STUPÉFIANT - Un commando a séquestré dans la nuit de dimanche à lundi l’équipage d’un bateau ancré à Dunkerque. Un assaut mené sur fond de trafic de drogue que retrace le 20H de TF1.
Le 1er octobre dernier, un cargo est surveillé par les douanes françaises depuis les airs. Les moindres faits et gestes des matelots sont enregistrés car ils sont soupçonnés de convoyer une grande quantité de drogue. Le bateau "Trudy" vient alors du Brésil et se dirige vers la Belgique avec une cargaison de craie. Après une escale en Espagne, il est pris en chasse par les Français qui le détournent vers le port de Dunkerque. Une frégate et un hélicoptère interviennent.
Les chiens renifleurs des douanes trouvent rapidement de la cocaïne dissimulée dans des boîtes de chaussures, à l’intérieur de grands sacs gris. "C’était conditionné de façon presque étanche. Ça pourrait laisser penser que cette marchandise pouvait être transbordée en mer et donc même jetée à l’eau pour pouvoir être récupérée après. On a attendu au dernier moment et on est intervenu quand il fallait", assure Ronan Boillot, directeur national des garde-côtes des douanes françaises, dans le vidéo du 20H de TF1 en tête de cet article. Au total, 1100 kilos de cocaïne sont saisis. Le navire est mis sous séquestre à Dunkerque. Quinze membres d’équipage sont mis en examen.
"C’est allé assez vite"
Neuf jours plus tard, cinq ou six hommes cagoulés parlant avec un accent russe déjouent la sécurité du port et prennent d’assaut le cargo pour prendre en otage, en pleine nuit, l'équipage entre-temps remplacé. "Les membres de l’équipage sont très choqués. Certains d’entre eux ont été violentés. Les cinq ou six individus en question étaient armés de bâtons. D’après ce que l’on sait, il n’y avait pas d’arme de poing. En revanche, ça a été très violent, c’est allé assez vite", explique Philippe Dupré, membre d’un syndicat de police.
Mais que cherchaient les auteurs de l'assaut alors que la cocaïne n’était plus à bord et que l’équipage avait été renouvelé ? "Le but probable était de récupérer de la drogue et de l’argent", mais les personnes sont "reparties à 5h les mains vides", a affirmé une source policière. L’enquête sur la séquestration a été confiée au juge parisien chargé de la lutte contre la grande criminalité.
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