Rodéos urbains : deux adolescents blessés après être entrés en collision à moto en Gironde

Publié le 8 août 2022 à 10h17, mis à jour le 17 août 2022 à 11h56

Source : TF1 Info

Deux adolescents ont été blessés à la suite d'une collision alors qu'ils participaient à un rodéo urbain dimanche après-midi.
L'incident a eu lieu en Gironde, sur la commune de Verdon-sur-Mer.
L'un des deux jeunes, âgé de 14 ans, a été héliporté à l'hôpital, avec un pronostic vital engagé.

Nouveau drame causé par un rodéo urbain. Alors que la ville de Pontoise (Val-d'Oise) est toujours sous le choc suite à un accident provoqué par un rodéo urbain, cette pratique a également provoqué un accident dimanche 7 août dans l'après-midi sur la commune de Verdon-sur-Mer en Gironde. Plusieurs dizaines de jeunes étaient à moto sur une route interdite d'accès quand deux adolescents sont entrés en collision.

L'un des deux jeunes dans un état grave

L'un des deux adolescents impliqués dans l'accident est grièvement blessé. Le jeune de 14 ans a été héliporté par le Samu à l'hôpital avec un pronostic vital engagé, selon les pompiers, avec plusieurs fractures au bassin et au fémur. Le second conducteur, âgé de 16 ans, ne présentait que de nombreuses égratignures au dos. Les secours n'avaient aucune inquiétude sur son état de santé général.

Le choc a eu lieu sur une ligne droite de 5 kilomètres entre la départementale 1215 et le port de commerce, à la pointe du port Médoc. De sources concordantes, les jeunes, parfois mineurs, s'adonnaient à faire du rodéo urbain. "Certains étaient torse nu, ce qui n'est pas forcément l'équipement le plus approprié pour faire de la moto", constatait le maire de Verdon-sur-Mer, Jacky Bidalun, auprès de France Bleu Gironde. Les gendarmes n'étaient pas en mesure de dire si les deux motards portaient un casque. 

Vendredi, ce sont deux enfants de 10 et 11 ans qui ont été fauchés et grièvement blessés par une moto à Pontoise. Depuis 2018, une loi a renforcé les mesures contre les rodéos motorisés et prévoit des peines pouvant aller jusqu'à cinq ans de prison pour les participants.


Aurélie LOEK

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