Le propriétaire d'un hôtel d'Ablon-sur-Seine, dans le Val-de-Marne, a utilisé lundi un puissant insecticide contre les insectes rampants, qui s'est avéré dangereux pour les occupants.Onze résidents ont été intoxiqués après avoir inhalé le produit, dont un enfant hospitalisé en urgence absolue.L'insecticide n'était pas conforme aux normes européennes.
Vent de panique dans un hôtel de région parisienne. Douze personnes ont été intoxiquées lundi à cause d'un produit anti-cafards dans un établissement d'Ablon-sur-Seine (Val-de-Marne), a appris TF1info de source policière. Le matin même, à 9 heures, le propriétaire avait utilisé un puissant insecticide contre les insectes rampants, de marque "Sniper". Mais le produit n'était pas conforme aux normes européennes, et aurait été a priori importé de l'étranger. Le gérant avait pris la précaution de demander aux occupants de l'hôtel de ne pas regagner les chambres avant 16 heures, mais cela n'a pas suffi.
Plusieurs personnes ont en effet inhalé les substances inflammatoires de l'insecticide, dont un enfant de 12 ans qui souffrait de détresse respiratoire et a dû être transporté à l'hôpital en urgence absolue. Dix autres résidents ont été conduits au centre hospitalier, mais sans pronostic vital engagé de leur côté. Depuis, la porte de l'hôtel a été scellée pour en interdire l'accès, et les autres occupants ont été relogés.
Selon Le Parisien, les jours de l'enfant en détresse respiratoire, transporté à l’hôpital à Villeneuve-Saint-Georges, ne sont pas en danger. Tous les autres blessés ont été pris en charge à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre, dont trois autres enfants, mais sans urgence vitale. Quant au reste des résidents, 16 familles qui logeaient dans cet hôtel social ont dû quitter les lieux pour être relogées.
Toujours d'après le journal, l'insecticide contre les cafards avait été ramené d'Afrique mais n'était pas autorisé en France. "L’immeuble a été entièrement évacué le temps d’une reconnaissance totale des lieux", a précisé ce mardi la brigade des sapeurs-pompiers de Paris au quotidien. "De gros moyens ont été engagés, avec une quinzaine d’engins et la venue des spécialistes en intervention chimique, basés à Rungis." Le commissariat de Villeneuve-Saint-Georges est en charge de l'enquête et le propriétaire, qui n'a pas été placé en garde à vue, sera convoqué plus tard.
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