Un nouvel incident impliquant une moto a eu lieu mercredi soir à Pontoise (95).Une fillette de 9 ans a été percutée par la moto-cross d'un jeune homme qui se livrait à un "rodéo urbain".C'est aussi à Pontoise, le 5 août dernier, que deux enfants avaient été fauchés et gravement blessés lors d'un accident analogue.
Les faits se sont déroulés ce mercredi en début de soirée, sur la rue Edouard Martel, à Pontoise (Val-d'Oise). Les policiers avaient été appelés pour un accident corporel suite à un rodéo urbain, selon les sources contactées par TF1info.
Selon les témoignages, un jeune circulant à moto à vive allure a évité de peu de percuter une voiture qui arrivait en face de lui. Le motard s'est déporté brusquement sur le trottoir. C'est là qu'il a roulé sur le pied d'une fillette. La victime, une jeune fille née en 2013, a été transportée à l'hôpital à Pontoise par les sapeurs-pompiers, son pronostic vital n'étant pas engagé.
Délit de fuite
Plusieurs équipages de police ont été dépêchés sur place pour retrouver l'auteur, qui avait fui les lieux. C'est finalement la brigade spécialisée de terrain qui a découvert le motocross dans la soirée, et interpellé son conducteur présumé dans la foulée. Âgé d'environ 18 ans selon certaines sources, le jeune homme a reconnu en garde à vue qu'il était bien au guidon de l'engin lors de l'accident.
C'est également à Pontoise qu'un rodéo urbain avait eu des conséquences très graves le 5 août dernier. Une fillette de 7 ans, et un garçon de 11, jouaient ensemble dans le quartier de Marcouville, lorsqu'ils avaient été percutés par un jeune majeur à moto, lancé à pleine vitesse. Le motard avait d'abord pris la fuite, avant de se rendre le lendemain au commissariat. Il a depuis été mis en examen et écroué. La fillette, qui présentait un traumatisme crânien, est sortie du coma depuis dimanche.
En à peine plus de trois mois, depuis le lancement d'un plan départemental contre le phénomène des rodéos urbains, les autorités ont procédé à plus de 664 interventions, qui ont mené à une centaine de gardes à vue, et à la saisie de plus de cinquante engins.