Cergy : un étudiant de l'Essec soupçonné d'avoir attaqué son colocataire à la tronçonneuse

Aurélie Loek avec AFP
Publié le 11 mai 2022 à 19h15, mis à jour le 12 mai 2022 à 7h43

Source : JT 20h Semaine

Un étudiant, de l'Essec, école de commerce située à Cergy (Val-d'Oise), est soupçonné d'avoir agressé, ce mercredi, son colocataire à coups de tronçonneuse.
La victime aurait été gravement blessée à la tête et au thorax.
Le principal suspect a été placé en garde à vue et doit subir un examen psychiatrique.

Ce mercredi 11 mai, vers 8h30, des habitants d'un appartement de Cergy (Val-d'Oise) ont alerté la police après avoir vu le corps maculé de sang de leur voisin. Ce dernier aurait été agressé par son colocataire à coups de tronçonneuse.

Gravement blessé à la tête et au thorax, il a été transporté en urgence absolue à l'hôpital Georges-Pompidou à Paris.  Le suspect, a quant à lui, été interpellé à son domicile et placé en garde à vue.

Des coups au thorax, à la nuque et au bras

Selon les premières constations, les faits ont été perpétrés "sans raison apparente". Les deux jeunes hommes, âgés d'une vingtaine d'années, sont tous deux étudiants à l'École supérieure des sciences économiques et commerciales (Essec) à Cergy, une des plus prestigieuses écoles de commerce en France et située à quelques mètres de l'immeuble où les faits se sont produits.

Selon les premiers éléments de l'enquête, qui vient de débuter, le suspect aurait porté plusieurs coups à la victime, au niveau "des bras, du thorax et derrière la nuque", a retracé une source policière. Le colocataire agressé a malgré tout réussi à s'emparer de l'outil puis l'a jeté par la fenêtre du premier étage, selon son récit.

La tronçonneuse, dont on ne sait pas si elle était allumée ou non au moment de son utilisation, est un petit modèle électrique dont le guide - partie plate autour de laquelle tourne la chaîne - mesure 13 cm, a détaillé une autre source policière.

Contacté par TF1info, le parquet de Pontoise a confirmé les faits. "Le mis en cause, qui a fait l’objet d’un placement en garde à vue, doit être vu par un médecin pour examen psychiatrique", précise-t-il à notre rédaction. 


Aurélie Loek avec AFP

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