POLICE DES POLICES - Alors que l'IGPN vient de rendre son rapport annuel, qui montre une hausse de 23,7% du nombre de ses enquêtes en 2019, LCI s'est penché sur le fonctionnement de cette entité, qui, d'après Christophe Castaner, devrait être prochainement réformée pour plus "d'indépendance".
Si son nom surgit régulièrement dans l'actualité, comme on a pu le voir pendant le mouvement des Gilets jaunes, les affaires Théo, Steve, et plus récemment, celle du jeune Gabriel, pour autant, difficile d'en comprendre le rôle. Elle, c'est l'IGPN, soit l'Inspection générale de la Police nationale, qui, pour résumer, est une police qui enquête... sur la police.
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Son rôle, sur le papier ? Contrôler et auditer les différents services de police, mener des enquêtes sur des policiers et proposer des sanctions. Son but n'est donc pas de sanctionner, mais bel et bien d'enquêter et de proposer, si la faute est avérée, une sanction. Mais comment peut-on la saisir ? Quel genre d'enquête est-elle amenée à conduire ? Et cela débouche-t-il réellement sur des sanctions ?
LCI vous explique dans la vidéo ci-dessus le fonctionnement de cette entité, surnommée "les boeufs-carottes", régulièrement pointée du doigt pour son manque d'impartialité. Face aux critiques récurrentes, Christophe Castaner a d'ailleurs promis ce lundi 8 juin qu'elle allait, - au même titre que son homologue de la gendarmerie (IGGN) - être réformée, pour assurer "plus d'indépendance".