Agressions : les élus pris pour cible

Publié le 4 juin 2022 à 20h09, mis à jour le 5 juin 2022 à 1h18

Source : JT 20h WE

Après Marine Le Pen vendredi, Jean-Michel Blanquer, candidat aux élections législatives dans le Loiret, a été agressé ce samedi par des citoyens mécontents. Deux enseignants lui ont aspergé le visage. Ils sont en garde à vue.

Jean-Michel Blanquer a le visage couvert de chantilly. Alors qu’il est en campagne pour les législatives, il a été agressé par deux hommes. Les agresseurs de l’ancien ministre de l’Éducation nationale sont deux enseignants. Ils sont placés en garde à vue. Le candidat aux législatives a déposé une plainte et réagit sur les réseaux sociaux : “Une campagne électorale est un moment de bonheur démocratique par l’échange. Je viens d’être agressé par deux individus qui veulent casser cela. Ne l’acceptons pas”.

Pour Jean Viard, sociologue, c’est une nouvelle forme d’opposition, symbole d’une société de plus en plus violente, à mesure que les échecs s’accumulent. Mais la violence ne s’arrête plus à la majorité au pouvoir. Le 3 juin dernier, c’est Marine Le Pen qui reçoit un œuf en plein visage dans le Nord.

Ces agressions se multiplient. Éric Zemmour en est aussi victime le 12 mars à Moissac. Le 27 avril, c’est Emmanuel Macron, président candidat qui subit des jets de tomates cerise lors d’un bain de foule à Cergy. C’est la marque du rejet total de la politique, selon le politologue Frédéric Dabi. Les agresseurs de Jean-Michel Blanquer risquent jusqu'à trois ans d'emprisonnement. Depuis le 9 janvier, plus de 900 élus ont été la cible de violence.

TF1 | Reportage I. Bornacin


La rédaction de TF1info

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