JUSTICE - Le 5 octobre 2015, Keryan, un petit garçon de 5 ans était retrouvé mort dans l'appartement familial à Singapour. Son père, un Belge de 42 ans, a été condamné ce lundi à cinq ans de prison pour homicide involontaire.
Il risquait la peine de mort par pendaison. Philippe Graffart n'écopera finalement que de cinq ans de prison pour le meurtre de son fils, Keryan. Une expertise psychiatrique a en effet conclu qu'il souffrait de graves troubles dépressifs au moment des faits.
Une hérésie pour la mère de l'enfant, Gwendoline, une Française de 40 ans, qui préfére parler de "pervers narcissique" et dénonce l'indulgence de la justice de cette cité-Etat du sud-est de l'Asie.
La famille avait quitté le Luxembourg pour s'établir à Singapour en 2013, mais le couple se sépare l'année suivante. Une séparation ponctuée de violences et de menaces de mort à l'encontre de la mère de l'enfant. "Ses sautes d'humeur pouvaient être déclenchées par n'importe quel petit détail, souligne-t-elle dans l'Obs. Pourtant, Philippe Graffart obtient la garde de l'enfant.
Ses sautes d'humeur pouvaient étre déclenchées par n'importe quel petit détail
Gwendoline Graffart
Keryan est retrouvé mort le 5 octobre 2015. Le père a reconnu avoir administré à son fils un sédatif avant de l'asphyxier avec un coussin. Philippe Graffart avait été arrêté le lendemain des faits après avoir tenté de se suicider. Devant le tribunal, il est resté impassible au moment du prononcé du jugement.
Gwendoline Graffart, elle, ne veut pas rester muette. La mère du petit garçon a adressé un courrier à François Hollande et a lancé une pétition sur Internet pour "obtenir une vraie justice pour Keryan". Elle a déjà recueilli plus de 56000 signatures.
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