Vendée : les gendarmes sur la trace d'un voleur de sous-vêtements féminins

Publié le 5 janvier 2017 à 17h42
Vendée : les gendarmes sur la trace d'un voleur de sous-vêtements féminins

Source : wikimedia/ Illustration

FAIT DIVERS – Depuis la mi-novembre dans le sud de la Vendée, un individu pénètre au domicile de particuliers et s’en prend à la lingerie des femmes : les vêtements sont souillés ou volés. Le suspect, lui, est toujours recherché.

L’affaire n’est pas banale et c’est l'une des victimes qui a décidé de la médiatiser. Depuis la mi-novembre, un individu sévit dans le sud de la Vendée, toujours selon le même modus operandi et avec un unique but : s’introduire dans les domiciles de particuliers pour s’en prendre à la lingerie des femmes. 

"Les vêtements sont éparpillés, parfois souillés, parfois volés", indique une source proche du dossier à LCI. "Cinq plaintes ont été déposées à ce jour. L’enquête est en cours. Des constatations et des relevés ont été effectués et nous attendons les résultats", précise le procureur de la République de la Roche-sur-Yon, Hervé Lollic joint par notre rédaction. 

Des victimes sous le choc

Amandine Deroux, qui dit avoir été par deux fois victime du voleur, le 20 novembre puis le 18 décembre 2016, a ainsi raconté ses mésaventures à nos confrères de Ouest-France. Selon la jeune femme domiciliée à Nesmy, le malfaiteur a d’abord "plié le grillage du jardin", puis "démonté la baie vitrée pour s’introduire dans sa maison". "En rentrant chez moi, j’ai découvert toute ma lingerie éparpillée sur mon lit et au sol", dit-elle. Et d’ajouter : "Pour l’instant ce ne sont que des sous-vêtements, mais est-ce que ça peut dégénérer ? Que faire si l’on tombe nez à nez avec l’auteur ?". 

Dans la région, elle n’est pas la seule à avoir connu ces méfaits. Le domicile d’une de ses voisines aurait lui aussi été visité, tout comme celui d’une collègue, habitant au Tablier. 

"Une affaire prise au sérieux"

En plus de l’article paru dans la presse régionale, afin de prévenir les Vendéennes des infractions, Amandine Deroux a créé le 2 janvier dernier une page Facebook baptisée "Mes sous-vêtements s’appellent reviennent". Là, plusieurs femmes se disant victimes des mêmes faits, domiciliées à Aubigny, l’Aiguillon, Sainte-Gemme-La Plaine ou encore Luçon , se sont manifestées. 

"Il y a visiblement une recrudescence des faits, l’affaire est prise au sérieux", ajoute le procureur de la République. 

"Les mêmes faits ont été constatés l’année dernière à la même période de l’année, d’octobre à décembre environ, et sur la même région. On ignore s’il s’agit ou non de la  même personne", fait par ailleurs savoir notre source proche du dossier. 

 Les investigations se poursuivent pour tenter d’interpeller le "serial visiteur". Le groupe "Mes sous-vêtements s’appellent reviennent" avait de son côté atteint ce jeudi les 500 membres… Quant aux plaintes, elles pourraient se multiplier dans les prochains jours.

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Aurélie SARROT

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