VIDÉO - "C'est aberrant, c'est inadmissible !" : la colère de la mère d'un djihadiste condamnée à deux ans de prison pour "financement du terrorisme"

Publié le 28 septembre 2017 à 16h08, mis à jour le 29 septembre 2017 à 9h13
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Source : Sujet JT LCI

RÉACTION- Mère d'un djihadiste franco-algérien présumé mort en Syrie, Nathalie Haddabi a été condamnée à Paris à deux ans de prison ferme pour "financement du terrorisme". À sa sortie, elle a fait part de sa colère et de son indignation après sa condamnation.

Ce jeudi, Nathalie Haddadi, mère d’un djihadiste français présumé mort en Syrie pendant l’été 2016, a été condamnée à deux ans de prison ferme pour "financement du terrorisme". Âgé de 43 ans, cette mère de famille, conseillère commerciale en Alsace, était accusée d'avoir payé des billets d'avion pour l'Algérie à son fils Belabbas Bounaga, qui y avait rejoint son père début novembre 2015. Radicalisé, il était alors visé par une interdiction de sortie du territoire français à l'issue d'une peine d'emprisonnement.

Nathalie Haddadi était aussi accusée d'avoir caché aux autorités le passeport de son fils et, surtout, de lui avoir ensuite payé d'autres billets d'avion et fait parvenir quelque 2.800 euros alors qu'il voyageait en Malaisie. 

"Inadmissible"

À sa sortie du tribunal, Nathalie Haddadi s’est exprimée au micro de LCI pour exprimer sa colère suite à sa condamnation. "C’est aberrant, c’est admissible, s’est insurgée  la mère de famille. J’ai vraiment du mal à accepter cette condamnation car je ressors avec un statut de terroriste."

Malgré sa colère, elle n’a pas l’intention d’accepter le sort qui lui est réservé. "Je vais continuer à me battre jusqu’à ce que justice soit faite", a-t-elle déclaré. À la sortie du tribunal, Nathalie Haddadi et son avocat ont annoncé leur intention de faire appel de la décision du tribunal.

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En revanche, malgré sa condamnation à deux ans de prison ferme, le tribunal n'a pas ordonné son incarcération immédiate, comme l'avait requis le procureur lors de l'audience, le 5 septembre. 


Antoine LLORCA

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