227 interpellations dont 47 à Paris après la défaite des Bleus en finale

A. Lo.
Publié le 19 décembre 2022 à 9h28, mis à jour le 19 décembre 2022 à 11h14

Source : JT 20h WE

Afin d'encadrer la finale de la Coupe du monde dimanche, un important dispositif d'ordre avait été déployé en France.
Cela n'a pas empêché quelques débordements à la fin du match.
227 personnes ont été interpellées, dont 47 à Paris et dans son agglomération.

Après la déception de la défaite en finale de Coupe du monde dimanche 18 décembre, quelques heurts ont éclaté dans plusieurs villes de France. Le ministère de l'Intérieur a annoncé l'interpellation de 227 personnes, dont 47 à Paris et dans son agglomération. 40 forces de l'ordre ont été blessées, dont 32 CRS, essentiellement dans des débordements à Lyon.

Interpellations et gardes à vue

En zone police nationale, 171 interpellations ont été suivies de garde à vue. Sur les Champs-Élysées, des forces de l'ordre, visées par des jets de bouteille et des feux d'artifice, ont fait usage de gaz lacrymogènes, ont constaté des journalistes de l'AFP. À Lyon, une quinzaine de personnes ont été interpellées pour des jets de projectiles et des dégradations sur la place Bellecour, selon la préfecture, tandis que 12 policiers ont été blessés.

À Nice, le maire Christian Estrosi a condamné "avec la plus grande fermeté" les dégradations dans un quartier de la ville. Selon Beauvau, des feux de poubelle et des tirs de mortiers d'artifices se sont déclarés. 33 interpellations ont été faites, dont une trentaine suivie de garde à vue. À Grenoble, dans le secteur de la gare, 200 personnes s'en seraient prises à des poubelles et des conteneurs, entrainant une réponse policière.

À Béziers, un mineur de 14 ans a été placé en garde à vue après des tirs de mortiers sur un véhicule de CRS. En début de soirée, cinq personnes ont été interpellées à Bordeaux après des heurts avec les forces de l’ordre sur la place de la Victoire. En zone gendarmerie, les quelque 80 rassemblements festifs se sont bien passés selon le ministère de l'Intérieur, avec simplement une petite dizaine d'interpellations sur l'ensemble de la zone.

En tout, c'était un important dispositif de 14.000 policiers et gendarmes qui avait été déployé dans tout le pays, dont 2750 à Paris, pour contenir d'éventuels incidents, déjà survenus après le quart de finale contre l'Angleterre puis la demi-finale contre le Maroc.


A. Lo.

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