Environ 31.000 personnes n'ont pas encore été autorisées à rentrer chez elles.À Landiras, le maire est en première ligne pour tenir informé l'ensemble des administrés.
Son téléphone n'arrête pas de sonner. Au bout du fil, des Girondins inquiets. Hier, Jean-Marc Pelletant, maire de Landiras, a reçu 138 coups de téléphone, dont une bonne partie passés par des habitants qui veulent savoir quand ils vont pouvoir retourner chez eux. Cet après-midi, il rejoignait d'autres maires pour faire front commun.
Une rencontre s'est déroulée avec le sous-préfet et une seule question taraude les esprits : "Quand est-ce que la population revient ?". L'objectif est que ce soit le plus tôt possible. Mais à la sortie, la nouvelle est mauvaise. Le maire "n'a pas obtenu l'autorisation de réintégration". D'après les autorités, le risque est toujours trop grand.
En tout, plus de d'une de quinzaine de commune et hameaux ont été évacués depuis le début des deux incendies. Pierrette, 82 ans, est hébergée par une amie depuis lundi et commence à s'impatienter. "J'espère qu'on aura bientôt quand même le droit de rentrer, parce que ça commence à faire long", a-t-elle déclaré.