Trois personnes seront jugées en septembre pour avoir fait des doigts d'honneur et proféré des insultes envers Emmanuel Macron, mercredi 19 avril, en Alsace.Elles comparaîtront sur reconnaissance préalable de culpabilité pour outrage à personne dépositaire de l'autorité publique.Que risquent-elles ?
Le président de la République hué. Pour son premier déplacement auprès des Français après la promulgation de la réforme des retraites, Emmanuel Macron a subi le mécontentement de certains manifestants. Mercredi 19 avril, à l'occasion d'un bain de foule à Sélestat (Bas-Rhin), le chef de l'État a été accueilli par un concert de sifflets (voir vidéo en tête de cet article).
Jusqu'à 15.000 euros d'amende
Ce samedi, la procureure de Colmar, Catherine Sorita-Minard, a fait savoir que trois personnes seront jugées en septembre pour avoir fait des doigts d'honneur et proféré des insultes envers Emmanuel Macron à cette occasion. Ces trois manifestants sans antécédents judiciaires, deux hommes et une femme, comparaîtront sur reconnaissance préalable de culpabilité pour outrage à personne dépositaire de l'autorité publique, a indiqué la procureure, confirmant des informations du journal L'Alsace.
Selon le Code pénal, les peines pour ce chef d'accusation peuvent être lourdes. D'après l'article 433-5, "lorsqu'il est adressé à une personne dépositaire de l'autorité publique, à un sapeur-pompier ou à un marin-pompier, dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de ses missions, l'outrage est puni d'un an d'emprisonnement et de 15.000 euros d'amende".
La procureure de Colmar a également indiqué qu'une quatrième personne avait été interpellée et placée en garde à vue. Son dossier a cependant fait l'objet d'un classement sans suite, car l'infraction était insuffisamment caractérisée.
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