Soupçons d'agression sexuelle dans un collège de Seine-Saint-Denis : l'enquête visant le principal classée sans suite

Publié le 2 juin 2018 à 10h59, mis à jour le 3 octobre 2018 à 15h19
Soupçons d'agression sexuelle dans un collège de Seine-Saint-Denis : l'enquête visant le principal classée sans suite
Source : AFP

CLASSEMENT - En mai dernier, deux surveillantes de l'internat du collège international de Noisy-le-Grand avaient porté plainte contre le principal et un autre membre de l'encadrement pour agression sexuelle. Ouverte par le parquet de Bobigny, l'enquête a été classée sans suite ont indiqué les avocats.

Ce sont les avocats du principal du collège et de son adjoint qui l'ont annoncé, après avoir, assurent-ils consulté le procès verbal de police. L'enquête pour agression sexuelle contre deux membres de l'encadrement du collège international de Noisy-le-Grand, ouverte en mai dernier après des accusations portées par deux surveillantes, a été classée sans suite pour "absence d'infraction". Selon les plaignantes, les faits s'étaient déroulés dans la nuit du 24 au 25 mai. Elles accusaient le principal du collège international de Noisy-le-Grand en Seine-Saint-Denis et son adjoint gestionnaire de s'être introduits dans la chambre de l'une des deux assistantes d'éducation, affectée à la surveillance de nuit dans l'internat, et d'avoir eu des gestes déplacés à son encontre. Et ce après, toujours selon les plaignantes, avoir tenté de pénétrer de force dans la chambre de la première.

D'après le procès-verbal de police dont a eu connaissance l'AFP, l'enquête préliminaire a été classée sans suite par le parquet de Bobigny le 24 septembre au vu notamment des "antécédents" et des "déclarations" des mis en cause, de l'impossibilité de joindre une des plaignantes, et d'obtenir de l'autre plaignante un examen médical réalisé par une unité médico-judiciaire (UMJ).

Plainte pour "dénonciation calomnieuse"

"Le principal et son adjoint (gestionnaire NDLR), présumés innocents, ont été dans un premier temps publiquement présentés comme auteurs d'infractions extrêmement graves, et traités comme si leur culpabilité ne laissait aucun doute. Leur réputation a été salie, leurs carrières brisées, leurs familles bouleversées", ont dénoncé leurs avocats, Marie Dosé et Francis Triboulet, dans un communiqué transmis à l'AFP. Ils ont annoncé leur intention de déposer plainte à l'encontre des deux surveillantes pour "dénonciation calomnieuse" et regretté que "le rectorat ne les ait toujours pas réintégrés" au sein du collège. Selon les conclusions de l'enquête administrative en cours "les dispositions adaptées seront prises", a sur ce point indiqué le rectorat joint par l'AFP.


La rédaction de TF1info

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