Les hôpitaux sont devenus l'une des cibles principales des pirates informatiques.Combien de temps faut-il ensuite à ces établissements de santé pour fonctionner à nouveau normalement ?Certains travaillent encore avec les moyens du bord, un an après la demande de rançon.
Un hôpital de Saint-Dizier (Haute-Marne) a dépensé trois millions d'euros pour se remettre d'une cyberattaque. Un an après, les échanges avec le monde extérieur se font encore avec des clés 4G uniquement et restent limités. Il est impossible pour le personnel d'oublier ce 19 avril 2022. Tout semblait hors contrôle.
Des données personnelles ciblées
Dans ce centre hospitalier, les cyberpirates visaient les données administratives pour lesquelles ils réclamaient 1,3 million d'euros. L'hôpital refuse de payer, mais investit en urgence, en renforçant sa sécurité numérique. L'État a fourni une aide de 360.000 euros, mais cette somme n'a pas suffi à combler les dépenses engagées.
En moyenne, chaque semaine, un établissement de santé est attaqué. Cet hôpital de Colombes (Hauts-de-Seine) vient de recevoir une demande de rançon. Tout ou presque est paralysé. Il s'agit d'un exercice de crise. Sur le darknet, un dossier de patient peut se vendre jusqu'à 200 euros. Les hôpitaux sont-ils alors devenus des cibles privilégiées ? L'État a débloqué vingt millions d'euros supplémentaires pour aider les établissements de santé à renforcer leur cybersécurité.
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