FAIT DIVERS - Un berger allemand retrouvé brûlé vif début août a succombé à ses blessures, selon les vétérinaires qui l'avaient recueilli. La compagne du propriétaire, qui aurait utilisé le liquide inflammable, doit être jugée le 3 septembre.
"Son corps a décidé de dire stop." Après plusieurs jours de soins, le chien Fudji a succombé à ses blessures. Ce berger allemand, recueilli le 10 août en Saône-et-Loire, aurait été aspergé de liquide inflammable par la compagne de son propriétaire. Cette dernière, placée sous contrôle judiciaire, doit être jugée le 3 septembre.
"La cruauté a eu le dessus comme malheureusement souvent", a commenté ce lundi sur Facebook la clinique vétérinaire du Colombier, qui avait pris en charge l'animal au début du mois. Avant de préciser : "Repose en paix Fudji. Toute l’équipe de la clinique est triste, mais nous espérons qu’il s’est endormi avec le sentiment qu’il pouvait avoir confiance dans l’humain."
"Il ne faut pas laisser ces personnes avoir des animaux"
Le berger allemand avait été déclaré disparu le 9 août, puis retrouvé le lendemain dans un champ. D’après les premières constatations, le chien avait été aspergé de liquide inflammable avant d’être incendié et laissé pour mort au milieu de ce champ. Après avoir pris en charge l'animal, la clinique vétérinaire avait donné régulièrement de ses nouvelles, provoquant un élan de solidarité sur Facebook. Une cagnotte avait été lancée, permettant de récolter près de 4.000 euros pour les soins.
Après trois jours d’enquête, la police avait convoqué la compagne du propriétaire. Celle-ci était alors passée aux aveux, reconnaissant avoir immolé le chien. Eleveuse non-professionnelle de chiens, elle est attendue le 3 septembre au tribunal, où elle risque jusqu’à 2 ans de prison et 30.000 euros d’amende.
La SPA de Chalon-sur-Saône et la Fondation 30 Millions d’Amis ont déjà annoncé qu’elles se constitueraient partie civile dans ce procès. "Nous ferons tout pour que la peine complémentaire d’interdiction de détenir un animal soit prononcée. Il ne faut pas laisser ces personnes avoir des animaux alors qu’elles sont capables d’une telle barbarie", a précisé à la Dépêche Reha Hutin, présidente de la fondation.
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