Terry Dupin, le "forcené de Dordogne", condamné à 10 ans de prison

par Manon MICHEL
Publié le 27 avril 2023 à 17h03
JT Perso
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Source : JT 20h Semaine

Deux ans après sa violente cavale, le "forcené de Dordogne" a été condamné à 10 ans de prison.
Une injonction de soins et un retrait de l'autorité parentale ont également été prononcés à l'encontre de Terry Dupin.
Plus de 300 militaires avaient été dépêchés pour l'arrêter.

Deux ans après sa folle cavale, la sentence est tombée pour Terry Dupin. Le "forcené de Dordogne" a été condamné ce jeudi à 10 ans de prison pour violences aggravées. Les juges du tribunal correctionnel ont également prononcé une injonction de soins et un retrait de l'autorité parentale sur ses trois enfants, comme le rapporte l'AFP. 

A l'audience, s'exprimant d'une voix métallique en portant la main à la canule de trachéotomie posée sur sa gorge, Terry Dupin a exprimé ses regrets et s'est dit victime de sa "colère". Il a reconnu avoir eu des actes "pas pardonnables, ni excusables". Mais "ma seule intention, c'était d'en finir avec la vie" en poussant les gendarmes à le tuer, a-t-il insisté jeudi.

Une cavale particulièrement compliquée

Les faits s'étaient déroulés en 2021. Le forcené, un ancien militaire, avait violemment agressé son ancienne conjointe, le nouveau compagnon de celle-ci et multiplié les tirs de carabine en direction des forces de l'ordre. Plus de 300 militaires avaient été dépêchés pour l'arrêter. Au terme de 36 heures de cavale particulièrement compliquées, "le forcené de Dordogne" avait été arrêté par le GIGN.

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En mai 2020, l'homme qui avait permis aux gendarmes de localiser le tireur en fuite avait témoigné à notre micro. "J’étais en train de rouler, de rentrer chez moi. Sur la route de Bouillac, en direction de Terasson, à 300 mètres, j'ai vu une personne arrivant déterminée avec une grosse arme. Sur le moment, je n'avais pas compris tout de suite que c’était la personne recherchée", indique-t-il. Avant de préciser : "J’ai tourné ma tête et je l’ai vu courir, traverser la route principale où les gendarmes étaient positionnés. J’ai tout de suite fait demi-tour et prévenu la patrouille qui était à côté pour prévenir que c’était l’individu recherché. Il avait créé tout ce 'bordel' alors qu’il était en train de marcher à pied sur une route où tout le monde circule." 

Déjà quatre fois condamné pour des violences sur son ancienne ex-conjointe et placé en détention provisoire depuis deux ans, le prévenu encourait 14 ans de prison et 200.000 euros d'amende.  La procureure de la République Solène Belaouar avait requis jeudi matin une peine de douze ans de prison après avoir dépeint un homme "déterminé" et "méthodique". L'ex-soldat du régiment d'infanterie de Brive était, au moment des faits, interdit de port d'armes et porteur d'un bracelet électronique.


Manon MICHEL

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