Un policier a été touché par un cocktail Molotov, ce lundi à Paris, au cours de la manifestation du 1er-Mai.D'après Gérald Darmanin, il "a été grièvement blessé" et "brûlé".D'autres violences ont éclaté au cours de diverses manifestations en France.
Des images saisissantes. À l'occasion de la treizième journée de mobilisation à l'appel de l'intersyndicale ce lundi 1er mai, de nouvelles violences entre black blocs et forces de l'ordre ont éclaté, notamment à Paris. Dans la capitale, le cortège a été précédé d'un pré-cortège composé des éléments les plus violents. Un policier a été touché par un cocktail Molotov (voir vidéo en tête de cet article). Les flammes ont finalement pu être rapidement éteintes par plusieurs de ses collègues.
Ce policier "a été grièvement blessé, brûlé à la suite d'un jet de cocktail Molotov", a déploré sur Twitter le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. Il "souffre de brûlures supposées graves", a indiqué la préfecture de police de Paris. L'évaluation de ses brûlures, au visage et aux mains, est "en cours", a précisé à l'AFP une source policière.
Nantes, Rennes, Lyon... Les heurts se multiplient
Des tensions ont également eu lieu place de la Nation, lieu d'arrivée du cortège syndical. Des heurts entre forces de l'ordre et casseurs ont duré durant une bonne partie de l'après-midi, tandis que des bornes de vélos en libre-service ont été incendiées. Des centaines de black blocs ont notamment fait usage de feux d'artifice en tir tendu sur les forces de l'ordre, qui ont répliqué à grand renfort de lacrymogènes et de grenades défensives. D'après un bilan provisoire du ministère de l'Intérieur, 68 interpellations ont eu lieu à Paris. Près de 200 au niveau national.
Car des violences ont éclaté aux quatre coins de la France. Comme à Rennes, où la police a dû faire usage du canon à eau et de gaz lacrymogène pour disperser un groupe de black blocs. Mais aussi à Nantes, où les affrontements ont fait cinq blessés, dont un gendarme et un manifestant touché à une main, selon la préfecture.
Des violences et d'importantes dégradations ont également émaillé la manifestation à Lyon, des incidents liés selon la préfecture à la présence de "2000 individus à risque dont 1000 black blocs". Au moins quatre voitures ont été incendiées sur le parcours, et des abribus, des commerces, des banques, des assurances et des agences immobilières ont été vandalisés. Les autorités ont fait état de 40 interpellations. Les forces de l'ordre ont dénombré 15 blessés légers dans leurs rangs et un plus sérieusement à la main. Six manifestants ont été aussi légèrement touchés.
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