Le suspect du triple homicide commis à Dreux (Eure-et-Loir) a été mis en examen, lundi 29 mai, pour "homicides involontaires aggravés".Selon le parquet de Chartres, il nie toute implication dans les faits criminels.L'homme avait été interpellé samedi, deux jours après la découverte des corps de son ex-conjointe et ses deux enfants.
Il nie en bloc. Au lendemain de son interpellation, l'homme suspecté d'être responsable d'un triple homicide à Dreux (Eure-et-Loir) "se dit étranger" aux faits qui lui sont reprochés, selon le parquet de Chartres. Les enquêteurs le soupçonnent d'être l'auteur du meurtre de son ex-conjointe et de ses deux enfants, jeudi 25 mai dernier. Ce lundi en fin de journée, le suspect a été mis en examen "des chefs d'homicides volontaires aggravés de la femme et de ses deux enfants", a précisé le procureur de la République de Chartres Frédéric Chevallier dans un communiqué.
Le procureur précise que le suspect "continue de contester toute participation à ces faits, en indiquant être la victime d'un complot". Par ailleurs, "à l’issue de son interrogatoire de première comparution, le mis en examen a tenté de s’autostranguler ce qui a nécessité son admission en observation à l’hôpital du Coudray quelques heures. Une fois les examens médicaux et psychiatrique effectués, le mis en examen a pu revenir au tribunal judiciaire afin que le débat contradictoire devant le juge des libertés et de la détention se tienne", a également précisé le parquet. L'homme a été placé en détention provisoire.
Déjà condamné pour des violences
L'homme avait été interpellé sur la commune de Plaisir dans les Yvelines" samedi après un "appel d’une employée d’une boutique de téléphonie", avait alors précisé Frédéric Chevallier.
L'homme était recherché depuis la découverte jeudi de trois corps, celui d'une mère de 36 ans, de sa fille de 13 ans et d'un bébé garçon de 18 mois, dans leur pavillon à Dreux (Eure-et-Loir). L'ex-compagnon de la victime a été condamné en septembre 2021 pour des violences sur sa femme et sa fille à un an de prison, dont quatre mois avec sursis probatoire, avec l'interdiction de les contacter. Des faits pour lesquels il avait, à l'époque, nié toute implication, criant déjà au complot.
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