SURVEILLANCE - Un policier chargé de protéger des personnalités a été écarté pour des soupçons de radicalisation islamiste. Il n'a pas, pour autant, été exclu du SDLP mais n'est plus affecté à des missions de protection.
Il était chargé, notamment, de veiller sur le dessinateur Riss, directeur de la rédaction de Charlie Hebdo. Un policier a été mis à l'écart en raison de soupçons de radicalisation à son endroit. Membre du service de protection des personnalités menacées (SDLP) - qui s'occupe de protéger près de 130 personnalités en France, dont le président de la République ou les ministres - cet homme, jusqu'alors très bien noté par sa hiérarchie, n'a pas reçu l'habilitation nécessaire à la poursuite de ses missions de protection rapprochée.
La DGSI - chargée de vérifier les profils de ces policiers - a fait part d'éléments de radicalisation et s'est opposée à l'octroi de cette habilitation. Le SDLP n’aurait voulu prendre aucun risque, estimant qu’il y avait là "une vulnérabilité". L’officier aurait été signalé par ses propres collègues, évoquant une vidéo islamiste qu’il avait fait partager à titre privé sur un groupe de messagerie.
L'homme n'a cependant pas été suspendu ni même exclu du SDLP mais affecté à d'autres missions.