TÉMOIGNAGE - La famille de Johnny Hallyday et le clan Laeticia se déchirent toujours autant quant à l’héritage de la star. Dans "Paris Match", son avocat dévoile les dispositions prises par le rockeur.
Il est certainement un de ceux qui connaissaient le mieux le couple. Ardavan Amir-Aslani a été le conseil de Johnny Hallyday pendant sept ans et défend désormais les intérêts de Laeticia, sa femme. Dans Paris Match, celui qui était présent aux débats au tribunal de Nanterre le 15 mars a accepté de se confier. Il faut dire que l’homme n’est pas un inconnu. D’origine iranienne, il est établi à Paris depuis de nombreuses années et défend les intérêts des plus grands patrons.
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Alors, la polémique qui entoure le clan Hallyday l’irrite. Sans tabous, il revient dans le magazine sur cette année 2014 où Johnny décide d’établir son testament. "La mort était pour lui une préoccupation quasi quotidienne. D’abord parce qu’il était passé tout près, en 2009, et que cela l’avait secoué. Aussi parce qu’il était conscient de l’écart d’âge conséquent avec son épouse, avec ses deux plus jeunes filles", dit-il. Et d’ajouter "Johnny voulait faire en sorte que sa vie soit simplifiée et sa succession organisée."
L’avocat revient ensuite sur les conditions d’établissement de ce document, un moment très dur pour la femme du rockeur. "C’était un couple profondément soudé, profondément respectueux l’un de l’autre. Elle vivait mal de devoir envisager la mort de son mari. Chaque fois que le sujet était abordé, elle pleurait."
Dans cette interview, Me Amir-Aslani explique que Johnny Hallyday préférait ainsi organiser des rendez-vous sans la présence de Laeticia pour lui éviter cela. Mais surtout pour lui, l'idée que Laeticia Hallyday ait forcé la main à son mari tient du non-sens. "Prétendre que Laeticia lui a forcé la main est une aberration quand on connaît la détermination de Johnny. Lorsqu’il l’a informée qu’il allait prendre des dispositions testamentaires afin qu’elle soit bénéficiaire de son patrimoine dans l’intérêt de Jade et Joy, mineures, elle a décidé d’en faire autant de son côté."
En terminant : "une manière peut-être aussi de conjurer le sort qui voulait qu’il parte avant elle…"