JUSTICE – Trois chefs d’entreprise lyonnais ont été interpellés en début de semaine dans le Rhône et mis en examen jeudi. Ils sont soupçonnés d’avoir créé une fausse plateforme et d’avoir escroqué près de 8000 internautes. Le préjudice est pour l’instant estimé à près de 2 millions d’euros.
Ils seraient trois à composer ce cybergang. Mardi dernier, 29 janvier, trois chefs d’entreprise lyonnais ont été interpellés dans le département du Rhône après des mois d’investigations menées par le centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N) du pôle judiciaire de la Gendarmerie nationale (C3N).
La section de lutte contre la cybercriminalité du parquet de Paris avait ouvert, le 23 mars 2018, une enquête visant des fraudes aux réparations informatiques ayant fait 8000 victimes, identifiées pour la plupart grâce au dispositif national d'assistance aux victimes de cybermalveillance (www.cybermalveillance.gouv.fr).
Modus operandi
Selon le parquet de Paris, le mode opératoire employé reposait "sur l’apparition inopinée, lors d’une navigation sur internet d’un message de sécurité ayant les apparences d’une fenêtre d’alerte, opérant le blocage de l’ordinateur".
Invitées à contacter un numéro qui s’affichait à l’écran, les victimes étaient alors mises en relation avec un individu qui se présentait comme un technicien. Celui-ci, après une phase de mise en confiance, intervenait en prenant le contrôle de l’ordinateur à distance. A l’issue de son intervention, l’individu réclamait le règlement, par virement ou par carte bancaire, d’une somme généralement comprise entre 200 et 500 euros.
"C'est un système qui faisait peur et obligeait ceux qui naviguait à appeler aussitôt", raconte le colonel Jean-Dominique Nollet, le patron du C3N à Pontoise, à nos confères de France Inter. La somme d'1,9 million d'euros a par ailleurs été saisie dans le cadre de cette enquête.
Placés sous contrôle judiciaire
Les trois individus ont été présentés, jeudi soir, à un juge d’instruction. Ils ont été mis en examen des chefs "d'escroquerie en bande organisée", "blanchiment en bande organisée", "d’accès et maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données", "d'introduction frauduleuse de données dans un système de traitement automatisé de données" et "d’entrave au fonctionnement d'un système de traitement automatisé de données".
Ils ont été placés sous contrôle judiciaire.
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