater. "Il me dit, il va falloir attendre que l’affaire se tasse". #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 14:48:15 +0000 2017
Pourquoi Collard ? "J'ai pris contact avec un avocat médiatique parce que j'avais peur que ce soit enterré. J’ai vu Collard s’exprimer à la télé, je me suis dit qu’il avait une grande bouche et qu’il se laisserait pas faire" #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 14:46:22 +0000 2017
En parlant avec Eva Loubrieu, elle découvrira qu'elles ont vécu des faits "similaires". Virginie Faux décide de contacter Me Collard. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 14:45:21 +0000 2017
Virginie Faux raconte la descente aux enfers, l'alcool, l'envie d'en finir, ce corps qui la dégoûte : "Il arrive un moment où on se dit que faire l'autruche, c'est pas la bonne solution". Elle contacte l'association AVFT : "De pouvoir vider son sac, ça fait du bien" #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 14:40:37 +0000 2017
- "Vous vous sentiez honteuse ?" - "Oui" - "De quoi ? De vous être laissée faire ?" - "Je ne me suis pas laissée faire. Mon corps ne m’a pas permis de réagir." #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 14:33:05 +0000 2017
"Il vous arrive des choses très graves, c’est votre conjoint quand même ?", enchaîne le président qui n'entend même pas ce que vient de répondre Virginie Faux : à ce moment là, elle n'a "parlé à personne" de ce qui lui était arrivé. Pas même à son mari. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 14:30:08 +0000 2017
"Personne ne s’opposait au maire" poursuit-elle. "Pourquoi on cherche pas un autre emploi ?" - "Mon mari ne m’a pas donné l’autorisation de démissionner. (...) Il prenait toutes les décisions (...) Je n'avais même pas le droit d'avoir un compte en banque" #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 14:27:03 +0000 2017
"Il n'y a pas de contrainte physique oui. Mais Georges #Tron est quelqu'un d'assez autoritaire... Il y avait une contrainte parce que c'est mon employeur, parce qu’il est important et par peur", dit Virginie Faux. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 14:24:34 +0000 2017
Le président la questionne désormais sur la contrainte. "Il n'y a jamais eu de contrainte physique, on ne vous a pas tapée, pas menacée avec un couteau, on est bien d'accord ?". #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 14:22:23 +0000 2017
"Qu’est-ce que vous voulez dire par là ?", demande le président. Virginie Faux reste interdite : "C’est clair, est-ce que j’ai besoin de rajouter ?" Elle pleure. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 14:14:43 +0000 2017
Le président insiste sur la question du consentement, lit ses déclarations devant les policiers : elle disait qu'elle se sentait comme "un morceau de viande, une poupée gonflable"... #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 14:13:41 +0000 2017
- "Je me suis demandée si j'allais faire une crise cardiaque" - "Est-ce qu’ils étaient en mesure de percevoir ce q vous décrivez ?" - "Le corps parlait" - "Comment ?" - "Par la rigidité, le non-consentement, on peut s’apercevoir même sans parole le non-consentement" #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 14:11:57 +0000 2017
Président : "Qu’est-ce qui vous empêche d’ouvrir les yeux ?" Virginie Faux : "La contrainte... la peur... Physiquement rien ne m’y oblige". #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 14:11:13 +0000 2017
Elle raconte ensuite qu'elle est retournée travailler. Aux policiers, elle avait dit être rentrée chez elle. Le président note cette contradiction. "ça s'est passé il y a sept ans, je peux comprendre que ce ne soit pas cohérent mais je n'ai pas tout noté" #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 14:03:42 +0000 2017
"Tout en prenant la main, il me met la main sur le sexe de Brigitte qui n’avait pas de culotte car j’ai senti ses poils pubiens. (...) "Par chance", mon opération était cicatrisée, j’avais un collant, c’est ce qui m’a sauvé, j’ai été caressée à travers le collant." #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 13:57:18 +0000 2017
"Et c'est parti avec Brigitte Gruel qui commençait à me masser les épaules et le plexus solaire et je me suis dit 'c’est pas possible, ça va pas recommencer". #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 13:55:18 +0000 2017
"Mme Gruel m’a retiré mon manteau (...) M. #Tron m’a dit qu’il me trouvait très tendu. Il m'a retiré mes chaussures, a soufflé sur mes pieds pour les réchauffer." #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 13:53:32 +0000 2017
"Elle me dit d’enlever son manteau, mais il faisait froid, je refuse". Georges #Tron lui demande de s'asseoir à côté d'elle pour travailler sur l'agenda. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 13:51:03 +0000 2017
Quand elle sonne chez Brigitte Gruel, elle est au téléphone, lui dit d'entrer. Dans le salon, Georges #Tron est là : "J'ai vu sur la table basse trois verres de vin et des macarons". — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 13:48:48 +0000 2017
Reprise de l'audience (depuis 10 minutes, petit pb de connexion avant). Virginie Faux raconte les seconds fait dénoncés, en date du 4 janvier 2010. La secrétaire de G. #Tron lui demande de déposer un agenda chez Brigitte Gruel. Elle a trouvé cela étrange mais a "obéi aux ordres". — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 13:47:39 +0000 2017
Désolée @EnvoyeSpecial, je vous ai mis dans l'ensemble de mon #LT #Tron du matin sans m'en apercevoir... — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 12:34:41 +0000 2017
@EnvoyeSpecial L'audience est suspendue jusqu'à 14h15. Elle reprendra avec l'audition interrompue de Virginie Faux. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 12:02:34 +0000 2017
@EnvoyeSpecial Sans transition, on passe à l'audition du psy qui a examiné Eva Loubrieu. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 11:54:00 +0000 2017
@EnvoyeSpecial Le président, qui semble avoir déjà jugé, commente : "Oui, enfin, le cancer, c'est pas contagieux" #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 11:49:47 +0000 2017
@EnvoyeSpecial "C’était quelqu’un (Tron) qui avait très peur des maladies, qui était hypocondriaque, Je me suis servie de ça", résume-t-elle. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 11:47:46 +0000 2017
@EnvoyeSpecial Virginie Faux explique qu'elle savait que ça "arriverait à ses oreilles". "Je m’en suis servie et j’en suis désolée pour mes proches, mais je ne le regrette pas car à partir de ce moment-là, je n’ai plus eu de problème." #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 11:46:39 +0000 2017
@EnvoyeSpecial Le président demande pourquoi elle l'a dit à ses collègues et pas directement à Georges #Tron. "Pourquoi ne pas l’affronter directement ?" - "J’ai encore du mal à le regarder alors..." — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 11:45:18 +0000 2017
@EnvoyeSpecial Le pdt évoq désormais son mensonge sur le cancer de l'utérus.Elle avait prétendu être malade à son entourage et ses collègues. Lors de son audition, elle avait dit : "Je l’ai fait car pour moi c’était la seule arme possible, je pensais comme ça q je ne serais plus agressée" #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 11:42:46 +0000 2017
@EnvoyeSpecial Le pdt enchaîne sur la mère de Virginie Faux, photographe, à qui elle a demandé de faire la photo pour le calendrier de la mairie, un mois après son viol présumé. "J'ai fait comme si tout allait bien, je ne voulais surtout pas montrer quoi que ce soit à ma mère", dit-elle. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 11:39:04 +0000 2017
@EnvoyeSpecial "Je n’ai plus envie de travailler en mairie mais je n’ai pas le choix", répond Virginie Faux. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 11:33:16 +0000 2017
@EnvoyeSpecial On passe à l'après. Le contrat de Virginie Faux touche à sa fin mais "vous demandez un nouvel emploi". Le président demande pourquoi elle ne démissionne pas, continue à travailler avec "ce maire qui ... bon euh.. vous fait du pied et... bon, euh, vous viole". #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 11:32:47 +0000 2017
@EnvoyeSpecial "Je suis censée me suicider pour deux relations sexuelles ?", interroge Virginie Faux. "Bon, euh...", marmonne le président qui ne sait plus trop quoi dire. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 11:22:05 +0000 2017
@EnvoyeSpecial Elle souhaitait s'assurer qu'il disait bien que leur relation était professionnelle et non amicale. Même si elle reconnaît que la relation était amicale. Mais nie toute relation sexuelle. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 11:21:08 +0000 2017
@EnvoyeSpecial Le président se défend : "Je suis là pour instruire à charge et à décharge et poser des questions parfois désagréables" A la demande de tous, il lit la déposition du chirurgien qui nie d'abord formellement une relation lors de ses premières auditions #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 11:10:57 +0000 2017
@EnvoyeSpecial L'avocat de Virginie Faux s'énerve : "Je suis surpris du ton de cet interrogatoire. Les audiences ambiance 1950 où on semble découvrir un phénomène qui s’appelle la sidération". #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 11:07:53 +0000 2017
@EnvoyeSpecial Le président développe en expliquant qu'elle évoque une "liaison" avec lui dans un email à une amie. "Bon, à la limite peu importe, ça vous regarde, c'est votre vie. Mais le docteur a reconnu deux relations sexuelles avec vous". #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 11:01:47 +0000 2017
@EnvoyeSpecial Le président explique que des témoins ont lié sa "tentative de suicide à un autre événement", le fait que son amant l'a quittée "le 7 novembre". Virginie Faux assure : "Je n’ai jamais eu de relation, autre qu’amicale, avec mon chirurgien". - "Mouais", commente le président. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 10:59:01 +0000 2017
@EnvoyeSpecial La défense s'appuie notamment sur ses erreurs et incohérences pour décrédibiliser son témoignage. Le président l'interroge à ce sujet. "C’est compliqué quand on est sous le choc d’avoir une cohérence", reconnaît-elle. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 10:52:17 +0000 2017
@EnvoyeSpecial Elle raconte ensuite être rentrée chez elle, s'être lavée et cachée de ses enfants pr pleurer puis avoir dormi. Elle n'a pas mentionné qu'elle avait fait une tentative de suicide. Elle la situait en décembre, un mois après. Or l'enquête a montré que sa TS était ce soir-là. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 10:48:49 +0000 2017
@EnvoyeSpecial Le président demande ce qui s'est passé après. "Je n'avais qu'une envie, sortir de cet endroit. Je me suis retrouvée dans l'entrée du parc, Brigitte Gruel m'a demandé si ça allait, j'ai dit oui". #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 10:44:58 +0000 2017
@EnvoyeSpecial "Mon corps ne réagissait pas, il ne suivait plus ce que je voulais faire. On m’a demandé de fermer les yeux, quand je les ouvrais, monsieur #Tron les refermait", poursuit-elle. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 10:40:35 +0000 2017
@EnvoyeSpecial "C’est M. #Tron qui introduit ses doigts ds votre sexe?" - "Il a mis un doigt et pas plusieurs. Il m’a caressé le sexe à travers ma culotte, l’a poussée, et a écarté mes lèvres". Silence. "Il a mis son doigt à l’intérieur de votre vagin?" - "Oui M. le président". Elle pleure. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 10:39:08 +0000 2017
@EnvoyeSpecial "Désolée de vous poser la question, vous aviez des collants, une culotte, un string, allons-y (...) parce qu’après vous dites qu'il y a eu pénétration", poursuit avec tact le pdt. "J’avais des bas car j’avais subi une opération et je ne pouvais pas porter de collants" #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 10:35:26 +0000 2017
@EnvoyeSpecial "Madame Gruel a défait les boutons de mon chemisier, elle m’a baissé mon soutien-gorge mais j’avais toujours ma jupe. C’est M. #Tron qui m’a enlevé la jupe". — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 10:32:31 +0000 2017
@EnvoyeSpecial "J'étais là mais je n'étais plus là. J’étais complètement paralysée, je suis devenue toute molle" - "Vous ne pouviez opposer aucune résistance ?" - "Je n’étais pas en mesure d’opposer une résistance" #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 10:31:20 +0000 2017
@EnvoyeSpecial Après le départ des convives, Brigitte Gruel aurait fermé la porte à clé, caressé ses épaules, déshabillée. Le président demande pourquoi elle se laisse déshabiller sans rien dire. "J'ai pas compris ce qui se passait, j’étais incapable de réagir, j’étais choquée" #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 10:30:17 +0000 2017
@EnvoyeSpecial "A un moment, il me disait 'tu bois pas ton verre, bois ton verre'. Il me resservait. (...) J’étais euphorique mais pas ivre", explique-t-elle. Le président lit ensuite la scène de viol qu'elle a décrite. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 10:20:01 +0000 2017
@EnvoyeSpecial "J'étais bouleversée (...) J'essayais de faire en sorte que ça ne se voie pas à l'extérieur pour ne pas donner une mauvaise opinion de moi et de M. #Tron aux invités (...) J’ai fait en sorte que rien ne transparaisse". — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 10:17:09 +0000 2017
@EnvoyeSpecial "Monsieur #Tron me touchait le pied tout au long du repas, raconte Virginie Faux. Mais au moment du fromage, je le vois qui coupe son fromage, il avait ses deux mains sur la table. Et là je me dis, 'qui me touche la jambe' et je réalise que c’était elle (Brigitte Gruel)". — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 10:13:57 +0000 2017
@EnvoyeSpecial Sur la confusion de date, elle dit que lors de sa plainte en 2011, elle a regardé son agenda et il était écrit un déjeuner le 12 novembre 2009 "j’ai retenu cette date-là", "j'ai pu me tromper de date". Le déjeuner des pêcheurs a lieu le 19. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 10:08:54 +0000 2017
@EnvoyeSpecial On en vient au déjeuner (le 12 ou le 19 novembre 2009) où elle dit avoir été agressée. Président : "Votre présence était-elle nécessaire ?" - Virginie Faux : "Absolument pas" - "Pourquoi êtes-vous là ?" - "Je ne suis que secrétaire, j'obéissais à une demande de mon patron" #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 10:05:00 +0000 2017
@EnvoyeSpecial "A chaque fois, on me rassurait donc comme ça ne gênait personne, je me disais que ça venait de moi, qu’il fallait que je me détende et que je ne vois pas ça comme une agression", explique Virginie Faux. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 09:59:44 +0000 2017
@EnvoyeSpecial "Ça s'est passé à diverses occasions, 5 ou 6 fois, ce n'était pas rituel. Il fallait une occasion", poursuit-elle. "A aucun moment j’ai compris que ça pouvait dériver. Il touchait, entre guillemets, les pieds de tout le monde." #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 09:54:41 +0000 2017
@EnvoyeSpecial "Il y a une différence avec la réflexologie, là, ce n’était pas du tout des points de pression", explique Virginie Faux. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 09:51:00 +0000 2017
@EnvoyeSpecial Avant les faits d'agressions présumées, elle raconte qu'à plusieurs reprises, il lui a pris le pied ou fait du pied sous la table #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 09:50:05 +0000 2017
@EnvoyeSpecial "Je suis allée voir M. #Tron pour qu’il puisse m’orienter vers des postes de vendeuse ou d’immobilier". Il lui propose un déjeuner, lui dit qu'il "aurait sûrement besoin d’une hôtesse d’accueil". — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 09:47:37 +0000 2017
@EnvoyeSpecial Virginie Faux a demandé à être entendue mais c'est le président qu'on entend pour l'heure. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 09:41:57 +0000 2017
@EnvoyeSpecial Le président rappelle qu'elle a dénoncé deux séries de faits en "novembre 2009 et janvier 2010" et lit ses dépositions. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 09:38:23 +0000 2017
@EnvoyeSpecial "Tout ce que je demande c’est que ce soit jugé par un jury populaire, qu’on attende ma parole réellement. On a beaucoup parlé en plaisantant de réflexologie. Je n’ai pas porté plainte pour réflexologie mais pour agressions sexuelles", poursuit Virginie Faux d'une voix douce #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 09:37:13 +0000 2017
@EnvoyeSpecial Virginie Faux, cheveux blonds attachés en queue de cheval, s'avance doucement à la barre. "Je confirme depuis le début mes propos comme quoi j’ai été agressée sexuellement par ces deux personnes" déclare-t-elle. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 09:33:17 +0000 2017
Me Vey dénonce de son côté l'émission @EnvoyeSpecial sur l'affaire qui sera diffusée ce soir. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 09:29:38 +0000 2017
L'avocat avait renoncé à certains témoins hier pour alléger l'audience "mais compte tenu de ce qui se passe, je suis obligé de solliciter l’audition de ces témoins". #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 09:28:41 +0000 2017
L'audience vient de reprendre avec un "retard je dirais" de 1h20 #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 09:20:53 +0000 2017
Le président est dans la place. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 09:00:56 +0000 2017
Dommage que le président ne tweete pas, nous pourrions suivre l'état du trafic en temps réel. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 08:26:38 +0000 2017
L'audience reprendra avec du retard, le président est coincé dans les transports. Le trafic sur la ligne 5 est effectivement difficile aujourd'hui. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Dec 14 08:14:23 +0000 2017
@LCI Le planning est ajusté en espérant "ne pas siéger samedi (23 decembre)" dit le président #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 19:14:56 +0000 2017
@LCI L'audience est suspendue jusqu'à demain. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 19:10:28 +0000 2017
@LCI Donc l'audience est suspendue un quart d'heure, le temps que la cour se prononce sur le devenir du planning et l'audition de notre plaignante. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 18:38:29 +0000 2017
@LCI Donc EDM fait un pas en avant en proposant de renoncer à un ou deux témoins côté défense. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 18:36:26 +0000 2017
@LCI On essaye de trouver une solution au planning qui va être compliqué à tenir en neuf jours dans tous les cas. Solutions avancées : passer à la trappe certains témoins, écourter le temps de parole de chacun... Et pendant ce temps, on n'avance pas :) #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 18:35:25 +0000 2017
@LCI "On est dans une surenchère de témoins (...) Il y a beaucoup de témoins qui ne servent strictement à rien !", dit EDM qui tente d'en faire passer quelques-uns à la trappe. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 18:29:13 +0000 2017
@LCI On est dans une phase de négociations entre le président et les avocats qui tentent de faire reporter l'audition de la plaignante. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 18:27:02 +0000 2017
@LCI La cour en a fini avec l'enquêtrice. L'audience est suspendue un quart d'heure et reprendra avec l'audition de Virginie Faux (Ettel). "C'est pas sérieux !" hurle EDM. Les avocats des PC ne sont pas d'accord non plus. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 18:24:35 +0000 2017
@LCI Le président en profite pour faire un petit parallèle entre gardes à vue de nuit, travailleurs de nuit, possible délibération de cette affaire de nuit. On est contents. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 18:09:08 +0000 2017
@LCI Sous le feu des questions de la défense depuis un moment et interrogée depuis de très très longues heures, l'enquêtrice reste inébranlable, ne perd pas son sang-froid, répond très calmement. (J'aurais pété un plomb depuis longtemps #Monavis). #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 18:06:02 +0000 2017
@LCI Georges #Tron "a eu tout loisir de se reposer, de manger. Je veux bien tout entendre mais cette garde à vue était légale", poursuit l'enquêtrice qui rappelle que les gardes à vue ne sont jamais "faciles" pour personne. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 18:02:46 +0000 2017
@LCI "Les enquêteurs aussi ont travaillé toute la nuit, ça veut dire des actes procéduraux des perquisitions (...), on avait beaucoup de travail et c’est pas par plaisir qu’on travaille la nuit", poursuit l'enquêtrice. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 18:01:31 +0000 2017
@LCI L'avocat dit que #Tron n’a même pas pu enlever ses lentilles de contact durant sa GAV et, "humiliation suprême, on lui a enlevé son alliance". "La GAV est la même pour tout le monde", réplique l'enquêtrice. "On enlève les bijoux (...) les lacets comme n’importe quel gardé à vue". — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 18:00:43 +0000 2017
@LCI EDM revient désormais sur la garde à vue de Georges #Tron "en pleine nuit". "Il a fallu faire des investigations avant de l'interroger. Ce n'était pas à dessein" dit l'enquêtrice. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 17:58:37 +0000 2017
@LCI Mais "on n'a pas dépassé les limites", estime-t-elle, rappelant qu'"à tout moment", un témoin peut partir quand bon lui semble. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 17:54:36 +0000 2017
@LCI EDM revient sur "les pressions" qu'auraient exercées les policiers sur une des témoins qui ne parlait pas contre #Tron, la traitant de "grenouilles de bénitier". L'enquêtrice répond que son audition était difficile car "on savait qu'elle ne nous disait pas tout ce qu'elle savait" — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 17:52:41 +0000 2017
@LCI Dans ces écoutes, Sylvie évoque aussi les propositions que lui aurait faites #Tron pour des plans à trois. "On a deux femmes qui parlent entre elles et ça devient 'l’enquête démontre'. Avec vous, tout devient "l'enquête démontre"", réplique l'avocat. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 17:47:35 +0000 2017
@LCI L'enquêtrice ne se démonte pas et répond en lisant les écoutes téléphoniques de Sylvie (la maîtresse reconnue de Georges #Tron) qui évoque avec une amie à plusieurs reprises la relation passée de son amant avec Brigitte Gruel. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 17:43:04 +0000 2017
@LCI L'avocat enchaîne : "En quoi votre enquête démontre que Georges #Tron et Brigitte Gruel ont eu des relations sexuelles ?" — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 17:39:54 +0000 2017
@LCI L'avocat explique que cette "rumeur" est entrée dans le dossier puisque les enquêteurs ont directement posé la question à l'intéressée en disant l'enquête "démontre" que. "Vous avez laissé entrer la rumeur dans toute cette enquête", accuse Me Dupond-Moretti. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 17:35:12 +0000 2017
@LCI "Mme S. s’est-elle retrouvée enceinte de Georges #Tron et s’est-elle fait avorter ?", interroge EDM. L'enquêtrice est un peu décontenancée : "C’est pas une vérification qui a été faite". #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 17:31:07 +0000 2017
@LCI EDM pointe l'absence de vérifications des enquêteurs concernant le témoignage de la journaliste qui a témoigné tout à l'heure. L'enquêtrice l'admet. "Son témoignage était un témoignage parmi d’autres (...) On a eu 3 semaines pour mener l'enquête" #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 17:22:52 +0000 2017
@LCI L'avocat dénonce "l'examen de la sexualité des accusés (qui) n'a pas été du tout le même q l'examen de la sexualité des deux plaignantes". L'enquêtrice s'en défend rappelant que les enquêteurs ont mis en lumière la vie "libertine" d'Eva Loubrieu qui ne s'en est pas cachée. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 17:19:14 +0000 2017
@LCI "Vous êtes totalement impartiale", lance EDM à l'enquêtrice. "ça a été dit ce matin mais vous (EDM) n'étiez pas là", note le président. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 17:15:23 +0000 2017
@LCI L'enquêtrice a dit ce matin que l'auteur de cet enregistrement avait reconnu avoir orienté les réponses de la plaignante. L'avocat veut lui faire dire que la plaignante a dit espérer 300 000 euros de l'affaire. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 17:12:45 +0000 2017
@LCI L'avocat revient sur l'enregistrement clandestin dans lequel Mme Loubrieu dit avoir "la machine FN" derrière elle et dont l'enquêtrice a parlé ce matin. "Vous vous moquez de moi Mme, de quoi est-il question dans cet enregistrement ?". #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 17:10:08 +0000 2017
@LCI EDM la reprend : "Vous n'avez aucun témoin direct et aucun élément matériel. Vous vous contentez de ce maelström de témoins" #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 17:06:24 +0000 2017
@LCI "Il y a un certain nombre de choses démontrées par l’enquête oui (...) que ce repas (à l'issue duquel Virginie Ettel aurait été violée) existait, que ces pêcheurs existaient (...). On lui a demandé d’aller chez Mme Gruel et des témoins expliquent qu'ils l'ont vue" #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 17:05:10 +0000 2017
@LCI "Avez-vous des témoins directs de ce que disent (les deux plaignantes) ?", interroge EDM. L'enquêtrice commence à répondre mais EDM l'interrompt. Elle s'énerve. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 17:01:09 +0000 2017
@LCI Eric Dupond-Moretti interroge désormais l'enquêtrice de la PJ et parle en préambule d'un "procès hors normes". #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 16:57:02 +0000 2017
@LCI Petite suspension de dix minutes. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 16:29:37 +0000 2017
@LCI Elle est désormais interrogée sur la sacoche appartenant à Brigitte Gruel qui a été livrée aux enquêteurs. A l'intérieur, le dossier de licenciement de Virginie Ettel et des documents à charge sur les plaignantes. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 16:25:23 +0000 2017
@LCI L'enquêtrice s'agace des interruptions des avocats de la défense : "Si on fait exprès pour me déstabiliser, je vais arrêter mon propos, et me taire". #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 16:17:42 +0000 2017
@LCI L'enquêtrice poursuit : "On reste convaincus que plusieurs femmes (entendues) ne nous ont pas dit toute la vérité". #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 16:15:16 +0000 2017
@LCI Et le président qui annonce "la bonne nouvelle" : les témoins manquants au premier jours se sont signalés et viendront témoigner. Une mauvaise nouvelle pour le planning en revanche, note-t-il. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 16:11:59 +0000 2017
@LCI On pinaille sur une déclaration d'Albane #Tron que l'on ne retrouve plus. On cherche, on perd du temps. Ce n'est pas comme si on avait 3 heures de retard sur le planning de la journée... #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 16:07:40 +0000 2017
@LCI L'enquêtrice est interrogée par les avocats des PC et met en lumière toute la difficulté d'une enquête lorsque, en l'absence de preuves matérielles, celle-ci repose sur les témoignages de chacun(e). #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 15:59:10 +0000 2017
@LCI Quand elle a découvert qu'elle n'était pas la seule à subir ces relations, elle a décidé d'y mettre fin. Christelle S. a alors "été mise à l'écart", poursuit l'enquêtrice. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 15:43:44 +0000 2017
@LCI Christelle S. raconte le même "rituel" dans le bureau de son employeur : massages de pieds qui finissent en pénétration digitale. Cela a duré deux ans. Elle n'a pas porté plainte car elle dit qu'elle était "consentante", "qu'elle a vécu ces relations comme une fatalité". #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 15:41:07 +0000 2017
@LCI L'enquêtrice évoque le cas de Christelle. S. qui raconte sensiblement les mêmes faits mais n'a pas déposé plainte : "Cela a été compliqué d'avoir son témoignage". #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 15:37:14 +0000 2017
@LCI "On est, je dirais, sur un schéma et des faits différents" de Virginie Ettel, commente le président. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 15:35:38 +0000 2017
@LCI L'enquêtrice est désormais sur les faits dénoncés par Eva Loubrieu : "Elle dit avoir eu des relations consenties avec le maire mais qu’ensuite, quand elle a découvert que le maire avait les mêmes pratiques avec d’autres (...) elle ne voulait plus" #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 15:33:36 +0000 2017
@LCI Le président explique, comme il l'a déploré ce matin, que l'ancien DRH a été contacté par les Inrocks le lendemain de sa déposition. "Je peux vous certifier à la barre que ça ne vient pas de mes enquêteurs", répond l'enquêtrice. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 15:29:29 +0000 2017
@LCI Malgré la pression médiatique, "on a toujours travaillé de manière sereine" répond l'enquêtrice à la question du président. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 15:20:21 +0000 2017
@LCI L'enquêtrice rappelle qu'elle a reçu une trentaine d'attestations en faveur de Georges #Tron, un petit comité de soutien qui a aussi été entendu par les services de police. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 15:17:14 +0000 2017
@LCI Le président à quelques tics de langage : "Bon", "Euhhhh", et ce fameux "Je dirais" prononcés à peu près 136 fois en moins d'une heure... #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 15:10:33 +0000 2017
@LCI "On a fait une enquête exemplaire", répond l'enquêtrice. Me Dupond-Moretti s'étrangle. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 15:09:09 +0000 2017
@LCI Le président s’étonne de constater que Me Collard prenait contact directement avec les services de police pour conseiller d’entendre untel sans intervention du parquet. "On ne voit pas ça dans toutes les procédures", dit-il. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 15:08:22 +0000 2017
@LCI Le président demande s'ils ont pu établir les causes de cette tentative de suicide en lien avec les faits ou à une rupture amoureuse, comme l'avaient avancé certains témoins. "Il n'y a rien d’acquis dans ce dossier, c’est bien le problème", commente l'enquêtrice. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 15:04:39 +0000 2017
@LCI Les enquêteurs ont pu retracer qu'en fait, elle était passée à la permanence parlementaire de Georges #Tron et avait tenté de se suicider. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 15:01:59 +0000 2017
@LCI Virginie Ettel avait d'abord déclaré qu'après le repas des pêcheurs à l'issue duquel elle aurait été violée, elle était rentrée chez elle, s'était lavée et s'était cachée de ses enfants pour pleurer. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 15:00:12 +0000 2017
@LCI "Il y a eu un déjeuner le 12 et un le 19. Elle a toujours dit que les faits de viol étaient après le repas des pêcheurs. Le déjeuner des pêcheurs c’est le 19", explique l'enquêtrice qui dit que la plaignante a reconnu avoir pu se tromper de date. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 14:52:09 +0000 2017
@LCI On revient sur la date de certains faits. Virginie Ettel avait indiqué avoir été violée le 12 novembre après le déjeuner des pêcheurs. L'enquête a montré que ce repas a eu lieu le 19 novembre. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 14:50:50 +0000 2017
@LCI Virginie Ettel, qui est la première à avoir voulu déposer plainte et à avoir contacté Eva Loubrieu, s'est d'abord rapprochée d'une association qui lutte contre les violences faites aux femmes. Puis l’avocat Gilbert Collard "parce qu’il était médiatique". #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 14:47:00 +0000 2017
@LCI Le président croit bon de préciser que les braqueurs par ex ne choisissent évidemment pas d'être entendus par un homme ou une femme. "J'ai eu des braqueurs qui ne voulaient pas être entendus par une femme", commente l'enquêtrice. "Oui enfin bon"... marmonne le président. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 14:37:46 +0000 2017
@LCI C’est une femme qui a recueilli les déclarations de Virginie Ettel qui s’était mise à pleurer lorsqu’elle a su que c'était un homme qui l'entendrait. "En raison de la nature des faits j'imagine ?", interroge le président. L'enquêtrice confirme. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 14:34:55 +0000 2017
@LCI Après un burn-out de 20 minutes, mon ordinateur vient de se rallumer. Petit miracle. Le live reprend donc. A la barre, la directrice d'enquête la PJ de Versailles qui avait été entendue ce matin. Place aux questions. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 14:28:17 +0000 2017
@LCI Sur un échange particulièrement tendu, l'audience est suspendue et reprendra à 15h. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 13:24:02 +0000 2017
@LCI "Je n'ai pas à vous donner de nom. C'est un témoignage spontané, ce n'est pas une plainte !", justifie-t-elle. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 13:21:55 +0000 2017
@LCI EDM lui demande le nom du confrère de l'assemblée à qui elle s'est confiée après l'épisode #Tron. Elle refuse de lui donner. "C’est comme les voyous qui ne veulent pas donner les noms de leurs dealers", tacle l'avocat. "Pourtant vous les défendez Maître", réplique la témoin. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 13:20:38 +0000 2017
@LCI "Ce dossier est tellement pourri que Gilbert Collard n'est pas là pour le défendre !", gronde EDM. La journaliste reste calme : "Je suis là en tant qu'accusée ou témoin?" #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 13:17:39 +0000 2017
@LCI "Je n'ai pas contacté Me Collard, j'ai appelé son cabinet afin de savoir si mon témoignage pouvait entrer dans une procédure sans plainte", se défend la journaliste. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 13:15:23 +0000 2017
@LCI La témoin dit qu'elle n'a jamais rencontré Collard. EDM a une lettre de l'ex-avocat des plaignantes en date du 26 mai 2011, adressée à la police dans laquelle se trouve les noms et coordonnées des personnes qui l'ont contacté. Parmi lesquels, le nom de la journaliste. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 13:14:35 +0000 2017
@LCI "On part du principe que cet épisode est vrai mais Georges #Tron (en) conteste la réalité !", hurle EDM. Me Ollivier tente d'intervenir. "Ne m'interrompez plus une seule fois, sinon je vous fais un incident !", s'emporte EDM. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 13:09:25 +0000 2017
@LCI Quelle date, restaurant, voiture ?, attaque EDM qui tente de démonter ce témoignage assez accablant. L'ancienne journaliste ne se souvient pas. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 13:05:53 +0000 2017
@LCI "Comment on peut oublier tout ça ?", s'agace EDM. "J'ai gardé une mémoire sensorielle et émotionnelle. J’ai le souvenir du geste, des émotions, de ce que j’ai ressenti mais pas du reste. Il faut demander à un psychiatre", dit-elle. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 13:04:27 +0000 2017
@LCI La journaliste est interrogée par l'avocat général sur le fait de savoir pourquoi elle ne se souvient pas de tous les détails. EDM souffle bruyamment. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 13:01:34 +0000 2017
@LCI On lui demande si elle a des liens avec le FN, "certainement pas", répond le témoin. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 12:58:16 +0000 2017
@LCI "J'avais mis ça de côté. Y avait quelque chose de malsain, un sentiment d'agression, de violation", a expliqué la journaliste de Paris Match. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 12:54:56 +0000 2017
La parole est aux accusatrices. Ce jeudi 14 décembre, les deux femmes qui poursuivent Georges Tron et Brigitte Gruel, Virginie Ettel et Eva Loubrieu, doivent témoigner à la barre, au troisième jour du procès devant la cour d'assises de Seine-Saint-Denis à Bobigny. L'ancien secrétaire d'Etat à la Fonction publique de Nicolas Sarkozy, actuel maire de Draveil (Essonne), et son ex-adjointe à la culture sont accusés de viols et d’agressions sexuelles en réunion sur ces deux ex-employées de la mairie. Suivez les débats en direct grâce au live-tweet de notre journaliste présente à l'audience.
Les deux femmes devaient témoigner mercredi mais n'ont pu le faire par manque de temps. Eva Loubrieu et Virginie Ettel accusent l'actuel maire de Draveil et ancien Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique de Nicolas Sarkozy (entre 2010 et 2011) de viols et d'agressions sexuelles entre 2007 et 2010. Des violences qui auraient été infligées sous couvert de réflexologie plantaire, avec la participation de l'ex-adjointe du maire à la Culture, qu'elles décrivent comme sa maîtresse. Les plaignantes dénoncent l'emprise et les pressions que l'homme aurait exercées sur elles et leur incapacité à s'opposer à leur puissant employeur.
Lors du deuxième jour du procès, l'ancien DRH de la mairie de Draveil, Jean-Yves Herry, a affirmé que Georges Tron lui avait imposé "un recrutement plastique, c'est-à-dire de belles femmes" qui rencontraient des difficultés financières, "à compétences égales".
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Défendu par Maître Eric Dupond-Moretti, Georges Tron clame son innocence et dénonce un complot ourdi par ses adversaires d'extrême droite.