En Gironde, les pompiers ont lutté toute la nuit contre les flammes.Après les terribles incendies de cet été, le feu a fait son retour et détruit des centaines d'hectares à Saumos.
Il reste ce mardi matin un paysage de désolation. 1300 hectares de forêts calcinées, fumantes et des maisons miraculées. Mais quatre habitations n’ont pas pu être sauvées malgré les efforts des 350 pompiers sur place. L’objectif des soldats du feu est simple : profiter du calme du matin pour maîtriser tout départ de flamme et éviter que les feux ne reprennent dans l’après-midi avec le vent, même s’il s’annonce moins fort qu’hier. "Tous les moyens sont portés à l'avant pour essayer de contenir au maximum l'incendie. On va être aidé en cela par les moyens aériens", explique le commandant Éric Pitot au micro de TF1 dans la vidéo en tête de cet article.
Une nuit de lutte
Toute la nuit, les pompiers ont lutté contre les flammes, pas aidés par un vent fort et tourbillonnant, les forçant à anticiper tant bien que mal la direction de l'incendie. En milieu de nuit, la pluie est arrivée, sans effet sur le brasier et, avec elle, un vent violent qui attise les flammes.
Le bourg de Saumos était totalement enfumé. Même le poste de commandement a dû se replier. En six heures de temps, le feu a parcouru 900 hectares, conséquence d’un été beaucoup trop sec. "La végétation est extrêmement sèche et ce n'est pas la pluie qu'on a eu cette nuit qui réparera deux mois d'aridité. En revanche, ce qui est sûr, c'est que la pluie a aidé à contenir les sautes de feu puisque la végétation humide était plus difficile à rallumer", explique Fabrice Thibier, sous-préfet de Lesparre-Médoc.
Sur la ligne de feux, les pompiers continuent d'asperger la végétation pour tenir l’incendie à distance. De nouvelles évacuations préventives sont en cours et d’autres renforts sont attendus. Dans le même temps, les enquêteurs cherchent à déterminer la cause de l’incendie. Impossible de dire pour le moment si son origine est criminelle.