Le 20h

VIDÉO - "On m’a débitée de 569 euros" : ces nouvelles fraudes qui menacent nos comptes bancaires

par F.R | Reportage TF1 Benoît Christal, Linda Huré et Corinne Chevreton
Publié le 5 mai 2023 à 9h37
JT Perso
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Source : JT 20h Semaine

Les arnaques bancaires se multiplient depuis plusieurs mois.
Et un nouveau type de fraude vient de faire son apparition : les prélèvements non autorisés.
Le 20H de TF1 a recueilli le témoignage d'une victime et enquêté sur ce phénomène.

Faux conseillers bancaires, SMS frauduleux... Les arnaques bancaires se multiplient et font de plus en plus de victimes. Et un nouveau type de fraude vient de faire son apparition : les prélèvements non autorisés. Les victimes découvrent des virements sur leurs relevés de compte, qui ne sont pas toujours simples d'interrompre.

Le 20H de TF1, qui a enquêté sur ce phénomène, est allé à la rencontre d'une victime. Cette dernière vérifie régulièrement les mouvements sur son compte bancaire. Il y a deux semaines, elle repère un prélèvement important, de 569 euros, pour des travaux à domicile, qu'elle n'a jamais commandés. 

C'était vraiment compliqué d'annuler le prélèvement

Une victime d'arnaque au prélèvement

Elle s'en aperçoit le week-end, et n'a donc pas pu appeler la banque. "C'était vraiment compliqué d'annuler le prélèvement", témoigne-t-elle, assurant n'avoir "jamais donné [son] RIB". "C'est un prélèvement direct sur mon compte, ce n'est pas comme si on faisait une arnaque à la carte bleue. Ça fait peur, c'est de pire en pire." Heureusement pour elle, la loi prévoit l'annulation des prélèvements sous un délai de huit semaines. Les autres victimes de cette arnaque, une dizaine, ont été remboursées par leur banque. 

Dans ce cas, un hacker s'est procuré sur Internet l’IBAN de la victime. Il a ensuite transmis à la banque une fausse autorisation de prélèvement au nom de la victime, et une demande de virement en faveur d’une entreprise fictive. 

Usurpation d'identité

Mais comment les escrocs se procurent-ils nos documents bancaires ? Bien souvent, sur les sites marchants que nous fréquentons, comme l'explique Laura Peytavin, consultante en cybersécurité. "Les sites web moins importants, il faut espérer qu'ils soient bien protégés. Sinon, ça arrive d'être volés et même si c'est protégé, attention aux messages que vous recevez car vous allez, sans le savoir, donner vos données personnelles", détaille-t-elle.

C’est ce qu’on appelle une arnaque aux faux conseillers, des SMS et des appels de la part d'escrocs, qui font passer pour des agents de votre banque. Ils appellent leurs victimes en usurpant le numéro d'appel du service client de la banque grâce à la technique du spoofing (usurpation d'identité électronique) et parviennent parfois à faire valider des achats en ligne ou des transferts d'argent vers des comptes ouverts uniquement pour réceptionner les fonds, ensuite transférés ou retirés en liquide dans des distributeurs. 

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Ces arnaques, toujours plus élaborées, font de plus en plus de victimes. Les banques, elles, sont parfois réticentes à rembourser leurs clients. Le phénomène est tel que des victimes pensent à saisir la justice, dans les mois à venir. "La responsabilité de la banque est de contrôler. Elle a une obligation de vigilance. Elle doit contrôler les flux financiers des comptes bancaires de ses clients et la sécurité des moyens de paiement qu'elle met à disposition", rappelle Me Ludovic Huet, avocat au sein de l'association "France Conso Banque". 


F.R | Reportage TF1 Benoît Christal, Linda Huré et Corinne Chevreton

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