"Un phénomène préoccupant" : un pharmacien est agressé chaque jour en France

par I.N avec AFP
Publié le 4 juin 2023 à 17h54
JT Perso
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Source : JT 13h Semaine

Le nombre d'agressions de pharmaciens est en baisse par rapport à la période de l'épidémie de Covid-19.
Mais le phénomène demeure "préoccupant", alerte l'Ordre national des pharmaciens ce dimanche.
Quelque 366 agressions ont été comptabilisées en 2022, soit une par jour en moyenne.

La sécurité des pharmaciens en question. L'Ordre national des pharmaciens a recensé 366 agressions déclarées en 2022, soit "en moyenne un pharmacien agressé chaque jour en France", pointant un "phénomène préoccupant", dans un bilan consulté ce dimanche par l'AFP. Dans ce rapport annuel sur la sécurité des pharmaciens, qui recense les déclarations d'agression des professionnels sur le formulaire de l'Ordre, l'organisme rapporte 366 agressions verbales, physiques ou vols, dont 14 en outre-mer.

Un pic à 600 agressions pendant la pandémie de Covid-19

Dans le détail, il fait état de 355 déclarations d'agressions en officine, 6 en laboratoire de biologie médicale et 5 en pharmacie à usage intérieur (PUI). "Si le pic de 600 agressions déclarées dans le contexte de la crise sanitaire tend à se résorber, les données traduisent néanmoins une augmentation de 17% par rapport à 2019", avant la pandémie, note l'Ordre dans un communiqué.

En officine, "les violences verbales et physiques représentent 70% des déclarations, dont près de 8% sont encore en lien avec la crise sanitaire (port du masque, vaccination, tests antigéniques)", précise l'Ordre. En 2021, la part des agressions liées au Covid-19 était de 28%. Les violences verbales et physiques sont "principalement liées à un refus de dispensation", ajoute le bilan, qui précise que la majorité des agressions subies est sans gravité (95,8%).

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Et "ce phénomène d'insécurité touche l'ensemble du territoire national, comme en témoignent les 30% d'agressions dans des officines localisées dans des communes de moins de 5000 habitants". L'Ordre "engage vivement les pharmaciens victimes de tout type d'agression à déposer plainte", notant que "cette année encore, 44% des pharmaciens déclarants ne déposent pas de plainte, notamment par manque de temps, peur de représailles ou estimant que cela n'est pas nécessaire".


I.N avec AFP

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