Alpes-Maritimes : jugé pour deux tentatives de kidnapping de collégiennes, le suspect est relaxé

Publié le 9 novembre 2022 à 14h21

Source : Sujet TF1 Info

Le 16 septembre dernier, deux collégiennes avaient été abordées par un homme roulant à bord d'une Twingo à Saint-Martin-du-Var, dans laquelle il leur avait demandé de monter.
Un suspect a été interpellé et a reconnu les faits, avant de se rétracter.
Jugé lundi, il a été relaxé au bénéfice du doute.

La peur avait gagné les familles de la région après ces deux événements successifs. Le 16 septembre dernier, un homme au volant d'une Twingo blanche avait abordé deux adolescentes à quelques minutes d'intervalle sur la commune de Saint-Martin-du-Var (Alpes-Maritimes) en leur demandant de monter dans sa voiture. 

Les deux jeunes filles étaient parvenues à s'enfuir et à trouver refuge dans un restaurant. Un signalement avait été alors fait par les deux adolescentes, décrivant un individu au crâne dégarni et porteur de lunettes. L'un d'elle avait aussi évoqué un accent espagnol.

Après quelques jours de recherche, notamment sur la base de la marque de la voiture et de sa couleur, les gendarmes ont recensé plusieurs Twingo blanche et interpellé un suspect. Ce dernier, domicilié près de chez l'une des victimes et qui a reconnu les faits face aux enquêteurs, a été placé en détention provisoire à l'issue de sa garde à vue. Jugé lundi dernier, le prévenu a été finalement relaxé au bénéfice du doute... après s'être rétracté à l'audience.

"Je voulais lui offrir des bonbons"

Pendant sa garde à vue, l'homme avait pourtant assuré qu'il était bien celui qui avait abordé les deux collégiennes. "Je me suis arrêté près d'une enfant. Je voulais lui offrir des bonbons, des cadeaux, sans avoir conscience de la gravité de mes actes. Le fait d'être seul me déprime. J'ai pensé à cette solution qui ne s'est pas réalisée. De la même façon, j'ai trouvé une deuxième enfant plus tard. J'ai réalisé l'énorme bêtise que je venais de faire", avait-il déclaré, selon les informations de Nice-Matin.

Face au tribunal, le prévenu a finalement assuré qu'il avait dit cela après que les gendarmes lui eurent "mis la pression". Selon lui, les adolescentes l'ont "confondu avec quelqu'un d'autre". "Je ne suis pas le seul à avoir une voiture blanche", a-t-il dit aussi d'après les propos rapportés par nos confrères. Les deux collégiennes l'avaient pourtant reconnu sur photo.

Mais pour la défense, le prévenu est "un faible" et "une proie facile", la procédure a été faite à la "va-vite" et l'individu décrit n'est pas celui qui était à l'audience.  Relaxé, le prévenu est reparti libre du tribunal. 


La rédaction de TF1info

Tout
TF1 Info