Près de 1100 pompiers sont mobilisés en Gironde.En début de semaine, le feu a repris brûlant 7400 hectares.Les pompiers pour la plupart volontaires, mobilisés depuis le début de l’été, ressentent la fatigue.
Même si des renforts conséquents arrivent d’Europe : des avions et des forces terrestres, les pompiers français sont épuisés et pour cause. Depuis le début de l’été, ces hommes et ces femmes n’arrêtent pas d’être déployés sur tout l’Hexagone. Mardi, le feu a repris en Gironde, déjà bien touchée par les incendies en juillet. Ce vendredi, plus de 7400 hectares ont brûlé et 1100 pompiers sont mobilisés.
La mobilisation reste totale à #Hortens malgré une nuit relativement clame. Des vents et de la chaleur attendus dans l’après midi, la s’annonce déjà plus compliquée. #IncendiesGironde pic.twitter.com/WSKl3Sw6Sj — Kevin Helies (@Kevin__Helies) August 12, 2022
Dans le reportage TF1 en tête d’article, la fatigue se lit sur les visages des pompiers du Tarn (SDIS 81). Le lampadaire d'un supermarché pour éclairer leur dîner, après 10h de lutte acharnée contre les flammes. La journée de Léo est loin d'être terminée. Il doit préparer le repas de ses 30 collègues. "On fait la bouffe, on fait le feu, on dort et voilà", précise-t-il, épuisé.
Dormir sur des lits de fortune
Si certains passent la nuit dans un gymnase, d'autres n'ont pas d'autre choix que de dormir dehors. Pour le deuxième soir de suite des pompiers savoyards vont se coucher dans des lits de fortune déployés sur le parking d'un supermarché. Malgré les lampadaires, il leur faut pourtant trouver le sommeil pour vite repartir combattre les flammes.
La plupart sont des pompiers volontaires, des passionnés. Prêts à quitter leurs familles pendant des semaines pour accomplir leur mission. "Pour moi, je fais ça avec le cœur, aider les gens, c'est important", évoque avec émotion Bernard Tauzin du SDIS 81. "C'est un métier que j'aime énormément. Cela fait 32 ans que je fais ça", conclut-il.
Pour les pompiers du SDIS 81, c'est le septième incendie de l'été. Ils n'ont jamais été aussi sollicités. "Je suis parti dans les départements du Gard, de l'Hérault, de l'Aude. Donc effectivement, sur le long terme ça pèse sur l'organisme", explique encore Bernard Tauzin. "Mentalement on est soudés quand même. Après niveau fatigue, c'est des fois difficile car on ne dort pas beaucoup", ajoute-t-il.
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