JUSTICE - La Cour d'appel de Toulouse a récemment condamné les exploitants d'un parc éolien à verser une indemnisation à des habitants de Fontrieu dans le Tarn. Le couple, qui était victime du "syndrome des éoliennes", a déménagé depuis.
Ils n'ont jamais baissé les bras et ont finalement obtenu gain de cause. Il y a quelques jours, la cour d'appel de Toulouse a condamné les exploitants d'un parc éolien à indemniser un couple après que ce dernier a été victime du "syndrome des éoliennes".
Cet homme et cette femme, prénommés Christel et Luc et domiciliés à Fontrieu dans le Tarn, ont ressenti peu de temps après l'installation du dispositif à quelques centaines de mètres de chez eux différentes douleurs peu agréables. Parmi elles : maux de tête, des nausées, des troubles du sommeil et du rythme cardiaque.
Le bois faisait barrière
Au total, six éoliennes ont été installées entre 2008 et 2009 près de la maison de Christel et Luc construite en 2004 une distance comprise entre 700 mètres pour la plus proche à 1300 mètres pour la plus éloignée. Les symptômes se sont faits grandissants quand le bois qui séparait la maison des appareils a été rasé.
Après avoir subi les effets négatifs des éoliennes, le couple a finalement décidé d'abandonner sa maison, non sans entamer des démarches judiciaires.
En première instance, devant le tribunal de Castres, ils avaient été déboutés. La cour d'appel leur a donné finalement raison. "Les sociétés exploitant les éoliennes, la Sasu (NDLR : Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) Margnes Energie et la Sasu Singladou Energie ont ainsi dû verser à Christel et Luc un peu plus de 100 000 euros en réparation du préjudice. Les deux sociétés sont jugées responsables des troubles anormaux de voisinage subis par le couple", affirment nos confrères de France 3.
Peut-être une première qui pourrait donner des idées à bons nombres de riverains qui vivent près d'éoliennes et qui pensent en subir les conséquences négatives.
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