JUSTICE - Christophe Dettinger, qui avait violemment frappé des gendarmes lors d'une manifestation de Gilets jaunes le 5 janvier, a été condamné ce mercredi par le tribunal correctionnel de Paris à 30 mois de prison, dont 12 mois ferme en semi-liberté. Il est par ailleurs interdit de séjourner à Paris pendant les six prochains mois.
JUSTICE - Christophe Dettinger, qui avait violemment frappé des gendarmes lors d'une manifestation de Gilets jaunes le 5 janvier, a été condamné ce mercredi par le tribunal correctionnel de Paris à 30 mois de prison, dont 12 mois ferme en semi-liberté. Il est par ailleurs interdit de séjourner à Paris pendant les six prochains mois.
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#Dettinger Le communiqué de @UNSAPOLICE (partie civile au procès) "Manifester est un droit. Mais ceux qui cassent, pillent, agressent les forces de l'ordre doivent être lourdement condamnés avec en peine complémentaire une interdiction systématique de manifester". https://t.co/qca5zlTfiJ — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Thu Feb 14 16:21:47 +0000 2019
#Dettinger La réaction de @laurentwauquiez ce jeudi au lendemain de la condamnation de l'ancien boxeur : " Il est temps d'instaurer des peines-plancher pour toute agression contre nos forces de l'ordre."... https://t.co/EzTv7Z6TKB — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Thu Feb 14 12:01:20 +0000 2019
La cagnotte en soutien à Christophe #Dettinger , rebaptisée « cagnotte de la honte » par @CCastaner était toujours bloquée hier selon l’épouse de l’ancien boxeur, Karine. 127 812,67 euros avaient été récoltés. @Leetchiweb avait saisi la justice. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Thu Feb 14 08:52:12 +0000 2019
Le compte-rendu d’audience #Dettinger https://t.co/cGx3X8AxH0 — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Thu Feb 14 06:03:41 +0000 2019
Et la réaction du Syndicat de la Police Nationale, "Alliance Police Nationale" : "que valent les forces de sécurité pour la justice ?" #Dettinger https://t.co/CIhLbr5CT4 — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 22:34:35 +0000 2019
La réaction du ministre de l'Intérieur Christophe Castaner après l'audience #Dettinger https://t.co/pc4Sr5xcDi — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 22:32:56 +0000 2019
Les avocats de la partie civile n’ont fait aucun commentaire à l’issue de l’audience #Dettinger — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 22:02:00 +0000 2019
Devant le tribunal, Me Laurence Léger ovationnée , Karine #Dettinger très heureuse ... https://t.co/XWqh0o8LDx — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 22:00:50 +0000 2019
Devant le tribunal #Dettinger https://t.co/tnPqpuI7oQ — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 21:58:27 +0000 2019
Et Me De Veulle, avocat de Gwenaëlle, « la femme aux cheveux roses », porté lui aussi par les soutiens de #Dettinger https://t.co/9lc0E80oKv — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 21:56:04 +0000 2019
Devant le tribunal après l’audience : Me Laurence Léger portée par les soutiens de #Dettinger https://t.co/pL6zSN4kxk — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 21:51:45 +0000 2019
Karine #Dettinger et les soutiens à #Dettinger après l’audience https://t.co/vwNiBwCyvn — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 21:48:04 +0000 2019
Réaction de Me Vigier suite .. « monsieur #Dettinger n’a pas d’interdiction de manifester mais... » https://t.co/IH9yNOZmzf — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 21:42:55 +0000 2019
Réaction de Me Hugues Vigier avocat de Christophe #Dettinger https://t.co/A5ekGsPI3a — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 21:38:34 +0000 2019
Réaction de Maître Laurence Léger, avocate de #Dettinger https://t.co/7O1mt7D9AU — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 21:35:57 +0000 2019
Dans la salle « courage Christophe » « ça va aller vite » « on t’aime Christophe ». Le prévenu vient de quitter le box #dettinger — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 21:22:08 +0000 2019
Interdiction de séjour sur Paris pendant six mois #Dettinger — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) 13 février 2019
DÉCISION
Christophe #Dettinger est reconnu coupable des faits. Il est condamné à 30 mois dont 12 mois ferme en semi-liberté (nuit en prison, journée en liberté). — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) 13 février 2019
Christophe #Dettinger a été condamné à 30 mois d’emprisonnement dont 18 mois de sursis avec mise à l'épreuve pendant 2 ans, et maintien en détention. Interdiction de séjour à Paris pendant 6 mois également. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 21:17:54 +0000 2019
le tribunal condamne #Christophe #Dettinger à 12 mois de prison ferme — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 21:13:14 +0000 2019
#Dettinger L'audience reprend — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 21:11:59 +0000 2019
#Dettinger tout le monde est installé dans la salle (comble) Christophe Dettinger est de retour dans le box. Beaucoup de monde devant la salle d'audience également — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 21:11:34 +0000 2019
#Dettinger L'audience va reprendre dans quelques minutes — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 21:10:12 +0000 2019
#Dettinger "Ce jour-là a a basculé en 2 minutes, je m'en veux terriblement, merci de m'avoir écouté " L'audience est suspendue. Délibéré en cours — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 20:02:25 +0000 2019
#Dettinger pleure dans le box. il parle du regard qu'il va devoir supporter à vie ou en tout cas un long moment après tout cela — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 20:01:47 +0000 2019
#Dettinger "SI j'avais juste pu écarter ce gendarme de Mme Gwenaëlle A... J'ai honte de ce que j'ai fait... " — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 20:00:50 +0000 2019
#Dettinger "Je suis conscient que ça a pu vous toucher physiquement et psychologiquement. La violence ça n'est pas mon état d'esprit. J'ai été boxeur. Je ne suis pas un casseur, un bagarreur. J'ai gagné mes combats sur technique. Je ne peux pas comparer la boxe avec cet acte.... — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 20:00:32 +0000 2019
#Dettinger dans le box se lève et prend la parole. "J'ai jamais menti. Monsieur le gendarme (il fixe la partie civile en face de lui, les deux hommes se regardent).Je suis coupable de tous les coups que j'ai pu vous porter.... — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 20:00:00 +0000 2019
Me Leclerc "Cet homme, vous n'avez pas à juger que 10 mn de sa vie. Je vous demande de rendre une justice juste. (...) Il y aurait quelque chose d'injuste à ce que cet homme soit maintenu en détention" #Dettinger — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 19:54:59 +0000 2019
Me Leclerc : "Quelle mesure de sureté? Deux ans c'est trop. Vous le maintenez ne détention, tout s'écroule, sa femme, le pavillon, les enfants..." #Dettinger — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 19:53:01 +0000 2019
Me Leclerc : "Lui il va payer, il faut qu'il paye. Vous pouvez aussi dans une peine annexe lui interdire de manifester. Vous pouvez le condamner à de la prison ferme. Mais alors, ordonner le maintien en détention? Une mesure de sureté? #Dettinger — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 19:52:37 +0000 2019
Me Leclerc "Cet homme, je peux dire tranquillement qu'il est adoré partout. On va condamner un homme qui n'aura plus de métier, qui va aller en prison et des enfants qui vont vivre avec le salaire de la mère dans des conditions difficiles? #Dettinger — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 19:52:08 +0000 2019
Me Leclerc "J'ai vu cet homme à la prison, je ne suis pas un tout jeune avocat, je peux me tromper (..) J'ai vu un homme simple, un homme du peuple, qui s'est cultivé, pour progresser. J'ai vu un homme qui était bouleversé parce qu'il avait fait" #Dettinger — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 19:49:13 +0000 2019
Me Leclerc demande à ce que l'on croit #Dettinger quand il "dit qu'il craignait la perquisition, qu'il craignait les violences, l'irruption de policiers chez lui, envers ses enfants, ses jumelles de 13 ans, son enfant de 10 ans, ses enfants qui adorent leur père..." — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 19:47:34 +0000 2019
Me Leclerc "Dans une manifestation, la peur la colère, tout vient ensemble. Effectivement il y a les forces de l'ordre en face, on perd le contrôle" #Dettinger — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 19:45:28 +0000 2019
Me Leclerc au sujet de la femme qui dit avoir été frappée sur la passerelle et sur l'éventuel rapport de l'IGPN qui pourrait un jour arriver dans les mains du procureur : "Je ne dis pas cela pour dire que Monsieur #Dettinger a agi en état de légitime défense d'autrui.." — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 19:44:11 +0000 2019
Me Leclerc répète cette phrase entendue sur la passerelle du 1er arrondissement le 5 janvier dernier "Laissez-nous passer les mecs. Faites pas les cons laissez-nous passer" #Dettinger — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 19:41:01 +0000 2019
Me Leclerc 2/2 : "Affolement général, la peur du lendemain, 9 personnes qui tombent dans la station de métro Charonne, des grilles jetées sur elles. 9 morts, 9 morts, pas une poursuite, rien. C'est ainsi que marche la République, c'est nécessaire... " #Dettinger — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 19:39:00 +0000 2019
Me Leclerc revient sur le "6 février 1962 où brusquement, nous manifestions pacifiquement, et des policiers se sont mis à taper... 1/2 #Dettinger — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 19:38:19 +0000 2019
Me Leclerc :"Une manifestation est une bête que l'on ne maîtrise pas si facilement, croyez-en quelqu'un qui en a organisées" #Dettinger — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 19:37:39 +0000 2019
Me Leclerc évoque les enfants, les poules et le chien de #Dettinger, son emploi en mairie, et sa femme qui travaille dans une crèche. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 19:35:35 +0000 2019
Me Leclerc "Vous demandez 2 ans de prison ferme contre cet homme, comme si cet homme de 37 ans, au casier vierge n'avait pas de passé et ne devait pas avoir d'avenir. Pendant 37 ans, cet homme a été parfait !" #Dettinger — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 19:32:33 +0000 2019
2/2 Me Leclerc"J'ai attendu 1 démenti qui n'est pas venu.Peut-être viendra-t-il 1 jour. Il y a quelque chose qui m'a choqué et choqué cet homme. Moi je vous dis, ce texte Monsieur #Dettinger l'a fait tout seul. Il l'aurait fait avec 1 avocat il l'aurait mieux fait d'ailleurs" — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 19:30:34 +0000 2019
Me Leclerc revient sur les mots d'Emmanuel Macron : "ce type il n'a pas les mots d'un boxeur gitan"... #Dettinger 1/2 — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 19:29:05 +0000 2019
Me Leclerc :" Christophe #Dettinger avoue même avant d'avoir vu son avocat" — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 19:26:33 +0000 2019
Me Leclerc dit qu'il a rencontré #Dettinger hier. "Le portrait que vous faites de cet homme n'est pas celui de #Dettinger" — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 19:25:27 +0000 2019
Me Henri Leclerc débute sa plaidoirie :"Je plaide pour un homme, je ne plaide pas pour une cause, je ne plaide pas contre les gendarmes. Je plaide pour Christophe #Dettinger" — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 19:24:10 +0000 2019
Me Vigier "Nous ne voulions pas d'une justice rapide (...) Tout dans le dossier dit que Christophe #Dettinger est un homme bien. Faut-il qu'il reste à Fleury Mérogis?. Je considère que cet homme doit sortir de prison et qu'il doit sortir maintenant" — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 19:23:08 +0000 2019
Me Vigier : "#Dettinger n'est jamais venu à cette manifestation comme un casseur, il n'est pas venu ce 5 janvier pour que cela finisse ainsi. Christophe est un homme bien, on a le droit de le dire. Et de le penser" — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 19:21:34 +0000 2019
"On ne peut réduire cet homme à ce qu'il a fait là, il est tellement plus" dit Me Vigier au sujet de #Dettinger Son entraîneur est dans la salle. Me Vigier indique qu'il pleurait tout à l'heure en parlant de l'ancien boxeur — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 19:20:58 +0000 2019
Me Vigier: "#Dettinger sur la passerelle il voit quoi? Pas grand chose. Il voit un gendarme, cette femme au sol, du gaz.. Christophe là il ne s'arrête pas." — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 19:15:38 +0000 2019
Me Vigier: "#Dettinger , ce 5 janvier, est sur cette passerelle, il dit qu'il suit le mouvement. Tous disent qu'ils n'avaient pas le choix, ils étaient poussés; Jusqu'à cette confrontation physique". — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 19:12:49 +0000 2019
Me Hugues Vigier "dans cette scène filmée sur cette passerelle de Paris, avons-nous pas le son, les cris, l'odeur, les mouvements.. pour l'appréhender complètement?" #Dettinger — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 19:08:23 +0000 2019
Me Vigier, avocat de #Dettinger, débute sa plaidoirie. Il parle d'un tableau, La chute d'Icare de Pieter Brueghel — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 19:05:15 +0000 2019
Me Léger revient sur le parcours sportif de #Dettinger, elle parle de l'excellent mari qu'il est, le bon père, évoque son casier vierge.. "je vous demande une peine juste. Une peine juste ce serait une peine aménageable, peut-être 1 peine mixte mais pas un maintien en détention" — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 19:02:56 +0000 2019
Me Léger revient sur l'intervention de #Dettinger qui a voulu aider cette femme aux cheveux roses qui était frappée par les forces de l'ordre. "Emporté par la colère, on en est là" — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 18:58:28 +0000 2019
Me Léger "Le 5 janvier, c'est aussi une autre affaire, une autre vidéo, celle du commandant Andrieux. Cela ne peut engendrer que l'idée d'une justice à deux vitesses. Si le contexte existe pour Mr Andrieux, il existe aussi pour Mr #Dettinger" — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 18:56:25 +0000 2019
Me Léger "Le 5 janvier, c'est aussi une autre affaire, une autre vidéo, celle du commandant Andrieux. Cela ne peut engendrer que l'idée d'une justice à deux vitesse. Si les contexte existe pour Mr Andrieux, il existe aussi pour Mr #Dettinger" — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 18:53:43 +0000 2019
Me Laurence Léger avocate de Christophe #Dettinger débute sa plaidoirie "Dettinger a dit j'ai honte et je demande pardon. Il ne s'agit pas de justifier mais d'expliquer. On ne peut pas juger cet homme si on ne tient pas compte du contexte" — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 18:52:33 +0000 2019
Le procureur requiert à l'encontre de #Dettinger une peine de trois ans d'emprisonnement dont un an assorti de sursis mise à l’épreuve et obligation d’indemniser les victimes — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 18:47:48 +0000 2019
Proc : "Est-ce que c'est l'exemplarité d'un champion de boxe que nous avons là. Roué de coups un homme au sol en le frappant même à la tête. Est-ce l'exemplarité d'un père et d'un mari qui organise la fuite de sa femme et de ses enfants ?" #Dettinger — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 18:44:05 +0000 2019
Proc : "Monsieur #Dettinger parle dans ses propos, sa vidéo, d'exemplarité des autorités qu'il n'y a pas, ce serait sa motivation".1/2 — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 18:43:19 +0000 2019
Proc : "A l'audience, j'ai surtout entendu un homme qui regrettait ce qu'il avait subi, sa situation, les conséquences de son incarcération, je n'ai pas entendu de mots à l'égard des deux militaires blessés dans le cadre de leur fonction " #Dettinger — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 18:40:53 +0000 2019
Proc : "#Dettinger a eu le temps de ressasser, de voir l'impact, avant de se rendre . Je n'ai pas le moindre élément de regret ou d'excuses à l'égard des victimes. Pas un mot pour les militaires, pour les blessés". — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 18:40:28 +0000 2019
Proc : "#Dettinger a disparu pendant 40 heures, et pas seul, avec femme et enfants." — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 18:38:20 +0000 2019
Proc 2/2 #Dettinger, il est tout seul dans la salle aujourd'hui. Nous aurions la possibilité d'avoir d'autres prévenus. Dès lors que les autres seront identifiés, ils seront poursuivis pour ces faits là" — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 18:37:33 +0000 2019
Proc : #Dettinger est poursuivi pour "violences volontaires en réunion sur personnes dépositaires de l’autorité publique." 1/2 — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 18:37:10 +0000 2019
Proc "Puis cette scène le gendarme d'une violence extrême, le gendarme recule et là on fait quoi? On frappe la tête" "Monsieur #Dettinger il est dans la toute puissance, il est l'élément le plus violent de cette passerelle" — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 18:34:51 +0000 2019
Proc : "Cette femme #Dettinger ne s'en soucie pas. Après l'agression, il ne se soucie pas de son sort. Il fait quoi? Il ramasse le téléphone au sol... Nous avons aussi là un pilleur" — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 18:33:36 +0000 2019
Proc : "Ensuite survient la scène d'agression, il dit se soucier de cette femme, sur la passerelle.#Dettinger va d'abord attraper très violemment ce militaire et le jeter au sol. Il va le rouer de coups,7 ou 8 coups. Il se tient même à la rambarde pour se donner de la puissance" — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 18:33:02 +0000 2019
Proc : "Monsieur #Dettinger ce jour-là, avant même les violences, il est virulent, il invective, il serre les poings""non seulement il ne se soucie pas du sort des siens, mais il reste, il est virulent" — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 18:31:29 +0000 2019
Proc : "Ce que l'on juge c'est une agression extrêmement grave d'un homme, Monsieur #Dettinger, sur 2 militaires, parce qu'il s'agit de coups violents, répétés, sur la tête, parce qu'il s'agit de deux scènes répétées." — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 18:29:19 +0000 2019
proc : "Les gendarmes qui ont fait face à cette foule sur cette passerelle ce 5 janvier 2019 ont été d'un sang froid remarquable " #Dettinger — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 18:28:05 +0000 2019
Proc : "Les pompiers de Paris ont été attaqués, ces mêmes pompiers à qui l'on doit tant ces dernières semaines. Nous sommes dans un climat détestable avec des personnes qui pensent, comme monsieur #Dettinger ce jour-là, que tout est permis" — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 18:27:24 +0000 2019
Proc : 2/2 "C'est un peu le cas de mr #Dettinger qui est en colère. Cette colère s'est déchainée à l'encontre des forces de l'ordre". — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 18:26:43 +0000 2019
Proc : "Ca fait 3 mois que ce type de situation se renouvelle chaque samedi et que Paris devient le chaos, le terrain de jeu de certains, politisés pour certains, en colère, frustrés, en difficulté pour d'autres qui viennent là pour se défouler" #Dettinger 1/2 — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 18:26:06 +0000 2019
Le Proc rappelle que depuis le début des manifestations du mouvement Gilets Jaunes, "Des centaines de policiers gendarmes ont été pris à partie chaque samedi, des monuments ont été vandalisés..." #Dettinger — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 18:22:51 +0000 2019
Le procureur prend la parole. Début du réquisitoire "Cet acte 8 des #Giletsjaunes était censé marquer un tournant. Pour la 1ere fois des individus se revendiquant des Gilets jaunes procédaient à une déclaration de manifestation" #Dettinger — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 18:21:28 +0000 2019
De Montbrial "Ce sont des faits graves en leur principe. On ne touche pas aux personnes qui sont dépositaires de l'autorité publique" Fin de plaidoirie #Dettinger — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 18:20:00 +0000 2019
De Montbrial "J'appelle chacun à la responsabilité. Il faut que chacun se reprenne sinon nous allons avoir 1 drame.Nous sommes sur 1 affaire qui a déclenché des passions.Reprenez-vous sinon dans les jours qui viennent il y a qqn qui va mourir & là ça va basculer" #Dettinger — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 18:18:42 +0000 2019
Me De Montbrial "Ce qui incombe comme responsabilité à monsieur #Dettinger? vous tenez Mr #Dettinger des propos très ambivalents sur le rôle des gendarmes, des CRS, qu'ils sont en quelque sorte provocateurs pour que la situation dégénère... " — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 18:17:34 +0000 2019
2/2 Me De Montbrial "c'est étonnant d'ailleurs quand on voit les violences qu'il a commises, soutien venant de personnes qui se disent non violentes" #Dettinger — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 18:16:13 +0000 2019
Me De Montbrial "pour comprendre pourquoi ce que lui a fait à eux est quelque chose de grave il faut se rappeler de certaines choses: #Dettinger est devenu un symbole, 1/2 — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 18:15:37 +0000 2019
De Montbrial : "Vous avez là 1 comportement violent constant pendant quasiment 5 minutes: 2,20mn pour bien se chauffer et ensuite on y revient. Je réajuste mon bonnet, je prends mes gants, je sautille. Vous avez une violence déterminée et une agressivité réitérée" #Dettinger — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 18:12:11 +0000 2019
De Montbrial "Après, il y a 8 coups en 8 secondes (...)° #Dettinger déclenche l'action et incite les autres à le rejoindre" — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 18:09:29 +0000 2019
De Montbrial :"Monsieur #Dettinger prend à l'épaule un gendarme. Sur la vidéo on a l'impression que le gendarme non seulement ne frappe pas cette dame mais qu'il la protège" (vous l'aurez compris ce n'est pas là la dame en rouge mais de l'autre) — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 18:07:20 +0000 2019
De Montbrial :"Ensuite Monsieur #Dettinger aborde tous les codes de celui qui va aller à la castagne il crache, il roule des épaules. Tout cela dure 2mn20. " — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 18:06:02 +0000 2019
De Montbrial : " La version de #Dettinger c'est de dire : "oh Lala j'ai pris ce gaz, j'ai ouvert les yeux, j'ai vu ma femme et mon amie et en ouvrant les yeux, je vois cette chose terrible, cette jeune femme en rouge se prendre des multiples coups de matraque..." — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 18:05:00 +0000 2019
De Montbrial : "Après ce gazage sur le pont, sur la passerelle, on entre dans la fable..."1/2 #Dettinger — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 18:04:34 +0000 2019
De Montbrial : "La première violence de Monsieur #Dettinger c'était de sortir du parcours de la manifestation autorisée et d'aller au contact. C'est l'embryon de la violence à venir" — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Feb 13 18:02:59 +0000 2019