À Cazaux (Gironde), l'heure est au bilan après l'incendie qui a ravagé la région.En plus des habitations touchées, il y a les affaires qui n'ont pas pu être sauvées et les marchandises devenues impropres à la consommation.
Faire la fête avec les copropriétaires, tous des copains, c'était l'usage dans cette grande maison bâtie en 1889. Mais il n'en reste plus rien. Même la cheminée menace de s'effondrer. Difficile de se projeter vers l'avenir. Juste en dessous, le restaurant Laouga jette ses produits abîmés. Après onze jours d'absence, l'équipe ne compte plus les aliments avariés. Elle a dû faire appel à ce commissaire de justice, le nouveau nom des huissiers pour chiffrer son préjudice. Il y aura sans doute 3 000 euros de pertes mais le personnel garde la foi avec une réouverture mardi pour le dîner.
Le professionnel du constat accumule déjà cinq rendez-vous. Nous l'avons suivi ce week-end jusque dans cet Intermarché . Ici, on change d'échelle avec des chambres froides, des rayons entiers à vider, des centaines de kilos de produits à évacuer rapidement. Des volontaires très motivés ont répondu présents pour reconstituer les stocks au plus vite et rouvrir. Mais les dommages approcheraient les 200 000 euros, sans compter les pertes d'exploitation.