Un policier du service de protection des personnalités écarté pour soupçons de radicalisation

Avec Georges Brenier
Publié le 29 octobre 2018 à 17h59
Un policier du service de protection des personnalités écarté pour soupçons de radicalisation

Source : AFP / Illustration

SURVEILLANCE - Un policier chargé de protéger des  personnalités a été écarté pour des soupçons de radicalisation islamiste. Il n'a pas, pour autant, été exclu du SDLP mais n'est plus affecté à des missions de protection.

Il était chargé, notamment, de veiller sur le dessinateur Riss, directeur de la rédaction de Charlie Hebdo. Un policier a été mis à l'écart en raison de soupçons de radicalisation à son endroit. Membre du service de protection des personnalités menacées (SDLP) - qui s'occupe de protéger près de 130 personnalités en France, dont le président de la République ou les ministres - cet homme, jusqu'alors très bien noté par sa hiérarchie, n'a pas reçu l'habilitation nécessaire à la poursuite de ses missions de protection rapprochée.

La DGSI - chargée de vérifier les profils de ces policiers - a fait part d'éléments de radicalisation et s'est opposée à l'octroi de cette habilitation. Le SDLP n’aurait voulu prendre aucun risque, estimant qu’il y avait là "une vulnérabilité". L’officier aurait été signalé par ses propres collègues, évoquant une vidéo islamiste qu’il avait fait partager à titre privé sur un groupe de messagerie. 

Le service de protection des hautes personnalités, "oublié" des heures supplémentairesSource : JT 20h Semaine
Cette vidéo n'est plus disponible

L'homme n'a cependant pas été suspendu ni même exclu du SDLP mais affecté à d'autres missions. 


Avec Georges Brenier

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