JUSTICE - Les deux rappeurs, placés en détention provisoire après une violente rixe à l'aéroport d'Orly, devront attendre le 6 septembre avant d'espérer recouvrer leur liberté. Si l'un s'est désisté de sa demande de remise en liberté auprès du tribunal correctionnel de Créteil, l'autre a vu la sienne rejetée mardi, rapporte l'AFP.
Deux parcours différents mais une même issue. Booba et Kaaris resteront en prison jusqu'au 6 septembre, où se tiendra leur procès pour violences aggravées après leur rixe à l'aéroport d'Orly le 1er août. Les deux rappeurs ont vu leur demande de remise en liberté examinée par le tribunal correctionnel de Créteil ce mardi. La requête de Kaaris, incarcéré depuis le 3 août à Fresnes, et celle de trois de ses proches, a été rejetée. Booba, venu de la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis, a lui retiré la sienne, affirmant à la barre qu'il "retournait en cellule", rapporte l'AFP. Selon une source proche, la procédure le concernant pourrait être étudiée la semaine prochaine par la cour d'appel de Paris.
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Les deux rappeurs et neufs membres de leurs clans respectifs avaient passé deux nuits en garde à vue, les uns rejetant la responsabilité sur les autres. La justice avait décidé de leur placement en détention provisoire dans deux maisons d'arrêt distinctes pour éviter toute nouvelle provocation. Air France et Aéroports de Paris ont notamment porté plainte après cette rixe, qui avait provoqué des retards sur plusieurs vols et entraîné la destruction d'une partie de la boutique duty-free. Les faits de violences pour lesquels ils seront jugés dans quinze jours pourraient leur valoir sept ans de prison et jusqu'à 100.000 euros d'amende.