Traque dans les Alpes-Maritimes : le corps retrouvé est bien celui de l'homme suspecté du féminicide

Publié le 20 juillet 2021 à 16h22, mis à jour le 20 juillet 2021 à 17h44

Source : TF1 Info

FAIT DIVERS - Le corps sans vie qui a été retrouvé ce mardi dans des reliefs montagneux de Gréolières (Alpes-Maritimes) est bien celui de Marc Floris, 33 ans, soupçonné du féminicide survenu dimanche au Plan-de-la-Tour dans le Var et recherché depuis deux jours.

Fin des recherches à Gréolières. Un corps sans vie a été retrouvé ce mardi dans la commune des Alpes-Maritimes autour de laquelle se concentrait la traque de Marc Floris, 33 ans, soupçonné d'un féminicide au Plan-de-la-Tour dans les hauteurs de Sainte-Maxime, a indiqué la gendarmerie sur Twitter. "Fin de la traque dans les Alpes-Maritimes", a confirmé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, également sur Twitter, en remerciant les gendarmes et l'ensemble des services de l'État mobilisés "pour rechercher le fugitif suspecté d'avoir tué une femme dans le Var".

Peu après 16 heures, le procureur de la République a confirmé à l'occasion d'une conférence de presse que le corps retrouvé avait bien été identifié comme étant celui du suspect. "Le corps a été retrouvé à 12h50 dans des reliefs montagneux de la commune, à même le sol et identifié à 13h09", a-t-il détaillé précisant que le corps était "dans un état relativement abimé".

Sur la manière dont le trentenaire est décédé, le magistrat a expliqué que "ce sont les investigations médicales qui vont déterminer les causes exactes de la mort". "La piste du suicide n'est pas privilégiée mais ne doit pas être écartée", a commenté Guy Bouchet répondant à un journaliste.

La victime avait déploré le caractère 'harcelant" du suspect

"Il est trop tôt aujourd'hui et prématuré pour pouvoir communiquer des détails très précis sur les circonstances des crimes commis d'autant que la personne soupçonnée des faits est décédée", a rappelé le procureur adjoint. 

Toutefois, les premiers éléments de l'enquête qui ont été rapportés à la connaissance de la justice "permettent de corroborer le fait que l'auteur et la victime première ont eu une relation sentimentale qui a duré fort peu de temps et qui avait permis à la victime de déplorer un caractère relativement harcelant de celui qui fut son compagnon"

D'importants moyens déployés

Identifié par les enregistrements des caméras de vidéosurveillance de la résidence et l'analyse technique du téléphone de la victime, le trentenaire était recherché depuis dimanche, après la découverte à l'aube du corps sans vie de Doriane R., 32 ans, tuée par balle, devant le portail de sa résidence. Salarié d'une entreprise de travaux-publics dans les Alpes-Maritimes, le suspect avait pris la fuite vers Gréolières, le village de ses parents.

"Armé et dangereux" selon Guy Bouchet, procureur adjoint de Draguignan (Var), le fuyard avait tiré sur un des gendarmes venus à Gréolières dimanche soir pour tenter de l'auditionner. Après Bernard Gonzalez, le préfet des Alpes-Maritimes, qui l'avait appelé lundi soir à "déposer les armes" et "se livrer", le maire de Gréolières avait tenté à son tour mardi d'interpeller le jeune homme.

Pour ces recherches, d'importants moyens ont été déployés : des unités du GIGN d'Orange (Vaucluse) et Paris, des moyens aériens, notamment des hélicoptères, afin de déposer des hommes au plus près des sites à quadriller, et des équipes cynophiles, dont des Saint-Hubert, race à l'odorat particulièrement fin. 

"L'exploitation des différents moyens humains et techniques ont permis d'arriver à la découverte d'un corps sans vie en fin de matinée correspondant au profil de suspect", a insisté le commandant de gendarmerie Nasser Boualam devant la presse. 


La rédaction de TF1info

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