Des malaises de soignantes inexpliqués en Meurthe-et-Moselle, une enquête ouverte

par AL avec l'AFP
Publié le 7 mars 2023 à 14h37
JT Perso
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Source : Sujet TF1 Info

Ce mardi, le parquet a ouvert une enquête après des malaises inexpliqués ressentis par deux infirmières et une médecin.
Elles travaillent toutes les trois dans un centre médico-psychologique (CMP) à Saint-Nicolas-de-Port, près de Nancy.

Des malaises inexpliquées dans le viseur de la justice. Le parquet de Nancy a ouvert une enquête pour "administration de substance nuisible" après des malaises inexpliqués ressentis par deux infirmières et une médecin d'un centre médico-psychologique de Meurthe-et-Moselle, a annoncé ce mardi le procureur de la République de Nancy. 

Trois plaintes ont été déposées au mois de janvier, a indiqué à l'AFP François Capin-Dulhoste, confirmant des informations du quotidien régional L'Est Républicain. "Les plaignantes relatent des malaises après la pause déjeuner (en avril et en décembre 2022 pour les deux infirmières, en octobre 2022 pour le médecin)", a ajouté le magistrat, selon lequel le parquet "a confié l'enquête à la sûreté départementale du chef d'administration de substance nuisible". 

Une contamination volontaire d'un repas ?

Selon nos confrères, les faits se sont produits dans un centre médico-psychologique (CMP) à Saint-Nicolas-de-Port, près de Nancy, une structure "spécialisée dans le traitement en ambulatoire de patients nécessitant des soins psychiatriques". L'une des plaignantes a ressenti de "violents troubles allant jusqu'à une perte de connaissance" et a dû être transportée vers les urgences à Nancy. Des analyses auraient mis en évidence la présence dans son sang "d'une forte dose de benzodiazépines", molécules utilisées "dans le traitement de l'anxiété, du stress, des angoisses" mais qui ne lui avaient pas été prescrites, pas plus qu'à ses deux collègues, raconte le quotidien. 

Selon une enquête interne, une hypothèse pourrait être qu'une boisson ou un aliment, par exemple un plat stocké dans un réfrigérateur commun, aurait été "contaminé volontairement par un tiers, à l'insu des victimes", indique le journal régional. 

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Citée par L'Est Républicain, la direction du centre psychothérapique de Nancy-Laxou, auquel le CMP est rattaché, indique ainsi que deux personnes ont été confrontées "à des malaises importants suite à l'ingestion de leur repas". "Un troisième agent a évoqué se remémorer une situation identique quelques mois avant", selon la direction. 


AL avec l'AFP

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