Forcené neutralisé en Dordogne : "Quand je lui ai parlé, je pensais que c’était un gendarme"

Maxence GEVIN avec AFP
Publié le 31 mai 2021 à 20h30, mis à jour le 31 mai 2021 à 22h40

Source : TF1 Info

TÉMOIGNAGE - Le forcené de Lardin-Saint-Lazare neutralisé, LCI a rencontré Sloane et Kevin, deux jeunes gens qui ont croisé le fugitif durant sa fuite.

Une rencontre qui aurait pu mal tourner. Témoins de la fuite du forcené dimanche matin à Lardin-Saint-Lazare, Sloane et Kevin se sont livrés au micro de LCI. "On était tranquillement en train de dormir, avant d’entendre des bruits d’hélicoptère. On s’est levés et on s’est rendus à la fenêtre. En regardant dehors, on a aperçu une personne qui portait un fusil d’assaut", raconte le jeune homme. "Un quart d’heure après, il est passé devant la fenêtre et je lui ai demandé ‘qu’est -ce qu’il se passe chef'. Il m’a regardé, m’a parlé, mais je n’ai pas compris ce qu’il a dit", relate-t-il avec incrédulité. 

Selon les deux jeunes témoins, hormis l'arme lourde, aucun élément ne laissait à penser que l'homme qu'ils ont rencontré était en fait celui activement recherché par les forces de l'ordre. "On était un peu perdus, on ne comprenait pas ce qu’il se passait. Quand je lui ai parlé, je pensais que c’était un gendarme", explique Kévin. Le haut de sa tenue ressemblait à celui d'un gendarme, ajoute-t-il. "Il avait un haut foncé avec des grosses chaussures de militaires et un bonnet sur la tête", abonde Sloane. 

S'il met en avant le fait que l'assaillant "n’avait pas l’air bourré ni méchant", Kévin soutient qu'il "ne courait pas comme n’importe qui, il savait ce qu’il faisait". "Il semblait déterminé", insiste-t-il.  À postériori, "on se dit qu’il aurait pu nous tirer dessus, qu’on aurait pu être en danger", concluent les deux jeunes gens, laissant transparaître leur incrédulité. 


Maxence GEVIN avec AFP

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