L’incendie en Gironde va rester dans les annales. Pourtant, au début, il ressemblait à un départ de feu classique. Revenons en arrière, heure par heure, pour comprendre ce qui bien pu se passer. Ce que l’on sait du scénario de l’embrasement.
Tout a basculé à la mi-journée, mardi. Aux heures les plus chaudes, au cœur de la forêt de Saint-Magne, les habitants ont aperçu les premières fumées. Les centaines de pompiers ont beau intervenir à toute vitesse, les vents tourbillonnants ont multiplié les foyers d’incendie. Dix, au total, en quelques heures. Vers 17 heures 30, il n’y a plus le choix, il faut partir. Dans la commune voisine d’Hostens, le feu a continué sa progression et a menacé les maisons. Les habitants, impuissants, assistent à ce désastre, un mois tout juste après le gigantesque incendie de l’Honduras, à 20 kilomètres de là, à peine.
En tout, 16 maisons sont détruites par les flammes. Et pour les pompiers, une nuit sans fin débute. Entre 19 heures et 22 heures, la préfecture parle de 400 hectares brûlés. Mais en 90 minutes seulement, cette surface a doublé : 1 000 hectares ont été engloutis. Le feu progresse vers le sud-ouest, contraint les autorités à fermer les routes départementales et l’autoroute A63 qui relie Bayonne à Bordeaux.
Au petit matin, la préfecture des Landes a annoncé que l’incendie a atteint le département. En tout, 8 000 habitants ont été évacués. Et avec des sols aussi secs, le feu reste impossible à maîtriser. En 24 heures, 6 200 hectares sont partis en fumée. Et cette nuit encore, les pompiers continueront de lutter.
TF1 | Reportage S. Bougriou, E. Bliard
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