Professeurs tués par balle dans les Hautes-Pyrénées : leur village sous le choc

V. Fauroux | Reportage TF1 Marine Chaize et Jean-Marc Lucas
Publié le 5 juillet 2022 à 14h44

Source : JT 13h Semaine

Deux enseignants d'un collège de Tarbes ont été retrouvés sans vie lundi dans le petit village de Pouyastruc.
L'auteur présumé est en fuite.
Sur place, les habitants sont sous le choc.

Cédric, pompier dans le petit village de Pouyastruc (Hautes-Pyrénées), a découvert l'un des corps des deux enseignants tués par balle lundi 4 juillet. Choqué, il a appelé la police puis s'est retranché chez lui, comme tous les voisins. "J'ai agi comme je pouvais, mais c'est vrai qu'à 150 mètres de chez vous, dans un petit village comme ça, tout paisible, ça fait bizarre quand même", raconte-t-il dans la vidéo du JT de 13H de TF1 ci-dessus. 

Il était charmant, c'était une figure dans le village.
Une habitante de Pouyastruc

Ce mardi, c'est l'inquiétude et le choc qui prédominent dans ce petit village de 700 habitants, alors que beaucoup n'ont entendu la nouvelle que le matin au réveil. Certains ont du mal à y croire. "Je l'ai appris ce matin en allant boire le café. Tout le monde en parle dans le village", témoigne un riverain. L'auteur présumé n'a pas encore été arrêté. Sidéré, l'artisan menuisier du bourg se pose pas mal de questions. "C'est un village qui est calme. Les gens sont sympas, mais malheureusement...", dit-il sans finir sa phrase. 

Les deux victimes, une femme de 32 ans et un homme de 55 ans, étaient respectivement professeurs de français et d'EPS dans un collège de Tarbes. Le plus âgé vivait dans la commune depuis de nombreuses années, il était connu de tous. "Je le rencontrais quelquefois, il marchait dans le bas du village, toujours bonjour. Je le rencontrais à l'hypermarché, toujours un sourire. Il était charmant, c'était une figure dans le village. Ça me crève le cœur, je vous assure", reconnaît une riveraine, des sanglots dans la voix. 

Une enquête a été ouverte. Une soixantaine de gendarmes sont mobilisés. Les autopsies des victimes seront pratiquées dans les prochains jours à l'Institut médico-légal de Toulouse.


V. Fauroux | Reportage TF1 Marine Chaize et Jean-Marc Lucas

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