Tours : il agresse, ligote et séquestre une chauffeure de taxi dans le coffre de sa voiture

Marius Bocquet avec AFP
Publié le 14 février 2022 à 17h05
Tours : il agresse, ligote et séquestre une chauffeure de taxi dans le coffre de sa voiture
Source : iStock - Narvick

Un homme a agressé et séquestré une chauffeure de taxi dans le coffre de sa voiture dimanche à Tours.
Un autre conducteur de taxi a observé des traces de sang sur le véhicule et appelé la police.
L'agresseur a été placé en garde à vue pour "enlèvement, séquestration et violences aggravées"

Les faits se sont déroulés dimanche 13 février au matin. Vers 11h, une chauffeure de taxi prend en charge un homme à la gare SNCF de Tours (Indre-et-Loire), qui lui demande de se rendre au château de Chambord. Arrivé à proximité, l'homme réclame à la conductrice de 57 ans de s'arrêter. Il vise ensuite la femme avec une bombe lacrymogène, la frappe au visage, la ligote avec du fil électrique et la place dans le coffre de la voiture.

"Des coups frappés à l’intérieur du coffre"

L’agresseur prend alors le volant et se rend à Blois. Dans une station-service, il demande à un autre un conducteur de taxi de pouvoir utiliser sa carte bancaire, afin de prendre du gazole en l'échange d'un remboursement en espèces. Mais celui-ci remarque que l'agresseur a du sang sur les chaussures. Il aperçoit aussi "des traces de sang sur le hayon arrière et entend des coups frappés à l’intérieur du coffre", selon les informations révélées par le quotidien La Nouvelle République. Enfin, il observe "la carte professionnelle affichée sur le pare-brise avant" du véhicule, avec la photo d’identité d’une femme.

Le chauffeur appelle alors la police, qui interpelle l'agresseur et libère la victime. Blessée et choquée, celle-ci a été transportée au centre hospitalier de Blois. La garde à vue de son agresseur devait être prolongée en début d'après-midi, a indiqué le procureur de la République de Blois, Frédéric Chevallier, précisant que l’enquête criminelle est ouverte "pour des chefs d’enlèvement, séquestration sans libération volontaire et violences volontaires aggravées".


Marius Bocquet avec AFP

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