À Menton, près de la frontière italienne, les infrastructures vont être agrandies pour contrôler les étrangers en situation irrégulière.Le maire de la ville et le préfet ont justifié cet ajustement par le nombre croissant de migrants.Les autorités ont également démenti la création d'un centre de rétention côté français.
Ils sont bien visibles dans la ville de Menton. Les effectifs policiers ont doublé depuis l'annonce du ministre de l'Intérieur, il y a une semaine. Leur mission consiste à interpeller et à ramener sur le sol italien toutes les personnes qui franchissent la frontière illégalement.
Nous avons le souci de pouvoir placer ces personnes dans un environnement matériel qui soit plus adapté, compte tenu de leur nombre
Bernard Gonzalez, préfet des Alpes-Maritimes
Pour le préfet des Alpes-Maritimes, il est hors de question de créer un centre de rétention côté français ; mais il confirme ce soir que les locaux actuels ne suffisent pas pour procéder aux contrôles de tous les migrants. "Nous avons le souci de pouvoir placer ces personnes dans un environnement matériel qui soit plus adapté, compte tenu de leur nombre", a expliqué Bernard Gonzalez.
Du côté italien de la frontière, à Vintimille, des dizaines de migrants attendent la meilleure opportunité de passer la frontière et savent bien que les contrôles ont été renforcés. La semaine dernière, les policiers français ont interpellé 1500 personnes sur le seul département des Alpes-Maritimes. Ce lundi, Gérald Darmanin s'entretient avec son homologue à Rome. L'objectif de la visite est d'afficher son soutien à l'Italie, qui continue de voir débarquer des centaines de migrants sur l'île de Lampedusa.
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